Voici le fil de discussion pour notre LC de cet automne: La Peste d'Albert Camus, paru en 1947.

Participants: .Taffy, Errant, Grominou, *Ça*, Lélia. D'autres intéressés?

J'ai lu les 2-3 premières pages, Camus a l'air d'avoir un style qui se lit bien. Et Errant, je crois que je vais y arriver avec la police toute petite de l'édition Folio. Tu me diras comment tu trouves la version numérique. Et toi .Taffy, quelle édition as-tu?

Bonne lecture!

C'est celle avec un chat sur la couverture?

J'ai lu une soixantaine de pages jusqu'à maintenant, c'est bon! Mais il y a quelques passages qu'il vaut mieux ne pas lire en mangeant...

Oui c'est comique parce que quand Mina (notre chatte) est trop tannante on la surnomme «Pesto la Peste» alors je lui ai montré la couverture en lui disant que c'était son portrait!

Moi ça m'arrive de lire en mangeant et je me souviens de m'être fait prendre avec un roman de Kathy Reichs(son héroïne est pathologiste...)

Moi aussi j'en ai vu des pires, point de vue police... (Fiancée américaine, je pense à toi!)

Petit divulgâcheur (en blanc):***J'ai trouvé amusant le petit clin d'oeil que Camus fait à son roman L'Étranger lorsque quelqu'un commente un événement survenu à Alger, un jeune homme blanc qui a tué un arabe...
***

Double Sapristi! Martine qui se joins à nous pour une LC?!!!

Gang, on file s'acheter un 649 tout de suite!

Terminé! Je reviens bientôt avec mes impressions.

Voici mon avis (contenant quelques DIVULGÂCHEURS mais rien de majeur) tel qu'il paraîtra sur mon blogue bientôt:


Il y a très, très longtemps, j'ai lu et pas trop apprécié L'Étranger de Camus. Je trouvais le personnage principal antipathique, trop détaché. J'ai compris ensuite que c'était fait exprès, mais sur le coup cela en avait fait une lecture peu agréable. Plus récemment, je me suis dit que j'étais peut-être alors trop jeune pour ce livre, que je devrais donner une deuxième chance à l'auteur. Alors quand un participant du forum du Guide de la bonne lecture a suggéré une lecture commune de La Peste, j'ai sauté sur l'occasion.

Je ne le regrette pas car j'ai vraiment beaucoup aimé ce roman. L'ambiance d'étouffement dans la ville algérienne fermée pour cause d'épidémie, sous un soleil implacable, le sentiment d'exil, de désespoir des habitants, dont certains ont été séparés de membres de leurs familles absents au moment de la fermeture des portes, tout est magnifiquement décrit. De temps en temps, un vent de fraîcheur, un peu d'humour ou d'espoir viennent alléger le récit: une baignade dans la mer, un moment de repos sur une terrasse paisible. Certains personnages secondaires sont intrigants ou amusants, comme cet écrivain qui retravaille incessamment la première phrase de son roman, changeant un adjectif ici, un verbe là. Malgré peut-être quelques longueurs au milieu (et quelques passages peu ragoûtants, allô les bubons!), ce fut une lecture passionnante et enrichissante.

Tout à fait d'accord avec toi Errant. On aurait pu tomber dans le pathos, dans le drame à outrance. Or même dans les scènes les plus dramatiques,
***divulgâcheur: par exemple lors de la mort du fils du juge
***, il fait preuve de retenue, ce qui rend ces scènes encore plus poignantes, paradoxalement.

Tu as bien fait. Le seul petit hic, c'est que je croyais que la lecture était dû pour le mois de décembre et je suis donc très peu avancée dans ma lecture. Comme d'ab'!

Je survolé vos avis pour voir si vous aviez aimé.
Apparamment, c'est la cas!

Je n'ai pas encore commencé.
Il me reste encore quelques semaines, on croise les doighs!

Merci pour la précision. Côté intérêt de cette lecture, c'est un peu mitigé pour tout de suite, quoique ça c'est légèrement amélioré depuis le début.
Je crois que j'ai besoin d'une période d'adaptation au type d'écriture et de développement, lorsqu'il s'agit d'un récit de siècle passé.
Je sens que mon rythme de croisière vient légèrement d'augmenter.