Ce qui reflète bien mes lacunes en littérature française !

Non, je n'ai lu que le premier. Mais le 2eme me tente même si j'ai trouvé le 1er pénible à lire.
Je suis attiré par les classiques, même si je n'en aime pas beaucoup. Je dois être maso.

On se fera une commune lecture pour le 2eme si tu décides de continuer.

.Taffy, il faudra peut-être que tu le relises dans vingt ans! Les thèmes principaux principaux les souvenirs, la force d'évocation de nos sens et des mots, la nostalgie de ce qui a changé... Des sujets qui ne m'auraient sans doute pas attirés à ton âge! D'ailleurs j'avais lu Un Amour de Swann (qui est la deuxième partie de Du côté de chez Swann et qui peut se lire comme un roman séparé) quand j'étais dans la vingtaine, et cela ne m'avait pas épaté plus qu'il faut!

Je t'enverrai des messages de là haut, Taffy

Au pire, j'acheterai une planche ouija!

«Mon père et ma mère auraient dû rester à New York où ils se sont rencontrés, mariés et où je suis né.»

Frank McCourt, Les Cendres d'Angela.

J'ai eu le goût de vous partager non pas la première ligne mais plutôt une citation mise en épigraphe du roman de Karin Fossum, Le Diable tient la chandelle


     Si tu n'avais pas existé, tu n'aurais jamais lu ceci. Ça n'aurait fait aucune différence.
     Et quand tu ne seras plus, ce sera comme si tu ne l'avais jamais lu.
     Ça ne fera aucune différence. Mais à présent, tandis que tu lis, il se passe quelque chose :
     Quelques secondes de ton temps sont dévorées, comme si un petit animal à la fourrure de lettres t'interdisait en picorant l'accès à la minute à venir.
     Tu ne la récupéreras jamais.
     Il croque imperturbablement les micro-organismes du temps.
     Il n'est jamais rassasié.
     Pas plus que toi.

                                    Tor Ulven



Tor Ulven était un poète majeur dans son pays la Norvège. Il a certainement influencé Karin Fossum qui écrivit des poèmes avant de passer au roman policier. En Norvège on lui donne le titre de Grande dame du Crime.

Je ne sais pas si cette citation vous fera le même effet qu'à moi, mais j'ai dû personnellement la relire à au moins trois reprises.

Elle ne se laisse pas saisir du premier coup, n'est-ce pas?

Elle dérange un peu et m'a demandé beaucoup de concentration.

L'auteur s'est suicidé. Peut-être que toutes ces pensées étaient aussi lourdes à porter.

Un autre fil, pourquoi pas!
http://guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=5979

Ce printemps-là, j'ai participé au scénario d'une série télévisée.

--Emmanuel Carrère, Le Royaume.

(Première phrase inattendue pour un roman qui parle, si j'ai bien compris, des débuts du Christianisme... Mais il s'agit d'un prologue.)

Edit(8 sept): Finalement, il ne s'agit pas d'un roman, plutôt d'un genre d'essai/récit...