La première phrase
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Categorie: Littérature
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Date: 24 novembre 2024 à 17:00 Version logiciel: Web Wiz Forums 8.03 - http://www.webwizforums.com
Sujet: La première phrase
Posté par: Grominou2
Sujet: La première phrase
Posté le: 03 juillet 2014 à 10:30
J'ai toujours trouvé que la première phrase d'un roman a une grande importance pour donner le ton de celui-ci.
Alors, pour le plaisir de la chose, quelle est la première phrase du roman que vous lisez en ce moment?
Moi, c'est:
«Ils prirent possession de la maison au milieu de la nuit.»
Malavita de Tonino Benacquista.
------------- Grominou
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Réponses:
Posté par: denis76
Posté le: 03 juillet 2014 à 11:26
200% d'accord !
Je dirais "la première page".
"La maison de Grady n'est pas facile à trouver" John Connolly, la maison aux miroirs.
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Posté par: * Ça *
Posté le: 03 juillet 2014 à 14:21
Voilà pour le plaisir de la chose ...
« Autant dire que les épouses des écrivains célèbres sont invisibles au regard public et nul ne le savait mieux que Lisey Landon. » __ Histoire de Lisey de Stephen King
« Les origines de ma mère sont compliquées et mystérieuses. »
Cette phrase est tirée du roman de Michel Tremblay, Un Ange cornu avec des ailes de tôle.
Cette première phrase du livre n'est pas très accrocheuse, mais la phrase suivante qui fait quasiment tout le paragraphe a elle seule est pas mal plus intéressante.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: Taffy
Posté le: 03 juillet 2014 à 18:36
pour l'instant je lis une [ièce de théâtre donc ça donne ceci: Estragon, assis par terre, essai d'enlever sa chaussure.
La première phrase du livre que je vais lire:
-Alan!... Combien de fois faudra-t-il te le répéter?
10 fois x 100
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Posté par: Grominou2
Posté le: 04 juillet 2014 à 09:14
«La nuit ne communique pas avec le jour.»
--Mathias Enard, Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants.
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 04 juillet 2014 à 09:35
« J'habite Villa Borghèse. Il n'y a pas une miette de saleté nulle part, ni une chaise déplacée. Nous y sommes tout seuls, et nous sommes morts. »
Henry Miller, Tropique du Cancer.
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Posté par: Taffy
Posté le: 04 juillet 2014 à 13:00
Je me suis trompé, la première phrase est:
C'est un petit magasin où n'entre jamais un rayon rose et gai.
magasin des suicides
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Posté par: Grominou2
Posté le: 06 juillet 2014 à 19:37
«Je suis femme et j'écris.»
-- Rosa Montero, Le Roi transparent.
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 06 juillet 2014 à 20:00
''Morris Nathan leva devant ses yeux ses lunettes de soleil aux branches repliés, les tenant comme un face-à-main, et contempla avec satisfaction sa quatrième femme tandis qu'elle décrivait des cercles paresseux autour de la piscine, allongée sur son matelas pneumatique.''
Ouf!
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Posté par: Grominou2
Posté le: 06 juillet 2014 à 20:02
Taffy, c'est tiré de quel roman?
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 07 juillet 2014 à 13:24
Le miroir de satan de graham masterton, pas un livre pour toi.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 07 juillet 2014 à 13:41
C'est dans le genre Horreur?
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 07 juillet 2014 à 18:24
Oui, Fantastico-horreur. Pour l'instant c'est soft, mais, connaissant l'auteur, ça va devenir hard!
Si jamais tu veux essayé de l'horreur pas trop violent, je t'invite à lire ''Le manitou'' du mm auteur (Graham Masterton). Y'a quelques scnènes violentes, mais sans que ce soit à l'extrême.
Pour moi, ça été un vrai page turner.
Il me semble qu'il n'était pas si terrifiant que cela. Y'a eu un film dessus.
Mais bon je crois que c'est pas trop ton genre que ce soit en littérature ou au cinéma?
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Posté par: Grominou2
Posté le: 07 juillet 2014 à 19:37
Au cinéma j'en ai vu pas mal dans ce genre car Gropitou est un amateur, mais il me prévient quand ça va être trop violent, il les regarde seul! En littérature j'en ai lu très peu, je trouve ça encore plus difficile qu'au cinéma! S. King est pas mal le max que je peux supporter, et encore, seulement les moins violents, ça te donne une idée...
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 08 juillet 2014 à 15:43
Pas vrai?! Donne moi le number de gropitou on va se faire une soirée horreur!
Savais pas qu'il était fan, moi aussi je le suis.
Pauvre toi tu dois les regarder. Est-ce tu te cache les yeux quand ça devient trop épeurant ou juste quand c'est violent?
Sinon tu peux demander a gropitou de lire le livre que je te propose pour ''juger'' si c'est pas trop violent pour toi.
tk si jamais tu as envie d'explorer le genre (en littérature) fais le moi savoir!
ps: Te conseil d'écouter Psycho (1960) qui n'est pas top violent.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 juillet 2014 à 14:36
Pas vu Psycho mais j'adore les films de Hitchcock en général! Mais Psycho, je connais l'histoire en gros car c'est un classique auquel on fait souvent référence dans d'autres oeuvres.
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Posté par: Taffy
Posté le: 09 juillet 2014 à 17:12
Dans ce cas essaie le livre!
''Il aurait dû y avoir un souffle funeste dans l'air.''
Ne le dis à personne -Harlan Coben
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Posté par: Taffy
Posté le: 21 juillet 2014 à 13:38
Allons-y avec Jane Eyre:
Impossible de nous promener ce jours-là.
Puis le diable l'emporte:
Mme Collignot entra la première.
Que de petites phrases, pas comme celle du miroir de satan
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Posté par: Grominou2
Posté le: 02 septembre 2014 à 21:45
«Il neigeait des confettis sur Saint-Pierre.»
-- Les Larmes de saint Laurent de Dominique Fortier.
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Posté par: Muffin
Posté le: 03 septembre 2014 à 11:53
J'adore cette idée ! Je reviens !
------------- Crédit photo http://500px.com/robmutch
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Posté par: amenophis
Posté le: 04 septembre 2014 à 13:42
«Frères humains, laissez-moi vous raconter comment ça s'est passé. On n'est pas votre frère, rétorquerez-vous, et on ne veut pas le savoir. Et c'est bien vrai qu'il s'agit d'une sombre histoire, mais édifiante aussi, un véritable conte moral, je vous l'assure.»
Les bienveillantes-Jonathan Littell
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Posté par: Grominou2
Posté le: 04 septembre 2014 à 15:31
Amenophis, des premières phrases lourdes de sens quand on connaît la suite!
------------- Grominou
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Posté par: Grominou2
Posté le: 04 septembre 2014 à 15:35
Mon ancêtre le plus lointain est assis dans une cage de verre au musée du Louvre, dans la section des antiquités égyptiennes, et les visiteurs tournent autour de lui, intrigués par l'étrange douceur qui éclaire son visage depuis quatre mille ans.
--Chat sauvage, Jacques Poulin.
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 04 septembre 2014 à 15:35
Oh que oui!!!
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 septembre 2014 à 13:30
«Les deux nombres qu'elle répète ne me disent rien.»
-- Le syndrome de la vis, Marie-Renée Lavoie.
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«Il fut un temps où nous en avons beaucoup parlé, tous les deux.»
-- C'est le coeur qui meurt en dernier, Robert Lalonde.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 11 septembre 2014 à 15:46
«Elles mirent du temps à retrouver Josaphat.»
-- La Grande Mêlée, Michel Tremblay.
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Posté par: * Ça *
Posté le: 12 septembre 2014 à 05:17
« Automne 1987
La différence du niveau de la mer entre marées basse et haute à Hasslevikarnan, sur l'île Nordkoster, est normalement de cinq à dix centimètres, sauf lors des grandes marées; un phénomène qui se produit lorsque le soleil et la lune sont alignés avec la terre. »
Marée d'équinoxe, Cilla et Rolf Börjlind
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: Grominou2
Posté le: 26 septembre 2014 à 22:18
«Québec commençait à en avoir plein le dos, en ce mois de juin 1996: nous sortions à peine d'une épidémie de maladie du légionnaire, les émeutes pleuvaient sur le centre-ville et nous écopions, en outre, du temps de canard remontant la côte est des États-Unis -- ce qui finissait par donner l'impression d'une certaine animation au sein de notre petite ville. »
-- L'Encyclopédie du petit cercle, Nicolas Dickner.
------------- Grominou
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Posté par: * Ça *
Posté le: 27 septembre 2014 à 06:07
J'ai lu son premier roman Nikolski il y a huit ou neuf ans déjà.
Lecture que j'avais bien apprécié malgré le fait que je ne lisais à cette époque que du thriller ou du polar noir à 99,99% du temps.
J'ai d'ailleurs mon appréciation en note sur mon ordinateur. Je devrais la poser sur le forum.
La première ligne de l'histoire est très courte :
« Mon nom n’a pas d’importance.»
Nikolski, Nicolas Dickner.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
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Posté par: amenophis
Posté le: 27 septembre 2014 à 11:41
Moi aussi j'ai lu Nikolski, et j'avais été agréablement surpris par cet auteur que je ne connaissais pas du tout.
Voici la prochaine;
«Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici...»
American Psycho, Bret Easton Ellis.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 27 septembre 2014 à 22:22
C'est mon premier Dickner, je suis agréablement surprise moi aussi car c'est annoncé comme un recueil de nouvelles (ce que je n'avais pas remarqué avant de le télécharger de la bibli), un genre que j'apprécie moins en général, mais en réalité ce n'en sont pas tout à fait car certains personnages reviennent d'une histoire à l'autre (enfin, on n'est pas trop sûr si ce sont les mêmes ou quelqu'un qui a le même nom et/ou métier...). Sa plume me fait un peu penser à celle de Dominique Fortier, que j'adore, surtout qu'il a lui aussi l'habitude d'insérer des informations scientifiques dans la fiction!
------------- Grominou
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Posté par: Grominou2
Posté le: 27 septembre 2014 à 22:25
Message posté par amenophis
«Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici...»
American Psycho, Bret Easton Ellis.
C'est tiré de L'Enfer de Dante!
------------- Grominou
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Posté par: Muffin
Posté le: 28 septembre 2014 à 01:27
Désolée pour ceux qui n'aiment pas, c'est de l'Anglais.
"At the time unknown, unnamed, the individual who was to throw himself into the Horseshoe Falls appeared to the gatekeeper of the Goat Island suspension bridge at approximately 6:15 AM.
The Falls, Joyce Carol Oates.
C'est tout joyeux, non ?
------------- Crédit photo http://500px.com/robmutch
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Posté par: amenophis
Posté le: 28 septembre 2014 à 11:45
Message posté par Grominou2
Message posté par amenophis
«Abandonne tout espoir, toi qui pénètres ici...»
American Psycho, Bret Easton Ellis.
C'est tiré de L'Enfer de Dante!
L'enfer de Dante ou l'enfer de Patrick Bateman...ce doit être le même, j'imagine!?
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Posté par: amenophis
Posté le: 08 octobre 2014 à 19:13
«Ça a débuté comme ça. Moi, j'avais jamais rien dit. Rien, c'est Arthur Ganate qui m'a fait parler. Arthur, un étudiant, un carabin lui aussi, un camarade.»
Voyage au bout de la nuit, Louis-Ferdinand Céline.
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Posté par: denis76
Posté le: 09 octobre 2014 à 00:03
Aménophis, on ne lit pas de la même "façon" (grilles de lecture), c'est aussi pour ça qu'on a pas tout à fait les mêmes goûts de lecture....
Les premières phrases sont moins importantes pour moi que certains morceaux pris au milieu d'un livre.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 octobre 2014 à 02:07
La différence selon moi: La première phrase doit nous donner le goût de continuer, tandis qu'une phrase prise au milieu nous permet de nous arrêter pour réfléchir.
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 09 octobre 2014 à 05:40
Message posté par denis76
c'est aussi pour ça qu'on a pas tout à fait les mêmes goûts de lecture....
C'est ce qui fait la beauté de la chose, je trouve. Si on aimait tous les mêmes choses, la vie (et ce forum) serait ennuyante à mourir...
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Posté par: denis76
Posté le: 09 octobre 2014 à 11:40
Yes Amenophis!
Grominou, pour moi, ce n'est pas la première phrase, parfois insignifiante, mais la première page qui donne le ton, et l'envie de poursuivre.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 octobre 2014 à 11:43
Je suis d'accord, mais la première phrase doit donner le ton de cette première page! Si elle est insignifiante, l'auteur a raté son coup!
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 09 octobre 2014 à 12:52
Là-dessus, je suis plutôt d'accord avec Grominou.
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Posté par: denis76
Posté le: 09 octobre 2014 à 13:04
Pour moi, pas forcément, les enfants !
Ex :
"Je veux apprendre la magie, déclara la jeune fille" (Coelho, Brida) ne me tente pas, je n'aime pas trop la magie, et pourtant, le livre...
"De l'herbe ! Il avait crié comme un naufragé crie "Terrre !" Truong, Eternity express, 4 étoiles pour moi)
Cette phrase ne m'interpelle pas favorablement, je me dis : c'est quoi ? On est chez les fous ?
"L'été passa, puis l'automne; l'hiver vint" (Hugo, les Misérables Tome 2, 4 étoiles pour moi)
Cette phrase maussade ne m'interpelle pas. Au contraire, j'ai une impression de langueur, d'atmosphère, et me dis que ce livre va avoir un rythme très lent, ce que je n'aime pas. Ce n'est pas le cas.
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Posté par: * Ça *
Posté le: 09 octobre 2014 à 13:47
Je trouve que l'on ne peut parfois s'arrêter qu'à la seule première ligne si on veut avoir un peu de l'essence du livre. Parfois ça en prend deux ou trois.
Comme pour Regain de Jean Giono.
« Quand le courrier de Banon passe à Vachères, c'est toujours dans les midi.
On a beau partir plus tard de Manosque les jours où les pratiques font passer l'heure, quand on arrive à Vachères, c'est toujours midi.»
Idem pour ce qui est du court roman, J'aïs les Anglais de François Barcelo à l'humour un peu décalé, dont il me faut bien mettre les deux premières lignes. Ne mettre que la première serait beaucoup trop aride.
Jugez en vous même.
« J'haïs les Anglais.
C'est ce que je me répète depuis ce matin, pour me donner le courage de me lancer dans ma nouvelle carrière de braqueur de banque, dont les Anglais sont, sans le savoir, les initiateurs.»
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 octobre 2014 à 13:56
Bien sûr je ne m'arrêterai pas à la première ligne d'un livre juste parce que celle si ne m'attire pas, si d'autre part j'ai déjà envie de lire le livre parce qu'on m'en a dit du bien ou que je connais l'auteur. Mais si j'ouvre un livre au hasard en bouquinant, j'aime bien que la première phrase m'interpelle ou me donne envie de continuer.
------------- Grominou
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Posté par: * Ça *
Posté le: 09 octobre 2014 à 14:04
J'ai pris prétexte de la discussion, mais je parlais surtout pour la raison du fil de messages.
Même s'il n'y avait pas eu cette discussion, je venais laisser exactement le message que j'ai écris. Ça juste tombé pile.
Par contre, je suis assez de ton avis. Si j'ouvre le livre pour me donner une idée, ce sera les premières lignes que je lirai et pas plus loin.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 09 octobre 2014 à 14:11
J'avoue que dans les deux exemples que tu cites, *Ça*, la deuxième phrase rend la première plus intéressante!
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 09 octobre 2014 à 15:29
C'est le moins qu'on puisse dire!?
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Posté par: Grominou2
Posté le: 10 octobre 2014 à 07:13
Neige gelée, grand froid.
--Le Chinois, Henning Mankell.
Première phrase qui rend tout à fait l'atmosphère glacée du roman, si j'en juge par les quatre premiers chapitres!
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 10 octobre 2014 à 10:42
Il était une fois un vieil homme, tout seul dans son bateau qui pêchait au milieu du Gulf Stream. En quatre-vingt-quatre jours, il n'avait pas pris de poisson.
-Le vieil homme et la mer, Ernest Hemingway
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Posté par: Grominou2
Posté le: 10 octobre 2014 à 18:39
Comme j'ai aimé ce roman, Amenophis!
------------- Grominou
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Posté par: * Ça *
Posté le: 12 octobre 2014 à 09:17
Au moment où j'entame mon récit, le sud-ouest de l'Ontario baigne dans l'or de septembre.
-- La Perte et le fracas __ Alistair MacLeod
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Posté par: amenophis
Posté le: 20 octobre 2014 à 13:36
«J'aimais Montréal, j'en étais fou. Je la baisais insolemment sur toutes ses bouches de métro; nous étions des dizaines de milliers à imprégner ses entrailles d'une aube à l'autre et la belle en vrombissait de plaisir. Elle n'était pas de ces intouchables hautaines et froides. Elle était souple, nerveuse et douce, invitant les masses à disposer d'elle. Je la foulais aux pieds avec le souverain mépris, la passion bestiale des amants mythiques...»
Vamp-Christian Mistral
P.S. j'avoue, c'est une longue première phrase mais je ne pouvais presque pas l'interrompre... tant elle est belle et fusionnelle avec la suite du texte.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 11 novembre 2014 à 21:30
C'est fini. La plage de Big Sur est vide, et je demeure couché sur le sable, à l'endroit même où je suis tombé.
-- La Promesse de l'aube, Romain Gary.
------------- Grominou
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Posté par: * Ça *
Posté le: 23 novembre 2014 à 08:43
@ Amenophis __ Quels mots et quelles phrases! Il faut parfois en donner un peu plus pour refléter l'essence du récit.
Personnellement, même si je trouve superbe cet extrait, je ne crois pas que je pourrais lire ce livre.
Trop romantique pour que mon intérêt embarque jusqu'au bout du voyage, ce qui n'est sûrement pas le cas de tous. Alors merci d'avoir partager ce très bel extrait.
@ Grominou __ Je cherchais ton appréciation sur ton blog, mais j'ai réalisé que ça doit être ta lecture en cours.
J'ai cherché un peu sur Wiki. Étant donné que j'ai déjà lu un roman de l'auteur, je voulais en apprendre un peu sur le sujet du récit.
L'amour d'une mère...faudrait que j'en jase avec mon unique! Je vais attendre de lire ton avis.
Plus tard Vernon Saul se demandera quelle tournure aurait pris les événements si sa jambe gauche -- estropiée par les deux balles qui avaient mis fin à sa carrière de flic -- n'avait pas choisi ce moment précis pour se rappeler à son bon souvenir, s'il n'avait pas posé ces fesses sur le rocher surplombant la plage privée et vu ce qu'il avait vu.
Le Piège de Vernon, Roger Smith
Il avançait en donnant des coups de pied dans la neige épaisse. Un homme dégoûté. Il s'appelait Svevo Bandini et habitait à trois blocs de là. Il avait froid, ses chaussures étaient trouées. Ce matin-là, il avait bouché les trous avec des bouts de carton de la boîte de macaroni. Les macaroni de la boîte n'étaient pas payés. Il y avait pensé en plaçant les bouts de carton dans ses chaussures.
Bandini, John Fante (1938)
Je m'excuse de m'autoriser autant de liberté, mais je ne pouvais pas, ne mettre que la première phrase. Il aurait manqué l'air d'aller du récit.
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Posté par: amenophis
Posté le: 23 novembre 2014 à 14:31
Message posté par * Ça *
@ Amenophis __ Quels mots et quelles phrases! Il faut parfois en donner un peu plus pour refléter l'essence du récit.
Personnellement, même si je trouve superbe cet extrait, je ne crois pas que je pourrais lire ce livre.
Trop romantique pour que mon intérêt embarque jusqu'au bout du voyage, ce qui n'est sûrement pas le cas de tous. Alors merci d'avoir partager ce très bel extrait.
Je peux t'assurer que Mistral est tout sauf romantique...nostalgique, peut-être mais pas romantique!
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Posté par: Grominou2
Posté le: 23 novembre 2014 à 19:42
Message posté par * Ça *
@ Grominou __ Je cherchais ton appréciation sur ton blog, mais j'ai réalisé que ça doit être ta lecture en cours.
J'ai cherché un peu sur Wiki. Étant donné que j'ai déjà lu un roman de l'auteur, je voulais en apprendre un peu sur le sujet du récit.
L'amour d'une mère...faudrait que j'en jase avec mon unique! Je vais attendre de lire ton avis.
Il me reste une cinquantaine de pages à lire... Je peux déjà te donner un scoop: c'est magnifique, drôle, touchant, intelligent...
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 24 novembre 2014 à 19:24
«Bien des années plus tard, face au peloton d'exécution, le colonel Aurelio Buendia devait se rappeler ce lointain après-midi au cours duquel son père l'emmena faire connaissance avec la glace.»
Cent ans de solitude-Gabriel Garcia Marquez
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Posté par: Grominou2
Posté le: 24 novembre 2014 à 20:14
Ah quel bon souvenir, Amenophis!
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 24 novembre 2014 à 21:33
Oh que oui...des phénomènes que ces Buendia !?
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Posté par: Grominou2
Posté le: 25 novembre 2014 à 22:45
Oui, quelle famille!
------------- Grominou
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Posté par: * Ça *
Posté le: 26 novembre 2014 à 06:44
Message posté par Grominou2
Il me reste une cinquantaine de pages à lire... Je peux déjà te donner un scoop: c'est magnifique, drôle, touchant, intelligent...
Je prends note alors pour 2015.
Après vérification, je vois qu'il n'est même pas dans le catalogue de la bibliothèque. Je devrai voir pour un achat si numérique ou faire une requête d'achat à la bibliothèque.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 26 novembre 2014 à 15:30
Je n'ai pas vérifié mais je serais surprise qu'il soit en numérique. Par contre ta bibli devrait accepter de se le procurer, j'espère, puisqu'il s'agit d'une oeuvre importante de cet écrivain! Sinon il doit y avoir moyen de le trouver en bouquinerie.
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 26 novembre 2014 à 15:55
Vivante, je ne l'ai jamais connu, des choses de sa vie je n'ai rien partagé.
Le dahlia noir de James Ellroy.
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Posté par: * Ça *
Posté le: 01 décembre 2014 à 13:26
Plein à craquer, l'express du matin se traînait péniblement quand, soudain, il bondit, comme pour reprendre de la vitesse. Sa feinte déséquilibra les voyageurs. Les grappes humaines qui, sur les marche-pieds, s'accrochaient aux portières s'étirèrent dangereusement, bulles de savon menacées d'éclatement.
L'équilibre du monde, Rohinton Mistry
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: denis76
Posté le: 01 décembre 2014 à 23:37
Martine tu as raison, c'est mieux avec au moins 3 phrases pour sentir un peu l'atmosphère !
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Posté par: * Ça *
Posté le: 21 décembre 2014 à 06:53
Je me souviens encore de ce petit matin où mon père m'emmena pour la première fois visiter le Cimetière des Livres Oubliés.
------------- *** Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard
*** Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais
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Posté par: Grominou2
Posté le: 21 décembre 2014 à 12:35
CRZ, bien sûr!
------------- Grominou
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Posté par: elodie.t23
Posté le: 22 décembre 2014 à 07:33
J'attaque "la chute des princes" de Robert Goolrick: (je l'ai gagné à un jeu....)
« Quand on craque une allumette, la première nanoseconde elle s’enflamme avec une puissance qu’elle ne retrouvera jamais. L’incandescence originelle. Un éclat instantané, fulgurant. En 1980, j’ai été l’allumette. Cette année-là, je me suis embrasé pour n’être plus qu’une flamme aveuglante. »
je trouve cette phrase bien motivante pour le livre.... à voir si la suite sera pareil
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Posté par: Aramiss
Posté le: 26 décembre 2014 à 09:53
La première phrase d'Une Vie de Maupassant car elle donne en quelques mots toute la portée de ce roman de la désillusion: " Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas". Que ce "mais" est cruel !...
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Posté par: Grominou2
Posté le: 02 janvier 2015 à 13:43
C'est une homme qui marche sur des sentiers qu'il ne connaît pas,et qui, à chaque embranchement, choisit le plus étroit des chemins.
La Marche en forêt, Catherine Leroux.
------------- Grominou
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Posté par: Grominou2
Posté le: 02 janvier 2015 à 13:57
Message posté par Aramiss
La première phrase d'Une Vie de Maupassant car elle donne en quelques mots toute la portée de ce roman de la désillusion: " Jeanne, ayant fini ses malles, s'approcha de la fenêtre, mais la pluie ne cessait pas".Que ce "mais" est cruel !...
Ça me fait un peu penser à la première phrase de .Jane Eyre: There was no possibility of taking a walk that day.(Il était impossible de se promener ce jour-là.)
------------- Grominou
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Posté par: Aramiss
Posté le: 06 janvier 2015 à 10:41
En effet, cela annonce la couleur ... (mais c'est bien la fonction d'un incipit !)
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Posté par: Grominou2
Posté le: 15 janvier 2015 à 21:43
«Nous sommes à neuf kilomètres en arrière du front.»
Erich Maria Remarque, À l'Ouest rien de nouveau.
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Posté par: denis76
Posté le: 15 janvier 2015 à 22:57
Belle phrase !
De toutes façons, c'est un classique qui est très bien écrit !
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Posté par: Grominou2
Posté le: 16 janvier 2015 à 16:03
Oui, c'est magnifique (mais terrible)!
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Posté par: denis76
Posté le: 16 janvier 2015 à 23:37
Comme "soumission".
"Soumission" ne se traduit pas par des morts physiques comme ici, mais par la mort d'une civilisation remplacée par une autre !
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Posté par: amenophis
Posté le: 27 janvier 2015 à 17:19
J'ai connu Dean peu de temps après qu'on ait rompu ma femme et moi, J'étais à peine remis d'une grave maladie dont je n'ai rien à dire sinon qu'elle n'a pas été étrangère à cette lamentable et déprimante rupture, à mon impression que tout était foutu. Avec l'arrivée de Dean Moriarty commença le chapitre de ma vie qu'on pourrait baptiser «ma vie sur la route».
Sur la route - Jack Kerouac
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Posté par: Grominou2
Posté le: 16 mars 2015 à 23:14
Au moment de transcrire la première phrase de ma lecture en cours, je m'aperçois qu'il s'agit en fait de tout un paragraphe!
«Au départ, l’art du puzzle semble un art bref, un art mince, tout entier contenu dans un maigre enseignement de la Gestalttheorie : l’objet visé – qu’il s’agisse d’un acte perceptif, d’un apprentissage, d’un système physiologique ou, dans le cas qui nous occupe, d’un puzzle de bois – n’est pas une somme d’éléments qu’il faudrait d’abord isoler et analyser, mais un ensemble, c’est-à-dire une forme, une structure : l’élément ne préexiste pas à l’ensemble, il n’est ni plus immédiat ni plus ancien, ce ne sont pas les éléments qui déterminent l’ensemble, mais l’ensemble qui détermine les éléments : la connaissance du tout et de ses lois, de l’ensemble et de sa structure, ne saurait être déduite de la connaissance séparée des parties qui le composent : cela veut dire qu’on peut regarder une pièce d’un puzzle pendant trois jours et croire tout savoir de sa configuration et de sa couleur sans avoir le moins du monde avancé : seule compte la possibilité de relier cette pièce à d’autres pièces, et en ce sens il y a quelque chose de commun entre l’art du puzzle et l’art du go ; seules les pièces rassemblées prendront un caractère lisible, prendront un sens : considérée isolément une pièce d’un puzzle ne veut rien dire ; elle est seulement question impossible, défi opaque ; mais à peine a-t-on réussi, au terme de plusieurs minutes d’essais et d’erreurs, ou en une demi-seconde prodigieusement inspirée, à la connecter à l’une de ses voisines, que la pièce disparaît, cesse d’exister en tant que pièce : l’intense difficulté qui a précédé ce rapprochement, et que le mot puzzle – énigme – désigne si bien en anglais, non seulement n’a plus de raison d’être, mais semble n’en avoir jamais eu, tant elle est devenue évidence : les deux pièces miraculeusement réunies n’en font plus qu’une, à son tour source d’erreur, d’hésitation, de désarroi et d’attente.»
------------- Grominou
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Posté par: Grominou2
Posté le: 12 avril 2015 à 23:10
«Je suis le capitaine Henri Villon et je mourrai bientôt.»
Le Déchronologue de Stéphane Beauverger.
Un roman de SF qui commence au XVIIe siècle dans les Caraïbes, c'est au moins original!
------------- Grominou
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Posté par: Muffin
Posté le: 13 avril 2015 à 02:49
Waouh Grominou, on peut dire que ta lecture de mars rentre direct dans le vif du sujet.
Amenophis il faudrait que je me mette enfin à ce grand classique...
Denise était venue à pied de la gare Saint-Lazare, où un train de Cherbourg l'avait débarquée avec ses deux frères, après une nuit passée sur la dure banquette d'un wagon de troisième classe.
Au Bonheur des dames, d'Emile Zola.
Ca donne envie de lire la suite ! Là j'ai passé les 150 pages, et c'est toujours très intéressant.
------------- Crédit photo http://500px.com/robmutch
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Posté par: Taffy
Posté le: 13 avril 2015 à 11:53
Tiens tu as commencé le déchronologue, hâte d'avoir tes impressions, il est dans ma LAL.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 13 avril 2015 à 21:28
Pour l'instant ça pourrait pencher d'un côté ou de l'autre...
------------- Grominou
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Posté par: amenophis
Posté le: 21 avril 2015 à 08:20
Quand j'étais plus jeune, ce qui veut dire plus vulnérable, mon père me donna un conseil que je ne cesse de retourner dans mon esprit: «Quand tu auras envie de critiquer quelqu'un, songe que tout le monde n'a pas joui des mêmes avantages que toi.»
Gatsby le magnifique-Francis Scott Fitzgerald
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Posté par: denis76
Posté le: 21 avril 2015 à 10:58
Belle phrase, Aménophis !
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Posté par: amenophis
Posté le: 21 avril 2015 à 12:43
Ce n'est pas de moi, hélas!
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Posté par: denis76
Posté le: 21 avril 2015 à 12:59
En se creusant un peu, on peut trouver de belles phrases...
Par ex :
"Dreams never die" (de moi)
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Posté par: Grominou2
Posté le: 27 avril 2015 à 12:36
«À quinze ans, j'ai eu la jaunisse.»
-- Le Liseur de Bernhard Schlink.
Pas super accrocheur comme entrée en matière... Heureusement la suite se laisse lire avec plaisir, j'ai lu quelques chapitres en attendant l'autobus.
------------- Grominou
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Posté par: Grominou2
Posté le: 14 juin 2015 à 18:06
Une des plus célèbres de la littérature française:
«Longtemps, je me suis couché de bonne heure.»
Marcel Proust, Du côté de chez Swann.
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 14 juin 2015 à 18:54
cette phrase me rappel des mauvais souvenirs.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 14 juin 2015 à 19:03
Quand enfant l'on t'obligeait à te coucher tôt?
------------- Grominou
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Posté par: denis76
Posté le: 15 juin 2015 à 00:28
"Ce n'est jamais la faute de personne quand on accepte l'inhumanité" Un roman français, Beigbeder, page 191.
Il faudrait peut être que j'ouvre un fil "citations", parce que la première phrase m'impressionne moins :
"Je suis plus vieux que mon arrière grand père."
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Posté par: Grominou2
Posté le: 15 juin 2015 à 01:17
Il y a en fait une section du forum dédié aux citations et extraits dans la partie «connexe à la lecture», et notamment ce fil de *Ça*:
http://www.guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=1346 - http://www.guidelecture.com/forum/forum_posts.asp?TID=1346 .
J'aurais peut-être dû mettre ce fil-ci dans cette section-là, je n'y ai pas pensé quand je l'ai commencé!
------------- Grominou
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Posté par: Taffy
Posté le: 15 juin 2015 à 14:32
Message posté par Grominou2
Quand enfant l'on t'obligeait à te coucher tôt?
Mon commentaire ce voulais par rapport au livre dont tu cites une phrase. ça me rappel (le livre) des mauvais souvenirs.
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Posté par: Grominou2
Posté le: 15 juin 2015 à 19:15
Tu l'as commencé et abandonné? Ah oui je crois que tu nous en avais parlé, je ne m'en souvenais pas. Pour l'instant j'ai lu une soixantaine de pages et j'aime beaucoup, même s'il ne s'est pas passé grand-chose!
------------- Grominou
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Posté par: denis76
Posté le: 15 juin 2015 à 23:41
Ah, merci Grominou, c'était enterré depuis 2009
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Posté par: Grominou2
Posté le: 16 juin 2015 à 01:07
Oui, on dirait qu'on avait oublié cette section pourtant intéressante! C'est ton post qui me l'a rappelée!
------------- Grominou
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Posté par: denis76
Posté le: 16 juin 2015 à 06:58
Je crois que j'en profiterai bientôt
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Posté par: Taffy
Posté le: 16 juin 2015 à 12:22
Posté par: Muffin
Posté le: 16 juin 2015 à 14:36
Faut que je me tente Proust aussi. Pour voir.
------------- Crédit photo http://500px.com/robmutch
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Posté par: Taffy
Posté le: 16 juin 2015 à 17:38
ça te fait beaucoup de livres à tenter muffin.
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