Bonjour à tous. J'aurais bien voulu mettre ce sujet dans la rubrique "littérature générale" (car très fréquenté)mais bon il n'y aurait pas été à sa place.
Soit je vous propose simplement d'extraire de votre lecture les passages qui vous plaisent particulièrement.

Citations, extrait, indice d'un style, peu importe, à vous de voir, selon votre envie (et votre courage à retranscrire ).

Je commence :
Robert Charles Wilson : Les Chronolithes

"Les paradoxes n'existent pas(...)Les paradoxes (...) ne sont que les illusions dues à l'observation par une fenêtre à trois dimensions d'un problème à n dimensions"

Coucou nuannaarpog
Très bonne idée
Momo13

j'ai bcp aimé dans "l'elegance du hérisson" cette phrase "notre concierge avait cette élégance du hérisson...."donc elle pouvait se proteger,piquer,ou etre douce,c'est une jolie méthaphore je trouve .bonne journée.

Autre extrait de "L'ombre du vent"

"C'est étrange, cette manière que nous avons de juger les autres: c'est seulement quand ils viennent à nous manquer, quand on nous les prend, que nous découvrons à quel point notre mépris était misérable. On nous les prend parce qu'ils n'ont jamais été à nous......"

Momo13

Une phrase pour tous les amateurs de jardinage:
Jardiner garde au repos le dragon qui sommeille en moi.

Le Jardin sablier, Michèle Plomer.

Coucou
Un autre extrait de "Puisque rien ne dure":

" L'homme croit aux miracles. Même dans les circonstances les plus dramatiques, il croit encore qu'il peut s'en sortir. C'est sans doute pour ça qu'il parvient à tenir debout dans l'enfer."

Et cette phrase pour la poésie qu'elle dégage :

"Aujourd'hui que sa conscience de très vielle dame quitte les plages du présent pour refluer doucement vers les lointains archipels de la mémoire, les premiers récifs à ressurgir lui rappellent cette inquiétude qui la rongea pendant toute ma scolarité"

Daniel Pennac "Chagrin d'école"

J'avais oublié cette espace, va falloir remédier à ça , car c'était une bonne idée.

Coucou Val
Guillaume Musso fait ça dans chacun de ses livres
Momo13

Voici un extrait tiré de Si c'est un homme de Primo Levi et qui en dit long sur la différence entre notre société et ses valeurs face au travail et celle dans les camps.
Les repères ne sont plus les mêmes et la faculté à s'adapter à ces nouvelles valeurs et à les comprendre, étaient certainement une des clés de la survie.

Il nous parle ici, de Kraus, un détenu hongrois qui vient de rejoindre leur groupe.

"Il travaille trop, et avec trop d'énergie : il n'a pas encore appris l'art de dissimulé, de tout économiser, le souffle, les gestes et même les pensées. il ne sait pas encore qu'il vaut mieux être battu, parce que généralement les coups ne tuent pas, alors que le travail si et d'une vilaine mort, car lorsqu'on s'en aperçoit il est déjà trop tard. Il pense peu-être ... mais non, le pauvre Kraus, il ne pense rien du tout, c'est seulement son honnêteté stupide de petit employé qui le poursuit jusqu'ici et qui lui fait croire qu'ici c'est comme dans la vie normale, où il est honnête et logique de travailler, et même avantageux, puisque comme chacun sait, plus on travaille, plus on gagne et plus on mange"