Je suis allée à la bibli cette fin de semaine, j'ai l'objet en main! Je termine le livre en cours (une bonne brique par contre!) et en suite je m'y mets!

Comme nous avons plusieurs nouveaux membres, je profite de l'occasion pour les inviter à se joindre à nous pour cette lecture commune!

J'ai lu le résumé et au premier abord ça m'accroche pas plus que ça...mais...il faut parfois s'essayer à des lectures sortant de nos habitudes...donc je me lance...

Une chose importante que j'oubliais de dire, c'est qu'en sortant de ma zone de confort comme dis Toofunky, j'ai fait de très belles découvertes parmi les coups de coeur de divers membres du forum.
Et quelques uns font même partie, de mes meilleurs livres lus à vie.

Et bien voilà...j'ai le livre depuis cet après-midi...y a plus qu'à s'y mettre... ...

Après un départ un peu difficile, je me suis surprise à aimer ça. Moi ! Du Gaétan Soucy !
Je retourne le finir.

J'ai commencé le livre dimanche et il me reste la moitié...je pensais trouver une lecture un peu difficile, mais non...tout se passe très bien...

Le fait que les acteurs n'aient pas de noms et prénoms, colle bien avec le sujet, je trouve...

Un fait à préciser…
J’appréhendais un peu cette lecture ayant déjà fait connaissance avec la plume de l’écrivain québécois, à travers son roman « Music-Hall », que j’avais taxé de pire lecture de ma vie. mea culpa mea maxima culpa
Mais dix années ayant passées, et sachant que j’ai depuis ouvert un peu mon horizon littéraire, je voulais bien tenter une nouvelle approche avec « La petite fille qui aimait trop les allumettes ». Heureusement d’ailleurs. Aujourd’hui je sais que je n’étais tout simplement pas mûre pour lire du Gaétan Soucy. À l’époque j’étais plutôt longue saga ou grande série plume blanche et pas du tout préparée à tout récit noir non fantaisiste, où tout est à saisir entre les lignes, les non-dits et les seconds degrés.

Non pas du tout. Par contre, c'était un retour à la lecture de romans. À une époque je lisais peu de livres travaillant trop et peu de temps pour des loisirs, je me contentais de feuilleter des magazines, journaux et Sélection du Reader Digest.
Je ne m'étais encore jamais frotté à de la littérature noire. Je lisais bien du roman d'horreur, mais ce n'était que fantaisie toute cette hémoglobine bidon comparée au poids et à l'impact que ça peut avoir sur le lecteur, un véritable roman noir dont les personnages sont brisés et souffrent dans un environnement social difficile.
De plus, la plume de Gaétan Soucy est très imagée dans une phonétique bien à lui. Ce qui lui donne un air un peu décalé par rapport à la réalité.
Étant une personne très terre à terre de caractère, ce petit côté "déphasé" ne me rend pas la tâche facile pour apprécier l'oeuvre. C'est d'ailleurs ce qui fait que je suis incapable de_ ou du moins que j'ai beaucoup de difficulté à_ "lire" du Réjean Ducharme.

Pour en revenir à Gaétan Soucy, le fait d'avoir lu pratiquement que des romans noirs depuis 10 ans m'a permis d'être capable de voir plus loin, derrière les mots de l'auteur.

Oui et non.
En fait de Réjean Ducharme, un peu plus récent, mais à peine, je suis passée au travers de "L'Avalée des avalés". Du roman noir dans un langage particulier à l'écrivain. Du roman noir profond dans un langage poétique qui peut facilement être hermétique. En tout cas, le paraître aux yeux des personnes comme moi qui sont loin d'avoir l'âme poétique.
Puis beaucoup plus récemment, j'ai tenté de lire "L'Hiver de force" à quelques reprises, mais j'ai finalement déclaré forfait. Je recommençais tout le temps les mêmes pages et ne me suis jamais rendue plus loin que la cinquantaine de pages. Rien à faire. L'histoire ne m'intéressait pas du tout. Et surtout, je trouve la prose de l'auteur trop 'space' pour moi.

C'est vrai que vu de même c'est plutôt intéressant.