Je n'ai pas lu vos avis encore. Je voudrais terminer ma lecture auparavant, mais j'avance à pas, non pas de tortue, mais plutôt de limace serait plus exact.

Bien que je ne sois pas fan de biographie(s) __met-on un s dans ce cas?__ j'aime lire à l'occasion ce qui relate une part d'histoire. Dans le cas de cette bio, bien que je reconnais une qualité d'écriture à l'auteur, je trouve ce texte un peu lourd par la surenchère de descriptifs, au tout début du moins. Je n'en suis même pas au tiers du livre encore.
Je ne renonce pas toutefois et j'espère pouvoir y trouver plus d'intérêt. J'ai bien hâte de tous vous lire surtout, mais pas tant que je n'ai pas terminé.
Désolée pour ma lenteur extrême.

Je sais Grominou. T'es bien gentille, mais je persévère encore un moment parce que je vis pratiquement toujours un abandon comme un échec. Je sais que je ne devrais pas, mais je suis mal faite pour ça.
Mais ce n'est pas si pénible que ça non plus. J'ai déjà lu bien pire. Là au moins y'a une belle plume et en plus ça raconte une part d'histoire.

C'est déjà pas mal plus intéressant, car je suis au début de l'affaire du collier.
Je continue. Lentement mais sûrement.

Je l'ai terminé depuis quelques jours. Me reste à mettre sur papier mon avis sur le bouquin. Je reviens bientôt.

Moi aussi j'ai hâte.
Peut être qu'il sera aussi dans mon top 3. Je crois que cette année je bats mon nombre de livres lus, et en faisant mon listing, je vais peut être retrouver des super bouquins qui vont passer devant ?

En effet!

Parce que je l'ai déjà lu il n'y a pas si longtemps!

J'ai la mémoire qui flanche,
J'me souviens plus très bien....

Vous connaissez la chanson ?

Pardon, Errant. J'essaierai de retrouver ta critique quand je l'aurai lu.

Au départ, j’avoue que la seule façon de m’intéresser à une biographie c’est par l’Histoire. Donc on oublie les contemporains dans mon cas.

Le choix de Marie-Antoinette avait tout pour me plaire. Malgré tout, j’ai traversé une phase que je qualifierais de platonique durant la lecture du premier quart du récit de Stefan Zweig. Platonique car ni plaisir ni amour ressenti durant les 50 ou 100 premières pages…je ne sais plus trop. Il faut dire que les rois, les reines, c’est assez vague dans l’Histoire du Québec.
Ça réellement démarré pour moi avec l’affaire du collier dont je connaissais vaguement l’histoire ayant déjà vu comme tout le monde, un film ou une émission télé où le fait historique était rapporté plus ou moins bien romancé.

Et… je me suis intéressée à la suite du récit. Belle plume tout de même que celle du sieur Stefan Zweig. Récit bien romancé. Bon dosage sans trop d’emphase, quoique parfois j’ai eu l’impression que l’auteur tellement convaincu par exemple dans les émotions vécues par Marie-Antoinette, qu’il avertit le lecteur de ne surtout pas adhérer à d’autres versions ou vues sur cette partie de l’Histoire. Outre cela, j’ai grandement apprécié de connaître tous les faits et détails entourant l’histoire du collier. Seul petit détail que j’avais retenu de cette histoire auparavant. Mais l’auteur de cette biographie m’a amené plus loin.

J’ai ressenti toute la compassion de l’écrivain pour l’héroïne du récit. Ça fait mouche pour moi. Cela m’a sensibilisé à la vie de cette toute jeune fille trop rapidement éloignée de tous ces repères familiaux et affectifs. C’était une enfant et boum! La voilà reine pratiquement du jour au lendemain, dans un nouveau pays aux mœurs et coutumes bien différentes de son pays natal. On lui demande d’être du jour au lendemain une adulte et une reine en devenir. Difficile pour tout jeune personne, mais encore pis pour elle de nature indépendante et frivole, habituée de n’en faire qu’à sa tête et qui nous apparaît plutôt enfant gâtée. Une bien belle et jeune personne pas du tout préparée pour le rôle qu’elle devait jouer. Un peuple éprouvé qui ne pardonne pas ou plus, aucun soutien familial et amical, ou très rare. Trop peu, trop tard. La loi de l’époque dure et inflexible, déjà soumise à la peur et la corruption. Mais l’Histoire est très souvent cruelle, et l’Homme tout autant. On voit avec notre œil contemporain cette histoire d’un autre siècle, on s’émeut et on compatit légèrement révolté. Et c’est ça le boulot d’écrivain. Merci monsieur Zweig.

Si Martine entretient le suspense, on peux dire que pour grominou c'est tout le contraire!