Ça y est, je débute Anansi Boys ce soir.
Je me demande comment je vais trouver ce livre moi qui ne lis tellement pas de fantasy. Je ne déteste pas une lecture un peu fantaisiste, mais celle là m'apparaît tellement... en bon québécois _"flyé".

Qui vivra, verra !

J'ai aussi bien avancé dans la lecture de Anansi Boy. J'en suis à peu près aux 2/3.

J'ai commencé la lecture un peu comme toi, *ça*....
à me demander pourquoi je lis ce livre. Non c'est pas si pire, mais je ne peux pas dire que j'aime tellement non plus.

J'ai eu du mal à entrer dans le livre mais je dois dire que maintenant je le trouve bien plus interessant.
Parceque, finalement, ces dieux bien campés qui se retrouvent dans le monde des mortels ne sont que des personages secondaires, mais ce sont eux qui tissent l'histoire.
Au fil de la lecture l'intrigue devient plus interessante, commence à déjanter et j'espère que ce rythme va continuer en crescendo, ce qui promet une belle fin!

CConte drolatique et loufoque tout à fait *ça* !

vos etoiles ?

chapitre 12...
carrément jubilatoire, j'y retourne!

Ça va venir Denis avec ma critique quand j'aurai terminé ma lecture.
Tu es tellement plus productif que moi pour écrire tes commentaires sur tes livres. J'aimerais être comme toi.
J'aime tellement pas écrire que je repousse toujours ça au lendemain.
Je procrastine quand il s'agit d'écrire mes commentaires. Il suffit que je commence et que j'écrive la première ligne pour que ça coule tout seul en général, mais faut toujours que je branle dans le manche pour m'y mettre.

J'ai toujours de la difficulté à donner une note globale pour un livre... Je me forcerai pour te faire plaisir, Denis!

J'ai un peu honte car il y a déjà quelques jours que j'ai fini le livre et je n'ai toujours pas mis mes étoiles....

Alors, comme dit Grominou c'est dur de mettre une appréciation globale parfois.
Je dirais que je suis passeé du pour le premier tiers au pour les 2 derniers.

J'avais une vague idée du livre avant de commencer et ce que je lisais n'y correspondait pas vraiment. C'est peut-être pour ça que j'ai eu du mal à y entrer.

En fait je trouve que le déroulement de l'histoire est à l'image du personnage de Charlie. Fade et ballot, il s'enrichie et s'etoffe au fil des pages. Le dénouement est vraiment réjouissant et j'ai lu les les derniers chapitres un grand sourire accroché aux lèvres!

Tu es tellement plus productif que moi pour écrire tes commentaires sur tes livres. J'aimerais être comme toi. " Martine)
Merci ! En général je pars des titres anglais et français et me pose des questions sur leur pertinence et leur difference. J'adore analyser et synthetiser. Je ne sais malheureusement pas créer.

Grominou, tu t'es éclatée !
Lisa, ça fait

Et bien voilà, après quelques mois de retard. Je vous mets en bonne et due forme mon avis et mes étoiles pour le livre de Neil Gaiman, "Anansi boys".




        CRITIQUE


       
Éditions Au Diable Vauvert, Mai 2006
Traduit de l’anglais par Michel Pagel
490 pages, I.S.B.N. 978-2846261067

Distinction :
Prix LOCUS 2006 : MEILLEUR ROMAN DE FANTASY
Prix BRITISH FANTASY 2006
Prix MYTHOPOEIC 2006


<< Si on devait définir Anansi Boys, ce serait une épopée magico-horrifico thrillo-fantastico familiale, même si cela exclut son côté polar et tout son aspect culinaire. Bref, c'est un livre de moi. Et je me suis vraiment amusé en l'écrivant. >> Neil Gaiman

Extrait
<< Je suis Charlie, chante-t-il. Je suis le fils d’Anansi. Écoutez-moi chanter ma chanson. Écoutez ma vie.>>
Il chanta un garçon, un demi-dieu, qui avait été séparé en deux par une vieille femme rancunière. Il chanta son père et il chanta sa mère.
Il chanta les noms et les mots, le jeu de construction sous le réel, les mondes qui composent des mondes, les vérités sous les apparences; il chanta des fins convenables et de justes conclusions pour ceux qui voulaient leur faire du mal, à lui et aux siens.
Il chanta l’univers.
C’était une bonne chanson, et c’était sa chanson. (…)




Charles Nancy dit Gros Charlie a toujours eu une relation difficile avec son flamboyant géniteur. Monsieur Nancy étant tout à l’opposé de son rejeton. Flambeur et original, grandiose personnage, conteur et chanteur, grande gueule et haut en couleurs, à tel point que gêné et écrasé par la trop forte personnalité du papa, Gros Charlie quitte les États-Unis pour l’Angleterre histoire de mettre au minimum, un océan entre eux.

Gros Charlie vit à Londres sa petite vie tranquille et un peu étriquée, bien pépère dans son petit boulot, tout en aspirant à un mariage et une vie de famille paisible auprès de sa douce fiancée. Son train-train quotidien déraille le jour où sa fiancée insiste pour qu’il renoue les liens avec son père et mette fin au silence entre eux, surtout qu’un mariage est une excellente raison de conciliation.

Très réticent à l’idée, mais pliant devant la requête ferme de sa dulcinée, Charlie prend l’avion pour l’Amérique. Dès son arrivée, il apprend le décès de son paternel et qu’on l’attend aux funérailles. Un comité de réception composé d’anciennes voisines de ses parents, lui réserve une soirée bien spéciale où ces vieilles dames lui racontent bien des choses surprenantes, sur son père et sur son enfance. C’est ainsi que Gros Charlie apprend l’existence d’un frère au prénom particulier de Mygal et révélation singulière sur la double personnalité de son papa.
S’en suivra pour Gros Charlie un bouleversement majeur de toute sa vie, fiancée et boulot inclus, lorsqu’il se met à avoir des visions d’un monde parallèle peuplé d’hommes et de femmes moitié humain, moitié animal. Tout un monde fantastique aux trousses de Gros Charlie.



Une saveur agréable de conte africain avec dieux et mythologie pour cette histoire bien particulière de Neil Gaiman. C’est à peu près tout ce qui m’a réellement plus dans cet ouvrage. J’ai de l’humour en littérature… enfin je crois !!! Mais pas tellement de ce genre. Le type facétieux et joueur de tour m’ennuie vite. Et je n’accroche pas tellement au genre magico-fantastico. Certaines scènes par contre m’ont beaucoup plu, tant soit peu que je me laissais envahir par les images de ce conte drôlatique-mystique, où j’avais l’impression d’entendre les tamtams.
Un monde de légende qui m’a étonné par son côté beaucoup plus sérieux, que le monde des humains avec son air totalement loufoque.


          









Cette fiction m’a mis en mémoire une autre du même genre lue il y a quelques années, de Roger Zelazny Le Démon de la farce.
Zelazny qui paraît-il, est très connu des amateurs de ce type de littérature fantaisiste.


       
Éditeur: J’ai Lu                                                  
Collection: S-F N°4614                                                                                                             
France, 1997
Traduit de l’américain par Agnès Girard
Titre original: A farce to be reckoned with
315 pages
I.S.B.N. 978-2290046142                  

Quatrième de couverture :
Tiens, revoilà Azzie ! Le démon à tête de renard qui ne perd jamais une occasion de se faire remarquer... Sa dernière trouvaille ? Monter une pièce de théâtre immorale. Décor : Venise. Époque : la Renaissance. Intrigue : Adam et Eve, version satanique (on peut être bête et méchant, et néanmoins heureux). Alors, tous en scène, que le spectacle commence !
Inutile de préciser que, côté paradis, on voit ça d'un mauvais oeil : ce genre d'idées, ça vous change le cours de l'Histoire comme un rien, et c'est mauvais pour l'image de marque.
Là-dessus, voilà que les dieux grecs font un come-back pour démontrer aux mortels que, de toute façon, bon ou méchant, peu importe : c'est la personnalité qui fait le destin...
Vous parlez d'un micmac ! Déjà le Bien contre le Mal, c'était pas simple, mais là... Non, sans rire, quand on voit ce qui se passe dans les coulisses de l'humanité, pas étonnant que le monde aille de travers !

Mon avis sur cette histoire :
Un amalgame de démons pas trop vilains, d’anges pas si parfait et de tout un tas de vieux Dieux rêvant de faire un come-back, et voilà que tout ce beau monde se fait aller en coulisse pour leur plaisir, une histoire à faire basculer cul par-dessus tête l’humanité.
Une histoire folichonne pour adolescent.
Je ne peux pas dire que j’ai adoré, mais tout de même pas si souffrant puisque je suis allée au bout de ma lecture.
En passant, même si ce bouquin est identifié S-F, c’est carrément de la « fantasy » comme vous l’avez sûrement deviné.

Merci beaucoup tous vos avis mon donnée envie de le lire, je le met dans ma liste :) ! je vous dirait quand je le commence !