La chambre indienne de serge Brussolo pages 283

Au lendemain d’une liaison qui a mal tourné, Sarah, jeune mère célibataire, fuit Los Angeles avec son petit garçon, pour recommencer sa vie dans un hameau du Middle West. Elle ne désire qu’une chose : oublier le père de l’enfant, cet homme qui la terrorise par son comportement prédateur.
Hélas, à peine a-t-elle eu le temps de s’installer que son fils est kidnappé par de mystérieux ravisseurs. Dès lors, parce qu’elle n’a pas réussi à s’intégrer à sa nouvelle communauté, la jeune femme voit les gens du village se retourner contre elle. D’abord victime, Sarah devient le suspect numéro un. Les mauvaises langues vont bon train, et certaines n’hésitent pas à affirmer qu’elle aurait assassiné l’enfant. Le FBI hésite, la presse s’échauffe, le doute s’installe…
Dans une Amérique de névroses et de fantasmes, celle du Sourire noir ou du Chien de minuit, Serge Brussolo installe une fois encore un suspense implacable, terrifiant, comme il en a le secret.
(source le livre de poche)

Après la lecture de votre livre, laissez une critique de quelques lignes accaompagnée d'une note (voir les émoticones) et cette critique sera ajoutée sur le site principale du guide

Moi j'ai lu le grand format paru aux Éditions Du Masque
Collection Grand Format
Imprimé en France pour Hachette Livre, 2000
333 pages
I.S.B.N. 9 -782702 - 479230





Mon appréciation
Sarah Devon est étudiante à l’université de Los Angeles, profitant pleinement des petits plaisirs, excès, tentations et interdits de cette dernière période d’insouciance de la vie.
Une tentation de plus que cette belle brute sombre de Jamy Morissette. Une tentation qui laisse une empreinte marquante dans sa vie et en dessine le nouveau parcours. Par crainte, Sarah part s’enterrer avec son fils de 3 ans Timmy, dans le ranch abandonné de son grand-père. Heaven Ridge n’est pas Los Angeles. Petite ville du Middle West où tous se connaissent et où, l’étranger n’est pas nécessairement le bienvenu même si on est une jeune femme seule et surtout, si on semble ne pas porter trop affection et amour à son enfant. Sarah ne cherche pas à se lier aux habitants du coin qui l’épient avec animosité. Qu’elle leur rend bien d’ailleurs ! Seul son gamin, ce garçon si beau qui semble tellement leur plaire.
Un jour qu’elle et le petit sont venus faire leurs provisions sous l’œil mauvais des villageois, Timmy disparaît. La police locale aidée du FBI, ratissent, questionnent, soupçonnent, mais ne trouvent rien. Sarah est folle de rage. Où étaient-ils tous, ces yeux qui voient tout et dont le hobby principal est de s’épier les uns les autres et principalement Sarah. Tout ces yeux qui suivaient constamment Timmy et elle, soudainement regardaient tous ailleurs.
La chambre indienne, c’est cette cachette creusée pour protéger femmes et enfants contre les attaques indiennes de l’époque. Et si Timmy était caché dans l’une d’elle? À moins que ce soit Jamy qui soit venu prendre l’enfant comme il l’avait promis.

Un roman noir, une ambiance plutôt prenante, une bonne histoire qui manque de profondeur et que l’on suit avec un intérêt mitigé. Dans le même esprit de roman, Bill Pronzini avec ‘Le crime de John Faith’ réussit mieux. Dans ‘La chambre indienne les personnages manquent d’humanisation. Ils sont insuffisamment étoffés, ce qui laisse au lecteur un certain détachement. Malgré tout, le roman de Serge Brussolo demeure un roman noir intéressant au dénouement particulier où les amateurs de cynisme froid, sombre et retors sont servis.

C'est le premier livre de Serge Brussolo que je lis. Il faut dire que je n'apprécie pas particulièrement le genre roman policier.
Je l'ai lu avec plaisir : du suspense, pas trop de descriptions de violence. Par contre, il y a quand même quelques invraisemblances qui m'ont empêchée de rentrer pleinement dans l'intrigue.

Hello "ça" !

Je ne veux pas trop en dire, pour ne pas enlever le suspense à ceux qui ne l'auraient pas encore lu...
Mais, je n'ai pas pu m'empêcher de hocher la tête en lisant certains passages