oui, d'ailleurs je viens de le terminer. Il m'a déçu car l'auteur a poussé trop dans son imagination de la perfection d'un monde parfait. A mon avis, il a oublié plein de détails qui font que je me suis perdue. Il avait pourtant une très bonne critique, c'était un des meilleurs de la SF. Je n'ai peut-être pas compris !!! Ce livre est : le meilleur des mondes d'Aldous HUXLEY

Deux livres québécois lus dans les derniers six mois, et qui pourtant avaient eu d'excellentes critiques à leur sortie:

- Voyage en Irlande avec un parapluie de Louis Gauthier. Le narrateur ne fait que boire et râler tout le long. Finalement il n'y a que le titre de réussi.

- Les Soupes célestes de Jacques Savoie. Moralisateur, invraisemblable, aucune subtilité, tout est souligné à gros trait.

quand un livre me décoit c est parce que je ne suis pas pret a le lire exemple orange mécanique de burgess.Je lai remis dans ma bibliotheque et l ai lu 20 ans plus tard


eleno

En général, je ne suis pas déçue par un livre car je n'ai pas de réelles attentes. Je dirais que plus souvent qu'autrement je n'accroche pas.
Par contre, je peux dire de "Drôle de tendresse" de Miriam Toews qu'il m'a déçu. En fait, comme d'autres avant lui, il ne m'a pas donné le goût d'aller jusqu'au bout. Déçue parce que je m'imaginais qu'il m'enchanterait étant donné qu'il s'était mérité le prix littéraire du gouverneur général de 2004.

J'ai eu beau essayé à quelques reprises, je ne suis jamais arrivée à lire plus d'une cinquantaine de pages.
Pourtant le sujet me semblait intéressant. Va savoir! Il était d'un mortel ennui pour moi.

Il aurait probablement fallu que je persévère malgré tout et qui sait, plus loin...

Je ne l'est pas terminé non plu

et dire qu'elle va en écrire une suite!

le guide: Une suite que je ne lirai certainement pas! Il paraît qu'il y aura aussi un film...

Bonjour à tous: je suis moi aussi tombée dans le piège de " Jonathan Strange et Mr Norrell " de Susanna CLARKE l'an dernier: quelle déception! Un fatras, impossible à lire sans tomber dans le plus profond sommeil. Une histoire totalement invraisemblable. Je lis volontiers du fantastique, mais ce livre-là ce n'est pas du fantastique, ce n'est pas de l'historique, ce n'est pas du romanesque, ce n'est RIEN! Un salmigondis de styles sans aucun lien entre eux, une soi-disant sorcellerie qui ne tient vraiment pas debout, des longueurs à n'en plus finir; bref, une ineptie! Comment peut-on consacrer autant de temps et user autant d'énergie pour sortir un tel bloc ( 842 pages ) d'absurdités! Avec cela, une sournoise mais authentique rancoeur datant de l'époque des guerres napoléoniennes, l'action se déroulant en 1817 ( l'épisode de la flotte virtuelle est un défi au bon sens et une insulte à la marine de tous les pays ) Ah, la littérature anglaise ne peut pas se vanter de cet auteur pire que médiocre.

Tu ne me déçois jamais, " Ca " et tu as bien raison de prendre plusieurs avis, comme on dit en médecine.
Moi, je suis une passionnée et mes opinions sont toujours tranchées: je joue souvent la provocation, pour " tâter le pouls ", décidément, j'ai raté ma vocation!
Voilà la " 4ème de couverure " du bouquin:

" En mélangeant avec témérité la mythologie de la littérature fantastique et la comédie de moeurs à la Jane Austen, Clarke a créé une oeuvre magistrale qui rivalise avec celle de Tolkien " TIME MAGAZINE

" Beaucoup de livres sont écrits pour être lus, certains sont faits pour être étudiés, mais peu d'entre eux parviennent à nous transporter pendant des semaines. Magnifique et original, Jonathan Strange et Mr Norrell appartient à cette dernière catégorie " WASHINGTON POST

Mazette! Ils n'y ont pas été à la petite cuillère!

Il reste la possibilité d'une traduction qui trahisse l'auteur sans le vouloir, je m'empresse de le dire; peut-être faut-il le lire en anglais?

Je le garde malgré tout, si un jour je n'ai rien de plus beau à faire, je m'y remettrai depuis le début, question d'honnêteté intellectuelle.

Lélia.

Moi, ce qui m'intrigue, c'est comment un éditeur a pu investir dans quelque chose qui d'après la plupart d'entre vous est aussi médiocre? Non pas que je doute de votre opinion, loin de là! Mais ça m'amène à penser qu'il faut également jauger les maisons d'édition et pas seulement les auteurs! J'en reviens encore à dire que parfois, il s'agit de fausses représentations. Le nom d'un auteur est vendeur? Parfait! Du moment que l'argent rentre...

Hélas, *Ça*, j'aimerais bien que tu sois complètement dans le champs! Malheureusement, je crois que tu dis vrai dans bien des cas! Sauf qu'il ne faut pas oublier que si certains éditeurs ne sont intéressés que par l'appât du gain, ils ne mettront pas beaucoup de temps avant de se faire une réputation peu payante au bout du compte. Et même si ça reste une préoccupation importante, ça ne l'emporte pas toujours sur la qualité des ouvrages pour bien d'autres éditeurs plus consciencieux et dont le professionnalisme demeure. C'est également vrai que "partir" un nouvel auteur n'est pas payant dans les premiers temps. Beaucoup de travail pour peu d'entrées monétaires. Exemple: Tous les lecteurs qui m'ont parlé après avoir lu Glaces Obscures étaient soit carrément emballés soient extrêmement satisfaits de leur lecture (à moins que ce soit tout simplement des âmes charitables qui voulaient m'encourager! ). Mais les ventes ne roulent pourtant pas de façon extraordinaire pour autant. Je ne suis pas connue donc il est difficile de convaincre les gens de me lire.

C'est triste... Mais je suis tenace!

C'est donc une histoire à suivre...

À +