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Générale
 Le forum du Guide - Critiques de livres : Littérature : Générale
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Grominou2
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Citer Grominou2 Réponsebullet Envoyé : 31 janvier 2018 à 09:28
Terminé Tales of the City de Armistead Maupin. Décevant!
Grominou

Mon blogue de lecture: http://jai-lu.blogspot.ca
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 02 février 2018 à 10:18
Message posté par denis76

Lélia, ton frère aime les livres de collection ? Dis lui d'aller dans les brocantes ! J'ai une 50 aine de vieux livres en bon état grâce aux brocantes !

Etretat : dis lui aussi d'aller à Veules les roses, à côté : pour notre part, nous trouvons cette station balnéaire plus belle qu'Etretat.

Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, Napoléon"
Napoléon admirait Turenne pour ses préparations des combats. Mais Turenne est à mon avis beaucoup plus humain : il a fait des guerres défensives et non offensives.







Bonjour Denis.

Mon frère et moi squattons les brocantes et librairies d'occasions depuis plus de cinquante ans!

Non seulement nous sommes lecteurs, "écrivains", bibliophiles mais aussi bibliothécaires diplômés et professionnels!

Je lui dirai pour Veules les Roses mais il doit connaître car il sillonne la côte et le pays normands depuis des décennies!

Quant à Napoléon, je suis fanatique depuis toujours, c'est génétique du côté de Maman, j'ai été élevée dans le culte de l'"Empereur". C'est affectif, pas raisonné!

Quand nous allons à Waterloo, nous ne montons jamais sur la Butte mais allons nous recueillir au Monument de l'Aigle Blessé!

Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 02 février 2018 à 10:21
Message posté par Grominou2





Oooh Lélia, je suis jalouse de ton exemplaire de L'Aiguille creuse!



Bonjour Grominou.

Oui, c'est une merveille!
Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 02 février 2018 à 10:29
Message posté par Errant2

Fini La curée de Zola

Je sors de cette lecture avec un sentiment vraiment mitigé. D'une part les thèmes de la spéculation, de l'inceste et de la vie dissolue de la haute bourgeoisie m'ont fasciné. La corruption qui permet à Aristide de s'enrichir n'a malheureusement pas disparue; plus subtile peut-être mais les scandales modernes en font foi. Faut croire que la nature humaine comporte ce vice. Comme celui de l'inceste, encore qu'ici il s'agisse de belle-mère et non d'une mère biologique. Reste que cette passion, on la voit naître et s'assumer pour finalement ronger ses protagonistes; Zola nous fait vivre cette aventure avec intensité et subtilité à la fois. Le personnage de Renée notamment est remarquable d'étourderies et la scène où elle prend conscience de la duperie de Saccard est mémorable. L'illustration des mœurs des riches est aussi vivante, incisive, le tout culminant dans le fameux cotillon final.

Par contre la longueur et le nombre incalculable de descriptions plus ou moins pertinentes ont refréné mon enthousiasme! Le détails des tentures du château, l'agencement des pièces des demeures et l'inventaire détaillé du contenu de la serre m'ont ennuyé. Je ne vois pas en quoi cela contribue significativement à l'histoire outre que de permettre à l'auteur d'étaler la qualité de sa plume. Peut-être y a-t-il là une tentative d'impressionner le lecteur en décrivant la magnificence des lieux. Mais au total je suis content d'avoir lu ce livre et je poursuivrai certainement la saga des Rougon-Macquart.














Bonjour Errant.

J'ai lu il y a longtemps le premier tome: "La Fortune des Rougon" de Zola. Je n'en ai pas lu d'autres.

C'est de la grande littérature, un style superbe, mais je trouve comme toi qu'il y a beaucoup de descriptions assez longues. C'était d'ailleurs le style de l'époque,   prends par exemple Balzac ou d'autres du 19ème.

Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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Taffy
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Citer Taffy Réponsebullet Envoyé : 02 février 2018 à 11:39
Lélia, essaie ''Thérèse Raquin'', il y a moins de descriptions, c'est moins long et beaucoup plus passionnant! Par contre c'est noir!
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denis76
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 02 février 2018 à 12:58
ok Lélia
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Errant2
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Citer Errant2 Réponsebullet Envoyé : 04 février 2018 à 12:09
J'ai fini La traversée des sentiments de Michel Tremblay

Troisième opus de « La diaspora des Desrosiers », on retrouve ici principalement Maria qui va prendre des vacances en compagnie de ses deux sœurs et de deux de ses enfants, Nana et Théo. C'est l'occasion pour Nana, du haut de ses douze ans, de mûrir un bon coup au contact ses hôtes et de ses tantes, en découvrant aussi des lectures pour adulte et de mieux comprendre sa mère, elle-même aux prises avec des doutes profonds sur ses capacités maternelles. C'est d'ailleurs un thème fort de ce livre où chaque femme s'interroge là-dessus. Le cadre rural évoque pour Maria et Nana leur Saskatchewan où tout a commencé; nostalgie quand tu nous tient...

Encore une fois Tremblay réussit à aborder des thèmes universels en nous narrant, très simplement mais avec brio, un épisode qui aurait pu être banal dans la vie du clan Desrosiers mais qui, sous sa plume, s'anime comme par enchantement et nous laisse un sourire en coin devant la résilience et le bagout qui semblent innés dans cette famille. En prime il introduit une très légère touche de fantastique qui surprend mais s'intègre bien tellement elle est discrète; peut-être est-ce un prélude qui se développera dans les épisodes suivants? Cela ne me fera qu'un autre prétexte pour poursuivre cette charmante saga.



Tant qu'on a pas aimé un animal, une partie de l'âme... reste endormie - Anatole France
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 05:46
BONJOUR A TOUS!

Voici une série d'avis sur mes récentes lectures:


8. « Incident au Carrefour » (Titre anglais : « Incident at the Corner » de Charlotte ARMSTRONG (Traduit de l'anglais par Christophe CLARO) , au FLEUVE NOIR, 1993, 122 pages.

Résumé :

Un simple incident « au carrefour » prend d'énormes proportions, comme la rumeur qui enfle ainsi qu'une vague.

Au départ, un homme d'âge mûr, qui remplit son temps de pensionné en prestant quelques heures comme surveillant du carrefour face à une école, protégeant ainsi les enfants lors de leur sortie.

Une femme arrive en voiture et roule sur la bordure du trottoir. Elle est immédiatement sanctionnée par le pointilleux surveillant. Elle se trouve occuper une fonction de direction dans ladite école. L'affaire se complique, la dame prenant très mal le fait de se faire épingler ainsi par un « subalterne ».

Un couple mystérieux ajoute une complication supplémentaire à l'intrigue et la vie de l'honnête surveillant bascule en un instant...


Mon avis :

Encore une « perle » pêchée dans mon recueil d'inédits d'où sortait déjà : « Le Mystère de Big Bow » dont j'ai publié l'avis récemment.

On ne présente plus Charlotte ARMSTRONG, ses romans sont célébrissimes et ont donné lieu à des adaptations cinématographiques qui font référence au niveau du film noir.

Ce court roman a servi de base de scénario à HITCHCOCK lui-même, pour sa série télévisée devenue légendaire.

C'est une excellente histoire, sans aucun crime, uniquement basée sur la psychologie des différents personnages et leurs réactions très diverses.

Toute une famille est dépeinte, à un moment bien précis de leur vie. C'est une étude, tout en nuances sur une certaine société, ses mœurs, ses tabous, ses faiblesses et ses grandeurs. Sur l'ironie du sort aussi, qui peut, à partir d'une simple coïncidence, faire plonger une destinée pour un motif somme toute futile !



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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 06:57
9.« Am Stram Gram... » (Titre anglais : « Eeny Meeny » de M.J. ARLIDGE (Traduit de l'anglais par Elodie LEPLAT), Editions Les Escales, 2015, 364 pages.

Résumé de l'éditeur :

Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d'une piscine vide dont il est impossible de s'échapper. À côté d'eux, un pistolet chargé d'une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message: "Vous devez tuer pour vivre." Les jours passent, la faim et la soif s'intensifient, l'angoisse monte. Jusqu'à l'issue fatale.

Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n'avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire.

Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe.

Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.


Mon avis :


Tout simplement effroyable !

Un thriller très dur et impitoyable.

Un style rigoureux, précis et tranchant comme un scalpel.

Des personnages parfaitement décrits et toute l'horreur d'un choix abominable. Tuer ou mourir, dilemme aussi ancien que l'humanité, mais cette fois présenté avec une perversité peu courante !

Ce serait « criminel » de dévoiler l'intrigue !

On avance pas à pas, chapitre après chapitre, dans une parfaite cohérence et un accroissement du suspens et de l'épouvante !

La fin laisse sans voix !

Un excellent roman pour les amateurs de noir d'encre !
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 07:18
10.« Le Piège du Silence » (Titre anglais : « The Back Road ») de Rachel ABBOTT (Traduit de l'anglais par Muriel LEVET), chez BELFOND NOIR, 2015, 438 pages.


Résumé de l'éditeur :

Un terrible accident, une adolescente laissée pour morte, et tous les secrets d'un village explosent au grand jour. Un polar à l'anglaise par une nouvelle venue, digne héritière de P. D. James.

La petite ville de Little Melham se réveille en plein drame : Abby, quatorze ans, a été retrouvée dans un état critique au bord de la route, apparemment victime d'un chauffard. Que faisait-elle là au petit matin ? Fuyait-elle quelque chose ? Quelqu'un ?

Pour tous, c'est une véritable onde de choc. Et pour Ellie en particulier. Cette jeune mère de famille redoute que l'accident la force à des révélations dangereuses. Car son mari et elle étaient eux aussi sur cette route la nuit du drame. Mais pas ensemble...

Qu'est-il arrivé cette nuit-là ? Bientôt, les habitants passent de témoins à suspects. Et Tom, ancien flic, en est intimement persuadé : il ne s'agit pas seulement d'un tragique accident.

Amis d'hier, voisins de toujours, nouveaux ennemis... Une chose est sûre, à Little Melham, tout le monde a quelque chose à cacher.



Mon avis :

Un vrai chef-d’œuvre du genre !

Voilà un excellent roman, mené de main de maître !

Lors d'une nuit noire dans tous les sens du terme, une série de coïncidences funestes plongent tout un village dans le drame.

S'ensuit un enchevêtrement d'histoires particulières qui, toutes, sont reliées à ce terrible accident.

Des secrets profondément enfouis refont brutalement surface, déstabilisant des personnes qui menaient, jusque-là des vies qui paraissaient sans histoires.

Personne ne sortira indemne de cette tragédie.

Un style de qualité, une fine analyse de la psychologie des protagonistes, du suspens et un questionnement permanents jusqu'à la toute fin, totalement imprévue !

Une totale réussite !











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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 07:50
11.« Waterloo Necropolis » (Titre anglais : Fallen Grace ») de Mary HOOPER (Traduit de l'anglais par Fanny LADD et Patricia DUEZ), Editions des Grandes Personnes, 2011, 314 pages.


VOUS TROUVEREZ CET AVIS DE LECTURE DANS LA SECTION "CRITIQUES".
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 12:30
12.« Une Étrange Histoire d'Amour » ( Titre italien : « Una Strana Storia d'Amore ») de Luigi GUARNIERI, (Traduit de l'italien par Eva DUCA et Marguerite POZZOLI), Actes Sud, 2012, 224 pages.


Résumé de l'éditeur :

Un jour de septembre 1853, un inconnu d'une vingtaine d'années se présente chez Robert et Clara Schumann, à Düsseldorf. Il souhaite des conseils, et leur faire entendre une sonate de sa composition. L'inconnu s'appelle Johannes Brahms et, à partir de ce jour, la vie des trois musiciens sera transformée par cette rencontre.

Robert Schumann, déjà guetté par la folie, et qui entrera deux ans plus tard dans un hôpital psychiatrique pour ne plus en sortir, voit en lui son digne continuateur ; Johannes considère Robert à la fois comme un maître, un guide et un père.

Et entre le jeune musicien et Clara Wieck naît une histoire d'amour, longue et tourmentée, qui ne prendra fin qu'à la mort de Clara. Quarante-trois ans plus tard, dans une longue lettre, Brahms, de retour des funérailles de Clara, évoque ces années de fièvre et livre les secrets de cette étrange relation à trois.

Avec son talent de romancier doublé de profondes connaissances documentaires, Guarnieri nous propose ainsi une nouvelle et passionnante lecture des sentiments - amitié, amour, passion créatrice, voire goût de l'autodestruction - qui ont uni ces trois musiciens hors norme.


Mon avis :


J'ai lu d'une traite ce très beau roman inspiré d'une histoire vraie.

J'aime énormément la musique classique, j'en écoute tous les soirs.

C'est ce qui m'a attirée vers ce livre.

Très bien traduit, c'est un récit d'une grande précision et d'un très beau style.

L'histoire réelle et tragique de trois musiciens d'exception, qui retrace leurs luttes quotidiennes et leurs amours contrariées.

La personnalité de Robert Schumann se détache, hallucinante, sur toute la trame du récit. Sa terrifiante maladie mentale projette une ombre funèbre sur la vie de sa femme – idolâtrée – et de son meilleur ami et cependant rival en amour comme en musique.

Le texte est présenté sous forme d'une longue lettre – imaginaire – écrite à l'annonce de la mort de Clara par Brahms, dont c'était l'amour de sa vie. Dans cette épître posthume à sa bien-aimée, tous les sentiments bouillonnant dans le cœur du jeune Johannes se révèlent sans fard, même s'ils sont écrits par celui-ci devenu vieux.

C'est une immersion saisissante dans une époque révolue et dans une Allemagne romantique, aux lieux enchanteurs comme Wiesbaden, la « Nice du Nord » l'une des plus anciennes villes thermales d'Europe, aux 26 sources d'eau chaude !

Outre le récit de ces tristes mais glorieuses destinées, l'auteur nous fait entrer dans l'univers musical des trois personnages de ce drame.

Il a le don de nous faire comprendre les subtilités de leur art, même si, comme moi, nous n'y connaissons pas grand-chose.

Quand j'écoute du Brahms et du Schumann, dorénavant, je perçois mieux la déchirante beauté de leur musique, dominée par la belle et noble figure de Clara qui la leur inspira.
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 13:05
13.« Plan de Table » (Titre anglais : « Seating Arrangements ») de Maggie SHIPSTEAD, (Traduit de l'anglais - États-Unis - par Michelle HERPE-VOSLINSKY), aux éditions 10/18, 2014, 455 pages.


Résumé de l'éditeur :

Brillante, impertinente et jubilatoire, une comédie de moeurs grinçante sur une île très select de Nouvelle-Angleterre, le tableau aussi émouvant que désopilant d'une upper class américaine engoncée dans ses codes et ses certitudes.

C'est l'événement de la saison sur l'île de Waskeke : Daphnée, l'aînée des Van Meter, se marie ! Mais alors que famille et amis sont en effervescence, son père, lui, arbore une mine maussade.
Pour Winn, banquier désabusé de cinquante-neuf ans, passe encore de voir sa fille très enceinte s'afficher en robe virginale, de supporter les commentaires gras des cousins de province et les discours éméchés de sa belle-soeur. Passe encore qu'une fuite de homard sème la panique et qu'une baleine choisisse précisément ce week-end pour venir s'échouer sur la plage. Passe enfin que son éducation toute protestante l'empêche de goûter aux appas de la jeune Agatha, demoiselle d'honneur particulièrement accorte.
Non. Le vrai scandale pour Win, cette obsession qui hante ses nuits, se résume à une seule question : pourquoi les portes du Pequod, le club le plus huppé de l'île, ce sanctuaire des âmes bien nées, lui restent-elles désespérément closes ?

Plus que deux jours à tenir et ce mariage sera de l'histoire ancienne...


Mon avis :

Un excellent roman, au style irréprochable, vif et percutant !

Ce qui pourrait sembler d'une grande banalité, un père livré aux affres du doute et de l'inquiétude à la veille du mariage de sa fille, devient, grâce au talent impertinent et subtil de l'auteure, une très belle histoire, pleine d'émotion et d'humour !

Les décors et les personnages sont dessinés de main de maître ; on entre de plain-pied dans cet univers à la fois luxueux et déjanté.

Nul trait caricatural cependant, mais une tendresse retenue pour les parents, leurs grands enfants, les divers membres des deux familles et leurs amis.

La chasse au homard est un vrai morceau d'anthologie, plein d'empathie pour le monde animal, ainsi que la grandiose description de la baleine échouée ! Quel symbole !

Au fur et à mesure que l'histoire se déroule, on sent monter une tension et l'on craint que la comédie tourne au drame !

Pas une seconde d'ennui, de rebondissements en rebondissements, jusqu'à la fin, belle, émouvante, sobre et rééquilibrant tout le récit.

Naissance d'une grande écrivaine, pourvu qu'elle continue dans cette voie !


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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 13 février 2018 à 13:42
14.. « L’Étrange Suicide dans une Fiat rouge à faible kilométrage » (Titre anglais : « The Herring Seller's Apprentice ») de L.C. TYLER (Traduit de l'anglais par Julie SIBONY), chez Pocket, 2013,272 pages.

Résumé de l'éditeur :

On n’est jamais mieux servi que par soi-même. Lorsque son ex-femme, Géraldine, disparaît, Ethelred décide de mettre à profit ses talents de détective pour la retrouver.

Petit problème : les connaissances en criminalité d’Ethelred, écrivain professionnel, proviennent de romans policiers tout droit sortis de son imagination qui, depuis un moment, s’est, elle aussi, volatilisée.

Quoi de mieux, pour retrouver l’inspiration, qu’une enquête grandeur nature ? De fausses pistes en révélations renversantes, la réalité dépasse de loin la fiction…


Mon avis :

C'est la mode, depuis un certain temps, de ces titres à rallonge qui peuvent révéler les textes les meilleurs comme les pires.

Celui-ci est une déception. Un roman gentillet, sans plus. On sent un réel vouloir de bien faire, mais une grande maladresse à l'exécution. Le style est banal et sans relief.

L'idée n'est pas mauvaise au départ et, comme souvent, j'étais attirée par le fait que le roman met en scène un écrivain (de polars qui plus est) !

Celui-ci peine à retrouver sa veine et c'est malheureusement aussi le cas de l'auteur : une mise en abyme, en quelque sorte. On n'arrive pas à s'intéresser à son héros, cet être falot qui pratique l'auto-apitoiement !

Le personnage le plus convaincant est sans nul doute l'éditrice, une sorte de dragon femelle au caractère bien trempé et à l'humour ravageur. Mais là, hélas, on frise la caricature.

Le corps de l'ex-femme de l'auteur, Ethelred (rien que ce prénom!) est retrouvé dans un lieu désert et d'autre part, sa « fiat rouge à faible kilométrage ».

La police conclut d'abord au suicide, mais peu à peu à un meurtre, avec l'ex-mari en ligne de mire. S'ensuivent alors une série d'événements peu vraisemblables et une course-poursuite assez incohérente!

L'histoire en elle-même est filandreuse et ne débouche sur rien de bien concret, dans le dessein trop évident d'amener une suite que je ne lirai certainement pas !
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 16 février 2018 à 13:31
BONJOUR OU BONSOIR A TOUS!


Voci deux avis de lecture tout récents:


15.« Mais je fais quoi du corps ? » d'Olivier GRAY, Editions du Masque, 2015,301 pages.

Résumé de l'éditeur :

Alors que Fitz s'apprête, enfin, à présenter une petite amie crédible à ses parents, il reçoit un appel d'un de ses clients VIP, le politicien en vue Georges Venard. Ce dernier a besoin de « soleil », et vite, et exige d'être livré à domicile.

Devant l'appât du gain, Fitz plaque sa famille et ses bonnes résolutions et fonce chez Venard… pour trouver porte close et son portable sur répondeur. Le lendemain matin, Venard fait la une de toute la presse : il a été retrouvé mort chez lui et l'enquête conclut au suicide.

Pourquoi alors le doute s'instille-t-il dans l'esprit de Fitz ? Pourquoi son appartement est-il visité en son absence et se retrouve-t-il bientôt avec des tueurs à ses trousses ? Et cet homme énigmatique que Fitz a croisé dans l'escalier en se rendant chez le politicien, pourrait-il avoir un rapport avec la mort de Venard ? Fitz aura bien besoin du secours de ses amis de toujours, Deborah et Moussah, pour se sortir de cette sombre affaire.



Mon avis :

Rien de bien fameux dans ce petit polar. Les Éditions du Masque ne sont plus ce qu'elles étaient, dixit une vieille lectrice comme moi ! Heureusement, il est publié sous l'appellation « contemporain » ce qui explique bien des choses à défaut de les justifier.

Le style n'est pas mauvais, rien à dire de ce côté-là. L'histoire se déroule sur un rythme rapide et les rebondissements se suivent et ne se ressemblent pas ! Ceci compensant le manque évident d'originalité du thème.

Beaucoup de gros clichés et de clins d’œil outranciers : rien ne manque : les Noirs des banlieues, la société riche et corrompue, les braves parents - des benêts provinciaux - des femmes superbes et vénéneuses, et bien entendu, le « hacker » de service !

C'est le troisième numéro de cette série dont le héros se nomme John-Fitzgerald DUMONT, communément appelé « Fitz ».

L'auteur a obtenu le prix du premier roman policier du festival du film policier de Beaune en 2012 et ce roman-ci a été sélectionné pour le prix Cognac et le prix Landerneau.

Voilà qui en dit long sur la misère d'une certaine littérature actuelle !

Cela doit être une question de génération, mais je trouve choquant qu'un dealer de cocaïne qui deale par pure paresse et le reconnaît cyniquement, soit considéré comme un héros qui se prélasse en vêtements et en chaussures dont il cite obligeamment les marques.

Sans compter les soins de beauté raffinés. A qui fera-t-on croire que l'on pense à s'enduire de crème réparatrice au milieu de telles échauffourées ? C'est ce que l'auteur prend pour de l'humour, je suppose ?

Pour ceux qui aiment l'action sans la réflexion !


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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 16 février 2018 à 13:34

16. « De l'autre côté des montagnes » (Titre anglais: « The Underworld ») de Kevin CANTY (Traduit de l'américain par Anne DAMOUR), chez Albin MICHEL, 2018,258 pages.


Résumé de l'éditeur :

1972, Silverton, petite ville du nord-ouest des Etats-Unis. La mine d'argent fournit du travail aux hommes, régit la vie des familles et domine les existences. Certains se résignent à une vie de rude labeur, d'autres ne rêvent que d'échapper à ce destin.

Mais lorsqu'une catastrophe survient à la mine, coûtant la vie à des dizaines d'hommes, c'est toute une communauté qui est frappée par une onde de choc et de chagrin.

A la manière de Russell Banks dans De beaux lendemains, Kevin Canty s'attache aux conséquences de cette tragédie sur des hommes et des femmes qui, malgré tout, ne perdent pas espoir.

Comme Jordan, qui se retrouve désormais seule pour élever ses jumelles, ou David, forcé de renoncer à ses études après la mort de son frère. Quant à Ann, qui voulait à tout prix un enfant, la voici à vingt-deux ans dépossédée de sa vie.

Et pour Lyle, l'un des rescapés, l'existence prend soudain un autre sens. S'inspirant d'un fait réel, Kevin Canty saisit ces destins à la perfection et fait revivre toute une époque, nous offrant des pages débordantes d'humanité.


Mon avis :

Je remercie BABELIO et les éditions Albin MICHEL pour ce livre reçu dans le cadre de « Masse critique ».

Si le style, quoique banal, peut être qualifié de correct, et si le roman se lit vite et aisément, il est difficile, sinon impossible de trouver un intérêt quelconque à ce récit sans saveur et sans relief.

Le sujet est porteur, cependant, et basé sur un fait réel. Un épouvantable accident minier et 91 hommes pris au piège, qui, tous, décéderont. Il y avait certainement moyen d'écrire, là-dessus, une histoire captivante, émouvante, pleine de suspens...

Malheureusement, rien de tout cela ici. Les faits sont décrits hâtivement et sans émotion. Que ce soit la réaction des familles des victimes ou le combat des deux seuls mineurs qui ont trouvé une issue et sont prisonniers d'un puits pendant deux semaines, tout est raconté sur le même ton plein d'ennui et sans compassion réelle.

Beaucoup de détails inutiles et sordides sont en revanche assez développés : les mœurs de ces habitants, que l'auteur décrit comme des citoyens de seconde zone, dont les seuls passe-temps, dès qu'ils ont fini de travailler, sont le sexe et l'alcool !

Quelques personnages sortent de l'ombre et sont dépeints, eux aussi, comme de pauvres hères : pas d'empathie non plus envers eux, une sorte de compte-rendu froid et terne de misères sociales, familiales, sentimentales, économiques et financières...
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 17 février 2018 à 00:37
«La moralité moderne veut que l'on accepte les normes de son époque. Qu'un homme cultivé puisse les accepter me semble la pire des immoralités.»
Oscar WILDE
Lélia, peux-tu m'expliquer cette citation, je ne la comprends pas. Connaissant un peu le personnage, est-ce une boutade ? Comment est-elle tournée?
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Lélia
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 18 février 2018 à 07:14
Message posté par denis76

«La moralité moderne veut que l'on accepte les normes de son époque. Qu'un homme cultivé puisse les accepter me semble la pire des immoralités.»
Oscar WILDE
Lélia, peux-tu m'expliquer cette citation, je ne la comprends pas. Connaissant un peu le personnage, est-ce une boutade ? Comment est-elle tournée?


BONJOUR DENIS. TE L'EXPLIQUER JE NE LE PEUX PAS. SEUL WILDE LE POURRAIT! MAIS JE LA "RESSENS" ET L'AI FAITE MIENNE. FAUT DIRE QUE JE SUIS UNE VIEILLE REACTIONNAIRE MILITANTE ET C'EST DANS CE SENS-LA QUE JE M'EN SUIS EMPAREE.
Respecter la tradition c'est nourrir la flamme, ce n'est pas vénérer la cendre! Gustav MAHLER
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denis76
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Citer denis76 Réponsebullet Envoyé : 18 février 2018 à 07:15
Lettres nouvelles __ Edme BOURSAULT.

Edme Boursault est un écrivain intéressant. Côtoyant les grands de la Cour du roi soleil, il nous plonge, par ses lettres, dans le style ampoulé, grandiloquent, prudent, mais surtout plaideur et flatteur de ces gens-là.
.
Evidemment, il faut s'habituer au vieux "françois" de la fin du XVIIè siècle. Cependant, les anecdotes sont croustillantes, bien que moralisatrices, respectueuses bien que réellement dites, même si elles sont noyées dans les circonvolutions de l'écriture d'époque.
.
Par delà l'écriture aux académiciens, aux acteurs de théâtre, aux évêques, aux grandes dames, aux ducs et aux princes, et même au ministre Louvois, appuyée par des fables inspirées d'Esope, les références à Louis le Grand, Turenne, Molière, Corneille, Racine ou à Rabelais, m'ont permis de m'interroger d'abord sur la carrière de Boursault, puis sur l'état de la France en cette fin de Grand Siècle.

La carrière de Boursault n'a pas réussi à passer à la postérité.
Obnubilé par Esope, fabuliste grec de l'antiquité, il a modernisé plusieurs de ses fables, et écrit deux pièces qui eurent un succès modéré, car, malheureusement pour lui, Jean de la Fontaine avait repris Esope avant lui.
De plus, comme Boursault a placé plusieurs fables dans ses lettres, j'ai observé que, par rapport à La Fontaine, ses chutes manquent de "tonus", qui est quand même l'objet d'une fable. Il en est de même pour ses pièces de théâtre qui, paraît-il, sont très bien construites, mais manquent de "fil rouge" comparées à celles de Molière, Corneille ou Racine. Cependant, il a compris, avec Germanicus, que la Cour souhaitait se plonger dans la Grèce et la Rome antiques, et sa pièce eut un certain succès.

L'état de la France en cette fin de grand siècle.
Boursault flatte à qui mieux mieux presque tout le monde dans ses lettres, mais surtout Louis le Grand, qu'il considère comme le plus grand monarque de tous les temps, car non seulement ses manières étaient exquises, mais surtout, il aurait pu dominer l'Europe bien qu'il ne le fit pas.
Qu'en est-il ? En fait, Louis se bat sur tous les fronts : Pays-Bas, Espagne, Italie et Allemagne. Et il a eu fort à faire avec Guillaume III d'Orange (de là vient la couleur orange qu'arborent fièrement les Hollandais ), homme intelligent et conquérant, qui a terminé roi d'Angleterre !
Boursault, dans plusieurs de ses lettres, rend hommage au grand roi qui prit cent villes, qui conquit Mons.
Mais Louis a peu gagné de territoire durant son règne, du fait de :
1 ) la protection d'immenses frontières sur quatre fronts belliqueux, et
2 ) bien qu'avec Turenne, Louvois, Colbert et Vauban, il ait une armée très puissante, des alliances se créèrent contre lui, et il dû rendre une grande partie de ses conquêtes.
3 ) Enfin, il est bien possible qu'à la fin de sa vie, Louis cherchait à préserver la paix en Europe.
.
Donc, un livre à l'écriture, je dirai "particulière", mais qui, par les question contextuelles qu'on se pose, nous permet d'en apprendre encore plus.
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Citer Lélia Réponsebullet Envoyé : 18 février 2018 à 07:19
BONJOUR A TOUS. VOICI UN NOUVEL AVIS DE LECTURE:


17. « Un Secret n'est jamais bien gardé » (Titre italien : « Un segreto non e per sempre ») d'Alessia GAZZOLA (Traduit de l’italien par Anaïs BOKOBZA), aux Presses de la Cité, 2013, 370 pages.

Résumé de l'éditeur :

Si, aux yeux de la plupart des gens, Alice Allevi est une fille maladroite au coeur d'artichaut, pour l'inspecteur Calligaris, elle est surtout une enquêtrice hors pair. C'est donc sans hésiter qu'il lui confie une nouvelle affaire. 

Konrad Azais, écrivain de renom, a été retrouvé mort à son domicile. Quelque temps auparavant, l'homme avait adressé à ses enfants une lettre leur annonçant qu'il comptait les déshériter au profit d'une inconnue. Ses ayants droit l'auraient-ils éliminé avant que sa fortune ne leur échappe ?

Convaincu que la personnalité solaire d'Alice aidera les langues à se délier, Calligaris l'envoie sur le terrain interroger les proches de la victime. Prenant son rôle très à coeur, la jeune femme se plonge corps et âme dans cette affaire, et dans l'oeuvre d'Azais. 

Elle ne tarde pas à découvrir que celui-ci entretenait des relations complexes avec feu Olivier Volange, son meilleur ami de jeunesse et écrivain raté...



Mon avis:


Un roman qui m'a beaucoup plu pendant plus de la moitié de ma lecture.
Le style est bon, clair, précis, agréable et documenté. Même si l'auteure est médecin légiste, pas de descriptions écœurantes comme dans certains romans, juste ce qu'il faut pour la compréhension de l'intrigue. Aucune scène de copulation sauvage, non plus ! Comme si souvent et si mal à propos dans certains romans aussi !

L'histoire est intéressante et originale.
Pas de rebondissements spectaculaires, ce n'est pas un suspens, mais une longue enquête qui fouille les corps (Alice, l'héroïne, est interne en dernière année de médecine légale à Rome) mais aussi les cœurs.

Malheureusement, l'intrigue, déjà assez complexe, s'enchevêtre inutilement dans une sorte de labyrinthe à partir d'un carrefour du récit. Apparemment, l'auteure a voulu tirer en longueur son histoire, en y ajoutant des péripéties inutiles.

Le récit aurait gagné en qualité et en clarté si Alessia GAZZOLA avait mieux développé tous les éléments déjà en place dès le début. Quelques personnages secondaires alourdissent encore l'ensemble, sans compter ses maladroites incursions dans les histoires d'amour compliquées de l'héroïne.

C'est ce que j'appelle un ratage et c'est dommage, parce que le potentiel y était.
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