J'ai fini , un peu avant Noel, le 5e tome de la saga "Les princes d'Ambre" de Zelazny. C'est gigantesque comme épopée et je vous en donnerai une impression globale lorsque j'aurai terminé le tout. Pour l'instant je reprend mon souffle en passant à d'autres genres.

Terminé A Walk in the Woods (Promenons-nous dans les bois) de Bill Bryson. C'est un récit de voyage où il raconte ses expéditions le long du sentier des Appalaches, qui court tout le long de la côte est des États-Unis. Très drôle, avec d'intéressantes réflexions sur le confort, la solitude, la Nature, et aussi des passages instructifs sur la géologie, les animaux, les plantes.

D'ailleurs ces deux séries sont très bonnes aussi!

Avouons que ce sont des lectures faciles et on se fait facilement happer par les intrigues et tous ces personnages tortueux. Une fois de temps en temps ça fait du bien! Mais ne lire que cela je me lasserais assez vite.

Du Nature Writing, oui je pense que cela peut en faire partie.

Oui et presque tout vu "Le trône de fer" en prime!

92. « Le Secret d'Edwin STRAFFORD » (Titre anglais : "Past Caring") de Robert GODDARD, (Traduit de l'anglais par Catherine ORSO-COCHARD), paru en 1986 et réédité au Livre de Poche, en 2014, 730 pages.

L'auteur :

Robert GODDARD est né en 1954 en Angleterre. Journaliste, enseignant puis proviseur, il décider de se consacrer entièrement à l'écriture au milieu des années 1980. Longtemps souterraine, son oeuvre a été redécouverte à partir de 1990 en Angleterre et aux Etats-Unis où elle connaît un succès sans précédent. Prix Edgar-Allan POE 2011 pour la meilleure parution en livre de poche. Il est l'auteur d'une trentaine de romans historiques ou à énigme.

Résumé de l'éditeur:


1977 : Martin Radford, jeune historien londonien dont la carrière universitaire a été brisée par un scandale, arrive sur l'île de Madère. Il y rencontre Leo Sellick, un millionnaire sud-américain, qui habite une superbe villa, naguère propriété du mystérieux Edwin Strafford, mort en 1951. Homme politique de premier ordre, promis à un brillant avenir, Edwin Strafford a été en 1908, à l'âge de 32 ans, ministre de l'intérieur du cabinet Asquith, aux côtés de Lloyd George et de Churchill, avant de démissionner brutalement en 1910 et de quitter la vie politique sans explication aucune pour disparaître dans l'anonymat.

Les raisons de cette rupture inexplicable sont elles dans le manuscrit de ses mémoires, retrouvé dans la villa ? La lecture passionnée qu'en fait Martin pose beaucoup plus de questions qu'elle ne donne de réponses. En particulier sur le rôle d'Elizabeth, une jeune suffragette, ces militantes activistes qui revendiquaient le droit de vote pour les femmes dans un Royaume-Uni très conservateur, avec qui Strafford a vécu une histoire d'amour passionnée.

Fasciné par les énigmes qui jalonnent le destin de Srafford, Leo Sellick propose à Martin de le rémunérer pour éclaircir cette étrange affaire. Mais alors que son enquête progresse, Martin va vite comprendre que cette histoire est loin d'être finie, et que, dans l'ombre, beaucoup ont encore intérêt à ce que le voile ne se lève jamais sur le secret d'Edwin Strafford...


Mon avis :

Un roman parfaitement rédigé et tout bonnement passionnant mais à l'intrigue complexe et au récit qu'il ne faut pas lâcher, sous peine de perdre le fil.

En effet, l'auteur se livre à une reconstitution parfaite du point de vue historique mais emmêle volontairement les événements, passant d'une période à l'autre.

L'historien, héros malheureux de l'histoire, se sent irrésistiblement attiré par cet Edwin Strafford, jusqu'à s'identifier à lui. En effet, le destin de chacun d'entre eux recèle d'étranges similitudes.

Ce n'est pas un thriller mais un roman à énigme, de la même veine que le célèbre « Quinconce » de Palliser, et digne, comme ce dernier, de la grande tradition des romans anglais du 19ème et du début du 20ème siècles.

Très sombre, comme il se doit, dans des décors tour à tour illuminés par le soleil de Madère et obscurcis par la froide nuit de la campagne anglaise, décors superbement décrits et très évocateurs.

Les personnages sont inoubliables, dominés par la figure d'une femme extraordinaire. Aucun manichéisme : le noir et le blanc s'entremêlent à chaque instant, tous portant en eux le poids du passé - comme le dit si bien le titre anglais -.

Surplombant les drames individuels, la grande fresque de plusieurs conflits sanglants: de la Seconde Guerre des Boers à celle de 40 – 45, en passant par la Grande Guerre de 14 – 18, est brossée à larges traits, sans jamais prendre le pas sur le déroulement de l'histoire mais en y ajoutant une grandeur tragique...

C'est la trilogie de Guy Gavriel Kay, La Tapisserie de Fionavar.

Heu... Moi, les classifications! C'est un groupe de jeunes de notre monde qui se retrouvent dans un monde parallèle où la magie existe, et je me souviens que plusieurs mythologies s'y entremêlent: viking, grecque, arthurienne, etc.

@ Taffy Ces deux séries sont complètement différentes. Le "Trône" est énorme, complexe, avec une multitude de personnages et des complots à perdre confiance dans la race humaine.

Quant à "L'assassin" c'est beaucoup plus facile à lire, plus linéaire, mais l'univers imaginé a un charme indescriptible qui a ravi une multitude de lecteurs.

@ Grominou Merci pour la référence, je n'avais jamais entendu parler de Kay, un Canadien en plus, encore un auteur à ajouter à ma LAL!

Merci pour ta réponse errant.
Est-ce que la traduction française ta posé problème lors de ta lecture? J'ai lu beaucoup d'avis qui disaient que l'écriture était lourde et ''vieux'', bref que le traducteur n'a pas bien fait ça job.
Mais je penses que le traducteur à été changé à partir du tome 4 ou 5 (je parle des intégrale).

J'aimerai bien lire l'assassin, mais les éditions française n'ont pas tenues compte des tomes originaux, ils ont fait un différent coupage. Seul le premier est l'équivalent du premier tome.
Je sais, ce n'est qu'un détail, mais ça m'énerve.

P-e que je commencerai le premier en français et les 2 autres en anglais...