Geisha sort cette semaine dans les cinémas du Québec.

Synopsis : Une petite fille est vendue dès l'âge de neuf ans à une maison close dans le Japon des années trente. Devenue adulte, la jeune femme deviendra l'une des geishas les plus prisées par les hommes de la haute société.

Quelqu'un a lu le roman d'Arthur Golden?

Pareil

Je crois que je vais aller voir le film avant de le lire

Le film sort en France le 1er mars 2006 sous le titre Mémoires d'une Geisha

Je vais aller le voir dès sa sortie car j'ai adoré le roman

À part que le roman d'Arthur Golden, il existe quatre autres auteurs intéressants qui décrivent le monde mystérieux des geishas. Ils sont différents de Golden, parce que ce ne sont pas des romans, mais des témoignages.

Geisha de Liza C. Dalby
Jeune ethnologue américaine, elle est la seule femme non japonaise a avoir été acceptée pendant un an parmi les geishas de Kyoto. Devenue elle-même geisha sous le nom de Ichigiku, elle a vécu dans l’intimité de leur communauté, a été initiée à leurs gestes et à leurs rituels, a partagé leur vie quotidienne.

Les geishas, ou, Le monde des fleurs et des saules de Robert Guillain
Ayant vécu quarante ans en Asie comme journaliste, l'auteur, à partir de ses souvenirs et de quelques notes, fait revivre le monde des geishas qui occupe une place importante dans la tradition japonaise.

Mémoires d’une geisha de Yuki Inoue
Née en 1892, vendue à l'âge de huit ans, Kinu Yamaguchi fera l'apprentissage du dur métier de geisha. Après son initiation sexuelle, elle s'enfuira, puis reviendra vivre dans le "quartier réservé" avant de devenir elle-même patronne d'une maison de geishas.

Ma vie de Geisha de Mineko Iwasaki
Témoignage exceptionnel de celle qui fut, à maints égards, la dernière incarnation d'un art de vivre séculaire. Jugée digne de devenir l'héritière de la " maison de geishas " la plus prisée de Kyoto, Mineko Iwasaki décide de quitter ses parents pour les sauver de la misère. On lui apprend la danse, la musique, la calligraphie, la discipline. Mais elle découvre peu à peu, derrière les kimonos de soie et les réceptions prestigieuses que la condition des geishas, peu instruites et soumises au bon vouloir de leurs clients, n'évolue pas dans le japon post-féodal...

Golden idéalise les geishas pour en faire un roman, alors que la réalité est beaucoup plus crue. Mais il possède un style d'écriture très poétique, là réside l'intérêt de son oeuvre.

Définitivement le livre!

J'ai hésité longtemps avant de voir le film parce que j'avais dévoré le livre. J'ai finalement succombé à la tentation et j'ai été un peu déçue. Le film que je m'était fait dans ma tête en lisant le livre était sublime. Trop de détails intéressants on été mis de côté. Dommage!

Mais n'hésitez surtout pas à en faire la lecture, vous aurez de la difficulté à vous arrêter.

Mimi

je vote aussi le livre que j'ai lu bien avant le film. D'accord qu'il était bien trop court par rapport au livre. J'était étonné de la fin du film ..question à la fin, ne partait-elle pas quelque part (?) Disons que pr le film, nous avons que les passages essentiels du livre. Je me vois pas regarder un film de 3h->trop long

mavidun [;)

Merci pour le message de bienvenue, annalekt!

Mavidun   

Bonjour,

Moi je n'ai pas été décue par le film, je l'ai trouvé très beau. J'ai été agréablement surprise pour une fois)Par contre, je préfère toujours lire un livre que de regarder un film alors bon :)

A bientôt,
Marion

salut mireldar

Tu as laissé un post il y a quelque temps sur d'autres romans sur les Geishas que celui de Golden, Merci beaucoup! (j'aimerais en lire d'autres sur le thème)
J'ai lu celui de Golden et vu le film, j'ai bien aimé, tant l'un que l'autre je crois (pte un penchant pour le livre )

J'ai recherché depuis d'autres livres parlant de l'Asie et des femmes, et j'ai lu celui-ci mais qui est très dur et aussi très beau, plein d'émotions: Les orchidées rouges de Shangai de Juliette MORILLOT:

En 1937, Sangmi a quatorze ans lorsque son destin bascule. Enlevée par des soldats japonais, elle est emmenée avec des dizaines d'autres Coréennes. Destination : la Mandchourie. Contrainte d'intégrer pendant presque dix ans l'unité des "femmes de réconfort" créée pour "soutenir" les soldats japonais, elle connaîtra l'enfer des maisons closes que l'armée nippone a installées dans une Asie embrasée par la soif de conquête de Hirohito. Une force de caractère hors du commun, l'espoir de retrouver la trace d'un père français inconnu et une impossible passion pour un officier japonais permettent à Sangmi de résister à son terrible sort. De Séoul à Shanghai, de Singapour à Hiroshima, le destin bouleversant d'une femme à travers la tourmente de l'expansion territoriale japonaise en Asie