J'ai beaucoup apprécié "La route". Un roman fort, très fort ! Le style de Cormac McCarthy me fait penser à William Faulkner, l'histoire, à HG Wells. Un père et son fils errent en poussant un caddie comme des SDF sur la route couverte de poussière. La terre, l'eau, le ciel sont gris, dévastés. Il n'y a plus de couleurs sur le terre. Les êtres humains ont régressé et sont redevenus sauvages et dangereux pour assurer leur propre survie. Le père et le fils ont conservé en eux "Le Feu". Pour moi, il s'agit de l'humanité, en fait, pour ne pas devenir des animaux sauvages voraces et cannibales. Ils espèrent trouver un coin de terre intact dans le sud...

C'est un petit roman par la taille du livre mais un immense chef d'œuvre qui ne peut pas laisser indifférent. Ce livre est profondément dérangeant et laisse des traces chez ses lecteurs.

Rarement un roman m'a autant chamboulé !

www.grenault.net

Si Martine met 5 étoiles ...!!!

Mais ça fait froid dans le dos, un livre sur ce sujet, même si plusieurs films sont sortis sur l'Apocalypse.

Ce n'est pas tout le monde qui aime, vu le style télégraphique et saccadé. Je me demande si le style de l'auteur a été transposé à l'écran. Si oui, ça doit donner un rythme nerveux et saccadé. Enfin, tel je l'imagine !

Bien que cela soit une traduction pour la version française de l'oeuvre, le même ton se retrouve dans son livre, "Non, ce pays n'est pas pour le vieil homme". Je pense donc que le traducteur a bien transposé l'esprit de la plume de Cormac McCarthy .

Un style qui en rebute plusieurs.

Tiens je retrouve un commentaire à moi sur ce sujet, mais je ne me souvenais plus avoir eu l'intention de le lire. Vu ce que vous en dites ça me tente bien, même si le rythme saccadé dont parle *Ca* me rebute un peu.

Oh, mon dieu... c'est un passage que j'ai déjà eu à traduire en cours de traduction de première année

Comme les livres de JC Grangé, un style qui punche, à mon avis.

Ma critique :

Un fou a appuyé sur le bouton ! Les survivants sont devenus des sauvages. L'homme et son fils descendent "la route" vers le sud et peut être plus de chaleur avec un caddy et un révolver.

Style : Dû au thème, le style est triste, monotone, et lent. Mais on a une formidable leçon d'amour entre un père et son fils :"Dis, tu ne vas pas t'en aller ?"

Hello Spellsfairy. Ça fait plaisir de te voir.

Un vrai beau commentaire que voilà! Merci Spellsfairy. Si tu voulais, peut-être pourrais tu ajouter à ton commentaire un émoticon du nombre d'étoiles sur cinq que tu attribuerais selon ton appréciation, au livre de McCarthy.