Bonjour.

Personnellement j'ai du mal à comprendre ceux qui n'aiment pas lire. Je suis dépité par ma femme qui ne lit jamais. J'ai beau lui expliquer qu'elle ne sait pas ce qu'elle manque, il n'y a rien à faire. De son côté elle hallucine de me voir enchaîner les livres ( je ne reste jamais sans un livre en cours )

Elle me demandait d'où me venait le goût de la lecture ?

Ben je suis un cas rare : l'école, enfin disons le collège a réussi à me donner l'envie de lire

Au collège on vous demande de lire des classiques. On est tous dégoûtés de devoir passer ses deux semaines de vacances à lire un Balzac à la con de 400 pages
Ca, on l'a tous vécu et on le revit à travers nos enfants.

Quoi ? Je dois lire "La peau de chagrin" de Balzac ??
320 pages en deux semaines !!

Ma technique était simple: 320 pages divisées par 14 jours, soit 22 pages par jours. 11 le matin, 11 l'après midi, pas de quoi mourir.

Je faisais ainsi avec tous les bouquins qu'on nous donnait à lire.
J'étais ado, rebelle, et donc par principe réfractaire à toute lecture.

Oui mais... oui mais quand on a arrêté de me donner des bouquins à lire, ça m'a manqué de ne pas avoir 15-20 pages à lire chaque jour. J'avais pris l'habitude.

Ayant bien aimé l'époque de Balzac avec ses histoires se déroulant dans de beaux hôtels particuliers à Paris, j'en ai cherché. Pour 1 franc, j'achetais "Illusions perdues", un bon pavé de 650 pages.

Une fois terminé je découvre alors qu'il y a une suite : "Splendeurs et misères des courtisanes".
Cette suite était encore plus passionnante.

A y est, j'avais le virus.

Je découvrit que Balzac avait écrit de nombreux ouvrages où les personnages passent d'un roman à un autre. Chaque roman étant en fait une fenêtre ouverte sur la même société mais donnant sur un autre angle.

Je m'étais alors acheté d'occase une édition complète pour 1300 francs et j'ai tout lu. Ca m'a prit 3 ans, j'étais jeunes, j'avais d'autres activités, mon rythme de lecture n'était pas celui d'aujourd'hui.

Toujours est il que c'est donc grâce à l'école et à Balzac que la passion m'est venue.

Et vous ?

Bonjour Loic, bonjour Jack Aubrey,(et bienvenu, en passant)

Personnellement, je crois que l'amour de la lecture doit s'ancrer très jeune, dès l'école primaire ou même avant (quand les adultes nous lisent des histoires et que par la suite, en devenant plus autonomes, nous désirons poursuivre par nous-même. Une fois adulte, si les habitudes ne sont pas prises, je crois que c'est peine perdue. Quand à nous, mon époux et moi-même, nous avons incité nos enfants à lire dès leur plus jeune âge. Par la suite, nous avons instauré des périodes de lectures quotidiennes où ils devaient mettre de côté ordinateurs et jeux électroniques afin de faire de la lecture pendant au moins 30 minutes chaque soir avant d'aller au lit. Aujourd'hui, nos enfants ont respectivement 12 et 15 ans. Ils vont (spontanément) à la bibliothèque municipale chaque fin de semaine et lisent tout les jours. Quand ils n'ont rien à lire, ils s'ennuient. Je crois que nous avons bien réussi à leur inculquer l'amour des livres. Je pense que c'est une question d'éducation avant toute chose. C'est comme les légumes... c'est à force d'y goûter qu'on y prend goût!

À la prochaine...

C'est certain. C'est aussi ce qui m'est arrivé. Et ma fille de 2 ans réclament déjà ces histoires et adorent feuilleter les livres des "grands". Ca a l'air bien engagé.



Là, il faut les faire jouer. C'est un très bon complément à la lecture (ça fait aussi marcher la tête, ça apprend à respecter les autres et les règles,...)

Bonne lecture à tous

pour ma part, je ne pense pas qu'il faille obliger les enfants à lire, en tout cas avec mes deux filles ça n'a pas marché.
J'adore la lecture depuis que je suis rentrée au CP, depuis je n'ai pas lâché un seul livre ! j'ai voulu inciter mes filles à lire, mais elles n'aiment pas, pourtant je les ai emmenées à la biblio choisir ce qu'elles voulaient mais rien à faire.
J'ai donc laisser tomber, et ma fille ainée (20 ans) s'est mise à lire en prenant les transports pour ne pas s'ennuyer, maintenant elle a toujours un livre dans son sac, ma fille cadette (18 ans) ne lis que pendant les vacances.
Et pour ce qui est des jeux, elles n'aiment ni l'une ni l'autre !

Bonsoir à toutes et tous

La lecture depuis quand ? depuis toute petite, environ dix ans, à l'époque ma famille et moi nous étions outre-mer, pas de télé, le poste radio autour duquel on se retrouvait pour une émission : "Ceux qui reviennent de loin" une fois par semaine et tous les autres soirs la lecture avant de dormir, le bonheur entier pur et vrai. Aujourd'hui il en reste des traces, la lecture pour moi est un refuge, un pays dont je ne peux plus me passer.
Mon mari ne lit pas mais se passionne pour d'autres activités. Le principal est de trouver son équilibre.
Je reconnais user de quelques ficelles pour amener mon entourage à lire surtout chez les enfants, effectivement cela doit être fait dans les jeunes années.
Alors à tous bonne lecture

j étais solitaire et j ai vu des livres qui trainaient dans la garde robe a l école. j ai demandé a la prof si je pouvais les lire,elle m a regardé toute surprise car ces livres etaient la depuis 10 ans.C était des livres de la bibliotheque verte de hachette J avais 10 ans

eleanor

J'ai commencé à lire aussi vers 12 ans. Mais avant cela , j'aimais déjà tout ce qui était papier, (revues, livres)... nous n'en avions pas à la maison, mais j'ai vite trouvé le chemin de la bibliothèque.
Par la suite, j'ai toujours beaucoup lu. Parfois je suis 1 semaine sans, parceque rien ne me dit.

Plus tard, j'ai eu des problèmes aux yeux. Alors lire un livre ..... impossible. Devinez, je lisais les publicités......   écrites bien grandes. Cela dit, j'aurais pu trouver un livre pour mal voyant.

Maintenant j'ai mes lunettes superbes et bien adaptées et je relis.

Perso, quand je lis, je rentre dans l'histoire. Alors peut-être que ceux qui ne trouvent pas de plaisir à lire, ils ne rentrent pas dans l'histoire. Ils ne rêvent pas ainsi ?

Pour ma part, je n'ai commençé à lire "sérieusement" des romans qu'assez tardivement (vers 15-16 ans). Auparavant, je lisais principalement des bandes dessinées (une passion qui m'est restée).
Ma première grande découverte a été les nouvelles de Lovecraft, probablement parce que sa vision du monde recoupait assez la mienne à l'époque. C'est dire si mon adolescence a été plutôt sombre ;)

La maturité aidant, j'ai ensuite comblé assez vite mes lacunes littéraires en lisant pas mal de classiques (une période faste) avant de renouer avec les genres.

Je dois dire que l'école ne m'a jamais incité à lire. J'ai découvert le goût des livres seul, en autodidacte, ce qui a sans doute forgé mon opinion (toute personnelle et un peu radicale peut-être) que l'intérêt pour la lecture s'acquiert en solitaire. Et lorsque je lis beaucoup de témoignages de lecteurs, il semble que ce soit le cas pour la plupart d'entre eux. On ne pourra jamais obligé quelqu'un à lire si cette occupation ne l'intéresse pas, ce qui fait que je ne crois guère à une approche pédagogique de la lecture (mais il peut y avoir des exceptions, je suppose). En revanche, celui que cela intéresse trouvera toujours son chemin sans qu'on le lui indique.

Je me pose pourtant souvent cette question : choisissons-nous vraiment de lire ou bien cette passion s'impose t-elle tout naturellement à nous ? Dans mon cas, je pencherais pour la seconde hypothèse. Reste alors à s'arranger avec la question épineuse du libre-arbitre.
Je préfère éviter de trop me la poser ;)

Je crois qu’on avait déjà parlé de ce sujet dans un fil plus ancien, mais je n’avais pas élaboré beaucoup il me semble.


Je viens d’une famille de 6 enfants, mais surtout mon frère cadet et moi avons eu cette amour de la lecture. Nous étions de nature plus réservée et timide et nous aimions nous perdre dans les aventures de nos héros de papier. Très jeunes mon frère et moi lisions surtout de la bande dessinée américaine, et parfois des histoires dans le Sélection du Rider Digest de notre père. Mes parents étaient surtout amateurs de journaux et magazines. Durant de courtes périodes mon père « pognait » un goût particulier et certains bouquins apparaissaient dépendant de l'état d'esprit de mon père.
Il y a eu sa période "histoire" du genre guerres mondiales, aussi sa période "ésotérique" dont je me souviens de " À la recherche de Bridey Murphy " et même une période "érotique". J'avais trouvé la petite valise qui cachait les livres coupables en fouillant dans la garde-robe de mes parents.
À part les bandes dessinées, j'ai eu droit à quelques Martine (devinez pourquoi), mais au début de mon adolescence je suis tombée en amour avec les aventures de Bob Morane.
Vers l'âge de 15 ans j’ai découvert les anthologies de Hitchcock et autres recueils de nouvellistes tel HP Lovecraft, EA Poe, T Gauthier, R Matheson, WF Harvey et même Honoré de Balzac faisait partie de la collection Fantastiques de la Bibliothèque Marabout.
J’aimais toutes ces histoires de morts-vivants, vampires et succubes. Puis j’ai eu ma période " Guy des Cars " et romance. Histoires de vieille France, rois et reines me plaisaient et me plaisent toujours. Finalement mon coup de cœur le plus fort et qui perdure depuis bien des années, c’est pour Stephen King que je l’ai eu et je le partage avec un attachement profond pour le polar noir principalement français, particulièrement Marseillais.
Je lis un peu de québécois, mais pas suffisamment à ma grande honte. Par contre, je voue une admiration sans bornes pour Michel Tremblay et Jean-Jacques Pelletier.

En gros c'est ça!

bonsoir florine et bien tu me fais reflechir et voir les choses autrement,merci à toi.Bonne soirée.