Quatrième de couverture

Depuis qu'il s'est intallé à Paris David Sandborn est le jouet de phénomènes étranges. Un drôle de vieillard lui ordonne de sauver la vie d'une inconnue. Et en effet Susana serait morte si le jeune écrivain américain ne l'avait détournée de la route d'un camion fou. Qui plus est, cette belle Espagnole est celle qui hante ses cauchemars depuis cinq ans. David se laisse alors guider par sa nouvelle amie pour chercher une signification à ses songes. Cette quête les entraîne sur la piste d'un tueur qui reproduit des meurtres rituels commis cent ans plus tôt, dans un orphelinat, au cœur de Paris. Un roman fantastique mêlant paranormal et suspense, passé et présent, par le Canadien Denis Richard.

« Vous qui croyez me posséder » est le genre de livre auquel on adhère… ou pas. Si on accepte d’emblée ses aspects fantastiques, le premier roman de l’auteur québécois Denis Richard peut procurer quelques heures de plaisir, surtout pour les lecteurs qui apprécient les intrigues mélangeant l’amour, l’histoire, le suspense et une touche de fantastique, un peu à la Marc Levy ou à la Guillaume Musso.

Mais attention, même si son auteur est québécois, on ne trouve dans ce roman aucune référence à la Belle Province. L’intrigue se déroule à Paris et les personnages principaux sont américains, espagnols, français et italiens.

Au premier abord, je me demandais dans quelle direction voulait nous mener l’auteur; ses personnages me semblaient un peu empruntés et les pointes d’humour forcé trouvaient mal leur place. Par contre, dès qu’il a commencé à semer ici et là les coïncidences et les questionnements qui créent l’intrigue, j’ai été happée et j’avais hâte de savoir comment tout cela allait se terminer… et ça se termine sur une finale que je n’avais pas vu venir et qui a réussi à me surprendre.

Richard prend le temps de bien développer ses personnages, même si certains (comme l’éditeur Swain et les policiers français) sont des caricatures tellement poussées qu’on aurait souhaité qu’ils soient coupés au montage.

J’ai apprécié le fait que l’écriture de Richard ne soit pas trop gentillette et nous offre quelques moments un peu plus horrifiants qui viennent ajouter au suspense.

Une belle découverte qui sort de l’ordinaire et qui ferait un excellent film.

Vous qui croyez me posséder
Denis Richard
Éditions Michel Lafond
2008
322 pages

*Ça*, merci beaucoup! Ça fait toujours plaisir à entendre.