Ensuite, Brian nous raconte ses années comme avocat, son mariage, la naissance de ses enfants, puis son changement de carrière, alors qu'il est inviter à travailler à la présidence de la compagnie minière Iron Ore, à Labrador City. Même s'il présidait à la tête d'Iron Ore, il était plutôt syndicaliste, et il a amélioré les conditions de travail, dans cette entreprise. Il raconte aussi avoir arrêté de boire en 1980.

Puis, Mulroney nous relate son ascension vers la politique, au sein du parti conservateur, puis le moment où il devint Premier Ministre. À partir de ce moment, ce n'est plus seulement une autobiographie, c'est carrément un livre d'histoire bourré d'anecdotes politiques narrées jusque dans les moindres détails. C'est beaucoup de bourrage de crâne, mais ça en vaut la peine, car c'est du conservatisme à son meilleur.

Ce que j'ai aimé surtout connaitre, c'est le côté humain de l'homme politique présenté ici. Il a, par exemple, aidé les francophones du Manitoba, et essayé d'aider ceux du Québec avec l'Accord du Lac Meech. Il a créé plusieurs parcs nationaux, et lutté contre les pluies acides. Il a fait des mesures drastiques pour lutter contre l’apartheid en Afrique du Sud, ce qui a permis la libération de Nelson Mandela. Il a également aidé l'Allemagne lors de la Chute du Mur de Berlin. Il a également travaillé à régler le conflit lors de la Crise d'Oka. Ce ne sont là que quelques exemples de tous les exploits de Brian Mulroney.

J'ai trouvé ce livre un peu long par endroit, puisque ça m'a pris presque un mois à le lire, mais c'est la meilleure autobiographie que j'ai lue