38. "La Chambre du Fou" de Paul HALTER, Le Masque, 1990, 205 pages.

Résumé : Harris a eu tort. Ouvrir la chambre maudite de Hatton Manor ne lui a pas porté chance. Pas plus qu'au reste de la maisonnée, d'ailleurs. Car depuis que la pièce, jusque là condamnée, est de nouveau accessible, les malheurs fondent sur ceux qui en franchissent le seuil : arrêts cardiaques, malaises dus à une intense frayeur, voire même suicide par défenestration... Et pourtant, elle n'a rien de particulier, la " chambre du fou ", comme on l'appelle. On n'y a jamais rien découvert d'insolite. Sauf peut-être, après chaque drame, une inexplicable tache humide, sur le tapis..

39. "La Septième Hypothèse" de Paul HALTER, Le Masque, 1991, 187 pages.

Résumé : 10 heures du soir... Une étrange silhouette rôde dans les rues : long manteau noir, chapeau à large bord, visage blanc et, en guise de nez, une espèce d'appendice monstrueux qui dépasse de beaucoup le chapeau. Saperlipopette ! On dirait le costume d'un médecin de la peste...
Une demi-heure plus tard, un autre médecin est penché sur une poubelle, en habit XIXe cette fois : cape noire, haut de forme, canne à pommeau d'argent, petit sac de cuir...
Et dans la poubelle, recroquevillé, un cadavre avec de gros boutons sur la figure.
La peste à Londres, en 1938? Impossible! L'inspecteur Hurst va devoir se creuser la tête pour trouver une autre hypothèse...

40. "La Tête du Tigre" de Paul HALTER, Le Masque, 1991, 183 pages.

Résumé : Une, deux, trois valises... avec les membres de trois dames de petite vertu coupés en morceaux... Et on découvre une quatrième dame coupée en morceaux, mais chez elle cette fois, dans une baignoire remplie de fleurs. L'assassin a-t-il traversé les murs ? La porte et les fenêtres de son appartement étaient hermétiquement fermés de l'intérieur... Pourquoi cet assassin ne laisse-t-il derrière lui que des bras et des jambes? Où sont passés les têtes et les troncs de ses victimes ?
Et où chercher ce monstrueux boucher? Les détraqués comme lui, ça ressemble à vous,à moi,à n'importe qui...
Si l'inspecteur Hurst avait des cheveux, il se les arracherait.

41. "La Lettre qui Tue" de Paul HALTER, Le Masque, 134 pages.

Résumé : ...En face du 24, Rolt Lane, du côté de Deptford, il y a une impasse qui aboutit à une remise désaffectée. Sois-y à 20 heures précises...
Il était exactement 20 heures moins 1 minute.
...Pour allumer la lanterne que tu trouveras sur une table...
Il y avait en effet une lanterne. Et une boîte d'allumettes à côté...
(Quelle histoire absurde ! Est-ce que Philippe avait perdu la tête?)
je t'en conjure, Ralph, au nom de notre vieille amitié, suis à la lettre ce que je demande là... mon avenir et mon bonheur sont entre tes mains...
J'obéissais sans comprendre.
Sans comprendre surtout que son bonheur à lui, c'était ma perte à moi..

42. "Le Diable de Dartmoor" de Paul HALTER, Le Masque, 159 pages.

Résumé de Babelio:
Trois jeunes filles précipitées dans un torrent, à un an d'intervalle, il y aurait déjà là de quoi émouvoir un village.
Mais tous les témoignages concordent : elles bavardaient, joyeuses, avec quelqu'un d'invisible, quand ce personnage invisible les a brusquement poussées par-derrière et jetées à l'eau.
Rares sont les hommes invisibles qui ont été traduit en justice...
Six ans se sont écoulés. Et maintenant, c'est au tour d'un jeune auteur dramatique de passer par la fenêtre sous les yeux de sa femme, de sa maîtresse et d'un imprésario. Et leurs témoignages concordent : il a été brusquement poussé par-derrière pas une main invisible.
D'accord, cela se passe à Stapleford, dans un village où l'on est superstitieux de père en fils. Mais tout de même...


Paul Halter, né le 19 juin 1956 à Haguenau , Bas-Rhin , est un auteur français de roman policier
Détenteur d'un brevet d'études professionnellesd'électronique, il entre aux PTT en 1978.

La découverte de l'œuvre John Dickson Carr , dont il est un inconditionnel, bien qu'il admire également James Hadley Chase, le décide à se lancer dans l'écriture, en 1986, avec La Malédiction de Barberousse, publié à compte d'auteur. L'année suivante, La Quatrième Porte remporte le prix du roman policier du festival de Cognac . C'est ensuite au tour de Le Brouillard rouge de décrocher le prix du roman d'aventures 1988. Sa carrière est lancée.

Il a publié depuis une quarantaine de romans qui font de lui le maître francophone du crime impossible, dans le sillage de John Dickson Carr et de Clayton Rawson, avec une thématique et un style qui n'appartiennent toutefois qu'à lui : les livres de Halter sont en effet plus sombres et plus violents que ceux de ses prédécesseurs.

Il a créé deux personnages de série : le docteur Alan Twist, éminent criminologue et spécialiste en sciences occultes, amené à aider l'inspecteur Archibald Hurst de Scotland Yard dans des enquêtes insolites ; et aussi Owen Burns, un esthète victorien inspiré d'Oscar Wilde . Il a aussi fait paraître plusieurs romans sans personnages récurrents, ainsi que les recueils de nouvelles La Nuit du loup et La Balle de Nausicaa(Wikipedia)

Mon avis:   J'ai acheté en parfait état et pour un prix dérisoire les recueils n°2 et n°3 de l'Intégrale de cet écrivain.

Etant fan depuis toujours de mystères dans un lieu clos, à partir de la lecture de "Le Mystère de la Chambre Jaune" de Gaston LEROUX, devenu un grand classique, et bien sûrr fan de John Dickson CARR, j'ai été attirée par les romans de Paul HALTER.

Son style est très bon, vivant, alerte, sans périphrases. Il va tout de suite au coeur du sujet. Les récits se déroulent de façon cohérente et sont passionnants. Le suspens est garanti, les personnages bien décrits, l'action crédible. Le duo des deux enquêteurs allège l'atmosphère et la dédramatise. L'imagination est au pouvoir, incontestablement! Des lieux pittoresques ou inquiétants, des décors surprenants, des énigmes ébouriffantes! De beaux récits de "chambre close" donc, avec juste ce qu'il faut de frissons...   Beaucoup de second.   degré tout de même, je pense. C'est effrayant, mais...   Non seulement l'humour est omniprésent, mais les résolutions des énigmes sont des pirouettes inimaginables! Un grand clin d'oeil au lecteur, qui doit jouer le jeu!

Un auteur qui mérite d'être lu et relu. Je cherhe le tome 1, mais je dois encore lire le 3. Mais je garderai ces volumes dans ma bibliothèque!