1933, Grasset. Le livre de poche, 287 pages.

Lettre / Roman psychologique.




4è DE COUVERTURE :
Vieil avare qui veut se venger des siens en les déshéritant, Louis se justifie dans une sorte de confession qu'’il destine à sa femme : elle le précède dans la mort. Dépossédé de sa haine et détaché de ses biens, cet anticlérical sera touché par la lumière in articulo mortis.
Chronique d'’une famille bordelaise entre l'’affaire Dreyfus et le krach de Wall Street, Le Nœoeud de vipères offre les coups de théâtre, les surprises d’'un vrai roman. La satire et la poésie y coexistent miraculeusement. C’'est le chef-d’œ'oeuvre de Mauriac, et l'’un des grands romans du xxe siècle.

MES IMPRESSIONS :
Bordeaux, 1933. Louis, riche patriarche écrit à sa femme Isabelle.
Peu attiré par le genre épistolaire, j'étais sceptique. Mais de fil en aiguille, on découvre ce que je pense être le nœud de vipères : les enfants qui se déchirent pour se partager le magot. Est ce un remake du Père Goriot ?
Non, car Louis est un personnage complexe, qui me rappelle mon père, plus qu'un vieil avare.
A la fin du livre, il rompt le fameux nœud de vipères qui est, selon lui, son cœur méchant, "haine de mes enfants, désir de vengeance, amour de l'argent."

Observateur et joueur, mais aussi affolé par la mort qui approche, que va t-il faire de son magot ? Aura t-il le temps de terminer sa longue lettre / journal ?
Janine, sa petite fille, pose une question essentielle à la fin du livre.
4 étoiles.