Le sumo qui ne pouvait pas grossir, par Eric E.SCHMITT, 2009, Albin Michel, et éd de poche 82 pages, ISBN: 9782253194187



4è de COUVERTURE
Jun vend de petites bricoles dans les rues de Tokyo que les habitants appellent « cochonneries », mais sa rencontre avec un maître de sumo nommé Shomintsu va littéralement changer sa vie. Ce dernier va le harceler en lui disant qu'il voit un « gros en lui », mais Jun en fait abstraction et se fiche de ce que lui dit Shomintsu. Pourtant, un jour, il accepte de se rendre à un combat de sumo dont il avait obtenu une place grâce au maître de sumo. À la suite de ce combat, il rejoint l'école de Shomintsu.

MON RESSENTI:
Un début laborieux pour mettre les choses en place.
Tout le roman est basé sur une phrase apparemment absurde du maître pour un ado maigrichon : "Je vois un gros en toi."
C'est une leçon de vie, un conte philosophique, comme "l'alchimiste" de Coehlo ou "le cercle des poètes disparus" (film).
Voir les choses autrement, exprimer ses racines et sa souffrance, débloquer "les nœuds", tout cela est merveilleusement exprimé par le dialogue entre le maître et son élève.
E.Schmitt n'a pas été docteur en philosophie pour rien !

STYLE et SCENARIO.
Correct, sauf que la contextualisation a du mal à se mettre en place, volontairement ou non. Une fois sur des rails, ce roman est un régal !
D'autre part, pour un auteur occidental, se mettre dans la peau de deux orientaux ne doit pas être évident. Des réactions d'orientaux sur ce livre seraient intéressantes à lire.