Le forum du Guide - Critiques de livres: Le Bourreau _ Sergueï BELOCHNIKOV

Presses de la Cité                              

Traduction d’Odette Chevalot et Marguerite Lourié

Titre original : Palatch

1999, 320 pages                

ISBN 9782258048317

Olga est une jeune femme professionnelle, très jolie, sûre d’elle  et qui fonce dans la vie. Un soir sur l’invitation d’une amie, elle se rend à une soirée sans se douter que cela va chambouler tout son avenir. Olga prend alors une décision sans appel, sans retour arrière possible.

Si très tôt est abordé dans le récit la dure réalité qui frappe le personnage principal, l’action qui en découle et l’impact sur la vie des divers protagonistes prend un certain temps à démarrer. Ce qui permet toutefois à l’auteur de présenter tous ces pions de façon peu usitée. 

Déjà que la manière d’introduire chaque personnage sous un surnom est plutôt originale, tout le récit est écrit à la première personne. 

Les chapitres à l’entête de chacun des personnages alternent entre eux à un rythme qui sans être électrisant, est suffisamment vigoureux pour donner un challenge intéressant.  Chaque protagoniste présenté sous un surnom se raconte à travers l’action qu’il vit. La forme narrative peu utilisée dans ce genre de roman, ne nuit en rien au récit. Bien au contraire, lui donnant une couleur distinctive. 

Je dois parler du charme particulier des noms slaves. Tout à la fois, brut, anguleux et fier, comme porteur d’une prestance particulière. 

Du moins, c’est l’effet que ça me fait. Jamais en cours de lecture,  je n’ai senti le besoin de résumer ou modifier les noms des personnages pour me les rendre plus abordable, comme je le fais souvent avec ceux d’auteurs suédois ou norvégien. 

Dans ce polar noir, l’auteur Sergueï Belochnikov, nous laisse entrevoir sans complaisance, l’existence dans une Russie d’aujourd’hui qui n’a pas totalement occulté les traces de son passé.

C’est avec un regard chargé de curiosité que j’ai abordé ce roman. J’étais intéressée et intriguée par la vie des gens ordinaires dans ce pays nanti d’un passé riche en bouleversements politiques et sociaux. 

Je l’ai terminé satisfaite d’avoir lu un très bon polar, et toujours intéressée d’en connaître plus sur le quotidien et la réalité des gens vivant dans ce pays plus vaste que le Canada.

Je le recommande à tous ceux qui comme moi sont curieux d’en savoir un peu plus sur la vie en Russie. Et pour ceux et celles qui hésitent devant un roman du genre, oui, quelques scènes sont porteuses de violence, et oui elles peuvent laisser une forte impression, mais ne sont pas légion, ni raconter avec force détails, en long et en large.

Une dernière remarque afin d`aviser le lecteur de ne surtout pas lire le résumé de l’éditeur en page couverture. Résumé qui est non seulement beaucoup trop bavard, mais qui en plus est faux pour certains détails.

Auteur	Message
* Ça * Déclamateur Modérateur Depuis le: 19 novembre 2004 Status actuel: Inactif Messages: 7625	Sujet: Le Bourreau _ Sergueï BELOCHNIKOV Envoyé : 12 mai 2014 à 05:48
	Presses de la Cité Traduction d’Odette Chevalot et Marguerite Lourié Titre original : Palatch 1999, 320 pages ISBN 9782258048317 Olga est une jeune femme professionnelle, très jolie, sûre d’elle et qui fonce dans la vie. Un soir sur l’invitation d’une amie, elle se rend à une soirée sans se douter que cela va chambouler tout son avenir. Olga prend alors une décision sans appel, sans retour arrière possible. Si très tôt est abordé dans le récit la dure réalité qui frappe le personnage principal, l’action qui en découle et l’impact sur la vie des divers protagonistes prend un certain temps à démarrer. Ce qui permet toutefois à l’auteur de présenter tous ces pions de façon peu usitée. Déjà que la manière d’introduire chaque personnage sous un surnom est plutôt originale, tout le récit est écrit à la première personne. Les chapitres à l’entête de chacun des personnages alternent entre eux à un rythme qui sans être électrisant, est suffisamment vigoureux pour donner un challenge intéressant. Chaque protagoniste présenté sous un surnom se raconte à travers l’action qu’il vit. La forme narrative peu utilisée dans ce genre de roman, ne nuit en rien au récit. Bien au contraire, lui donnant une couleur distinctive. Je dois parler du charme particulier des noms slaves. Tout à la fois, brut, anguleux et fier, comme porteur d’une prestance particulière. Du moins, c’est l’effet que ça me fait. Jamais en cours de lecture, je n’ai senti le besoin de résumer ou modifier les noms des personnages pour me les rendre plus abordable, comme je le fais souvent avec ceux d’auteurs suédois ou norvégien. Dans ce polar noir, l’auteur Sergueï Belochnikov, nous laisse entrevoir sans complaisance, l’existence dans une Russie d’aujourd’hui qui n’a pas totalement occulté les traces de son passé. C’est avec un regard chargé de curiosité que j’ai abordé ce roman. J’étais intéressée et intriguée par la vie des gens ordinaires dans ce pays nanti d’un passé riche en bouleversements politiques et sociaux. Je l’ai terminé satisfaite d’avoir lu un très bon polar, et toujours intéressée d’en connaître plus sur le quotidien et la réalité des gens vivant dans ce pays plus vaste que le Canada. Je le recommande à tous ceux qui comme moi sont curieux d’en savoir un peu plus sur la vie en Russie. Et pour ceux et celles qui hésitent devant un roman du genre, oui, quelques scènes sont porteuses de violence, et oui elles peuvent laisser une forte impression, mais ne sont pas légion, ni raconter avec force détails, en long et en large. Une dernière remarque afin d`aviser le lecteur de ne surtout pas lire le résumé de l’éditeur en page couverture. Résumé qui est non seulement beaucoup trop bavard, mais qui en plus est faux pour certains détails.
	* Quand je pense à tous les livres qu'il me reste à lire, j'ai la certitude d'être encore heureux _ J.Renard * Les gens qui ne rient jamais ne sont pas sérieux _ Alphonse Allais

	IP Noté

	Sujets actifs Liste des membres Calendrier Rechercher Aide
	Inscription Connexion

Critiques
Le forum du Guide - Critiques de livres : Littérature : Critiques