Nouvelle: histoire vraie, 1834, 50 pages, Le livre de poche.



j'aime cette image de Claude Gueux. je n'ai pas trouvé la couverture de mon édition, qui représente, de la plume de V.Hugo, un juge mal luné.

4è DE COUVERTURE :
Victor Hugo achève la dernière préface du Dernier Jour d'un condamné en 1832. Quand il découvre dans la Gazette des tribunaux du 19 mars 1832, le compte rendu du procès d'un certain Claude Gueux condamné à mort pour meurtre, il y découvre comme un écho de son plaidoyer contre la peine de mort et décide alors d'en faire un roman. Il retranscrit donc la vie de Claude Gueux dès son entrée dans la prison jusqu'à son exécution en passant par les motifs de son crime et son procès. Suit une longue réflexion de Victor Hugo sur les rôles et les devoirs de la société face au criminel.

MES IMPRESSIONS :
Chef d'œuvre miniature !
Plus fort que Badinter, Hugo nous convainc que, sur cette affaire, la peine de mort est absurde.
Tout y est excellent, le style bien sûr, mais aussi la narration, qui monte en intensité, le désintéressement émouvant de C Gueux, qui au départ, a volé un pain comme Jean Valjean, son humour noir comme Gavroche, l'analyse du gardien qui "tourmente" (on dirait maintenant que c'est un pervers narcissique), la comparaison "sacrificielle" au Christ, bref, "les misérables" sans les longueurs
Puis un réquisitoire contre le système judiciaire français d'une implacable logique.
Sans hésiter !




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Oui, je pense qu'il s'en est inspiré, "les misérables" datant de 1862, et Gueux ressemble étrangement à J Valjean par ses malheurs comme par sa générosité et sa bonté.

Non, j'ai pris le plus petit livre intéressant (PPLI) en grande surface un jour où j'attendais la fin du magasinage de ces dames

En appendice, il y a un extrait de "les derniers jours d'un condamné", atroce thriller véridique.