A Simple Act of Violence, de R J Ellory (2008),
Trad : Les Anonymes, (2010), Le Livre de Poche, 2012, ISBN 9782253157113, 700 pages.

Le meurtre de Catherine Sheridan est il "a simple act of violence" ?
Non, c'est l'arbre qui cache la forêt: l'inspecteur Miller (style Harry Bosch, mais à Washington)découvre d'autres femmes assassinées avant. On pense avoir affaire à un serial killer, John Robbey, qui nous dévoile abondamment ses pensées en itallique dans le livre. On dirait qu'il joue au chat et à la souris avec Robert Miller, comme souvent le font les serial killers. Mais Miller n'a aucune preuve, et surtout, la pensée est très politisée de Robey, orientée vers les meurtres du "monstre", la CIA (les "Anonymes"), au Nicaragua. Un homme trompé ?

J'ai aimé :
C'est un page turner, et naturellement, ma Lisou en était jalouse (ouf, il est fini !).
Très beau style.
Une grande part est réservée aux pensées du "sociopathe" John Robey, qui vole la vedette à Robert Miller, tant par l'élégance de son style que par son savoir sur les agissement de la CIA en Amérique du sud et ailleurs, ainsi que la part de mystère qu'il dévoile petit à petit, créent la tension du roman. Sûr d'avoir affaire à un psychopathe des le début, le lecteur n'a t-il pas une victime en face de lui ?

J'ai découvert un nouvel écrivain de thrillers, et il a du talent !

J'avais adoré ma lecture aussi.

Tous les R J Ellory sont, à mon avis, exceptionels. Je n'ai pas été décue une seule fois et j'en ai lu plusieurs.