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Critiques
 Le forum du Guide - Critiques de livres : Littérature : Critiques
Icône du message Sujet: Malphas (série) _ Patrick SENÉCAL Répondre Nouveau sujet
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Amélie D.
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Citer Amélie D. Réponsebullet Sujet: Malphas (série) _ Patrick SENÉCAL
    Envoyé : 20 mars 2012 à 11:41


Auteur: Patrick SENÉCAL
Titre: Malphas 1. Le cas des casiers carnassiers
Nb. pages: 343
Éditeur: Alire
ISBN: 9782896150762




Résumé:
Je m’appelle Julien Sarkozy. Oui, oui, je me prénomme bien Julien ! Professeur de littérature, j’étais fin prêt il y a quelques jours pour ma première session au cégep de Malphas. Le directeur pédagogique, Rupert Archlax, m’avait annoncé que j’aurais trois groupes dans le cours 102. Comme c’est celui qui se donne pendant la session d’hiver et que nous étions en août, j’avais tout de suite compris que mes élèves seraient ceux qui avaient coulé le cours à la dernière session.

Pour un professeur qui a quatorze années d’ancienneté – les trois premières à Montréal, les autres à Drummondville –, ce n’est pas la situation rêvée. Mais je ne me suis pas plaint : après ce qui est arrivé l’an dernier, je… Enfin, disons que j’étais simplement heureux de pouvoir continuer à enseigner et que le cégep de Malphas, qui est si reculé que même Internet haute vitesse n’est pas encore rendu ici, représentait ma dernière chance !

Et puis, comme je venais de vivre un divorce pénible, je croyais que l’éloignement et le calme allaient m’être bénéfiques. Mais j’ai vite déchanté en ce qui concerne le calme, car Malphas n’est vraiment pas un cégep comme les autres. Tellement que j’en suis à me demander combien il me restera d’étudiants en vie à la fin de la session




Ma note:



Mes commentaires:
Avec « Le cas des casiers carnassiers », premier tome de ce qui s’annonce comme une série sur les bizarreries du cégep Malphas, Patrice Senécal s’est payé un beau trip d’auteur. C’est complètement tordu, étrange, vulgaire, mais c’est également hilarant, original et très bien écrit. Un très bel hommage au cinéma d’horreur de série B des années ’80. Jouissif pour les fans du genre, dont je suis!

Patrick Senécal est un auteur qui vend très bien au Québec; l’un des seuls d’ailleurs à pouvoir y vivre de sa plume. À titre d’auteur établi, il se paie un trip avec la série « Malphas », un plaisir dans lequel un très petit lectorat aurait plongé si ce n’était de la notoriété de son créateur, mais qui se vend très bien. On reconnaît ici la plume corrosive de Senécal, mais on sent dans le ton et le propos le souhait de s’adresser à un public un peu plus jeune. Ce n’est pas à proprement parler un roman jeunesse, mais c’est beaucoup plus léger que ses précédents écrits. Si on cherchait le rapprochement avec une de ses œuvres passées, je dirais que c’est plus dans l’esprit de « Oniria ».

L’intrigue policière est loin d’être l’aspect le plus intéressant, ni d’ailleurs le plus important, du roman. Pas particulièrement riche en rebondissements, sans queue ni tête et plutôt prévisible, elle met la table pour le reste de la série. Le plaisir est plutôt dans l’illustration des références et repères du cinéma d’horreur de la décennie ’80, car il en est un amusant pastiche. Tout y est tellement grossi et exagéré que ce n’est pas une histoire d’épouvante, mais plutôt une comédie d’horreur à la manière de « Little Shop of Horror » ou des films de Sam Raimi, avec quelques éléments d’autodérision à la « Scream » ou « Cursed ». Senécal reprend la structure de base des films du genre, en assume tous les clichés, les tournant en dérision en même temps qu’il leur rend hommage, pour en faire une histoire très divertissante. Les références à la culture populaire y abondent également, ce qui plaira à coup sûr à son nouveau lectorat.

L’ironie occupe une place prépondérante car le personnage principal la manie avec beaucoup de doigtée, que ce soit dans ses descriptions, ses expressions colorées ou son regard sur les autres. Parfois, c’est même carrément drôle, en particulier dans cette finale des plus amusante et punchée. C’est le roman le plus flyé de Senécal, c’est aussi le mieux écrit, selon moi. Il semble y prendre un malin plaisir à jouer avec la langue française, surtout par le biais du coloré personnage de Simon Gracq, qui a un « parlé » assez particulier.

Les personnages, stéréotypées et caricaturaux à l’extrême, sont très bien campés. La grande majorité est fort amusante et faire leur rencontre est un grand plaisir de lecture. On a déjà hâte de voir ce qui va leur arriver dans les prochains tomes, car on a pas fini de découvrir les nombreux secrets et la part d’ombre qu’ils cachent.

Oui, Senécal pousse peut-être un peu fort du côté du scato et fait parfois preuve d’une vulgarité peut-être pas nécessaire malgré qu’elle fasse partie de l’univers étrange et décalé qu’il a créé, surtout en ce qui a trait à la sorcière du village et au cadavre de sa mère (ceux qui ont lu sauront sûrement à quoi je fais référence). Il ne faudrait pas pour autant bouder son plaisir, car ces extraits ne représentent qu’une petite partie de ce plaisir livresque qui plaira à tous les amoureux de cinéma d’horreur.
Je suis une mordue de lecture, mais également de cinéma. J'aime bien partager mes découvertes: http://www.coteblogue.ca/authors/amelie-desjardins/
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Citer immortel Réponsebullet Envoyé : 15 mars 2013 à 04:56
Allo,

Je viens de terminer ce roman et je suis entièrement d'accord avec ta critique.

En fait, voici celle que j'ai écrite sur critiquelibre:

Histoire:

Aucun élève de l'extérieur, ni aucun professeur ne choisit d'enseigner au cégep de Malphas. Ils s'y retrouvent parce qu'ils n'ont aucun autre choix. C'est le cas de Julien Sarkozy (oui, oui comme le président français) qui est engagé comme professeur de français.

Malphas n'est pas un cégep ordinaire, il s'y passe toujours des évènements inexplicables. Dès le premier jour d'école, une fille ouvre son casier et le corps de son ex en sort décapité, même situation le deuxième jour...

Nous suivons donc l'histoire de Julien qui essaie de comprendre et d'enquêter sur tout ce qui arrive dans son nouvel environnement.

Critique (4.5/5)

J'adore Patrick Sénécal. Il a un style littéraire à la fois humoristique et horreur. L'histoire m'a tenu en haleine jusqu'à la fin.

Les réparties humoristique de Julie Sarkozy et le dialogue de Simon Gracq rendent ce roman très intéressant.

Le seul petit hic est que j'ai trouvé la fin très abrupte et qui nous oblige un peu à lire le deuxième roman.

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Citer immortel Réponsebullet Envoyé : 30 novembre 2014 à 11:36
Un début, 2 suites et une fin.

Malphas représente 4 livres:
  1. Malphas 1 : Le cas des casiers carnassiers
  2. Malphas 2 : Torture, luxure et lecture
  3. Malphas 3 : Ce qui se passe dans la cave reste dans la cave
  4. Malphas 4: Grande liquidation



Histoire
***************
Julien Sarkozy (oui, oui c'est son vrai nom) déménage à St-Trailoin pour enseigner au cegep de Malphas. Mais voilà qu'il se passe des choses bien étrange dans ce petit coin de pays.
Un pacte a été fait entre Archlax Sénior et le démon Malphas.
Julien Sarkozy décide d'en faire sa propre enquête pour comprendre et expliquer ce qui s'y passe. Il s'associe avec Simon Gracq qui a une éloquence bien à lui.

Critique
*************
C'est définitvement l'un des meilleures séries que j'ai lu jusqu'à maintenant. Elle s'adresse à un public adulte et de la culture québécoise.

Contrairement aux autres livres de Patrick Senécal, l'humour et le suspense sont aux premiers plans alors que l'horreur et le "gore" auxquels nous sommes habitués sont très peu présents.

L'histoire est drôle et intéressante. Les personnages ont tous leur personnalité bien à eux. Simon Gracq est définitivement mon coup de coeur; je n'ose imaginer l'exercise intellectuel que ca doit demander pour lui avoir créer son style de vocabulaire.




ALire, Coll. GF016, Octobre 2011, ISBN 978-289615-076-2      ALire, Août 2012, ISBN 978-289615-081-6
                     ALire, Coll. GF 24, Août 2013, ISBN 978-2-89615-095-3      ALire, Septembre 2014, ISBN 978-2-89615-110-3







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