Dôme T.01               Dôme T.02            V.O.A.

Éditeur : Albin Michel
Première édition, avril 2011
630 pages, 565 pages
ISBN: 978-2-226-22058-5, 978-2-226-22059-2
Titre original: Under the dome
Publié par Scribuer, 2009
Traduit de l’anglais (États-Unis) par William Olivier Desmond



Couverture (Endos)
PERSONNE N’Y ENTRE
PERSONNE N’EN SORT




Mon avis
Tout d’abord je dois dire avec quel plaisir je me suis replongée dans l’univers de l’imaginaire kingnien. Au fil de cette lecture, j’ai renoué avec ce mélange de plaisir et d’anxiété où m’ont souvent plongé les œuvres du King. Je me suis littéralement collée à cette lecture comme si je retrouvais un confort perdu, une vieille pantoufle, la parano en prime.

Dôme s’inscrit dans la lignée des romans majeurs de l’auteur. Comment ne pas tracer un lien entre ce dernier et « Ça », ou « Le Fléau » et même avec « Bazaar ». En style et en genre, mais également en thèmes récurrents chez l’auteur. Le bras de fer entre le Bien et le Mal, la force de l’innocence des enfants, l’affection et l’amitié des gens poussées à l’extrême.
Un style, un genre familier _ Le Fléau, Brume, pour trouver un village ou un groupe isolé qui affronte le mal et la peur. Ça, Bazaar, Le Fléau, et la confrontation du Bien et du Mal qui fait ressortir la force de certains et les faiblesses des autres. Le contrôle des esprits plus faibles comme dans Bazaar. Délire paranoïde, folie, anxiété, peur, méfiance et suspicion, tout est au menu.
Bienvenue dans l’univers Kingnien !

Un lieu _ Chester’s Mill, une petite communauté agricole de l’État du Maine d’à peine 1,152 âmes.
Un décor _ une route de campagne qui arbore les couleurs vibrantes de l’automne.
Quelques personnages _ un homme sac au dos, quitte la place et semble perdu dans ses pensées. Une marmotte bien grasse arrive dans l’autre sens, en se dandinant du côté opposé de la route.
L’action _ bruit de moteur au loin, c’est un petit avion dans le ciel. Un camion qui s’annonce, conduit par une jolie blonde qui hésite, ralentit devant l’homme qui fait du pouce et repart sans s’arrêter. L’homme et la marmotte se regardent. La marmotte hésite et choisit de se faire plus discrète et puis la voilà qui frémit et deux moitiés de marmotte sont maintenant parfaitement distinctes.
L’homme ne le sait pas encore, mais il est désormais invité permanent de Chester’s Mill sans visa de sortie.
Pas la marmotte malheureusement ! Ou heureusement ?!

Le Dôme c’est un huis-clos où les personnages ont moins d’emprise que l’action et les sentiments qu’ils créent ou représentent. Les enfants très présents comme dans « Ça », sont probablement les personnages les plus développés par l’auteur. Du moins pour certains. C’est différent pour les personnages adultes qui sont en fait moins consistants donc moins attachants. Je ne me suis sentie touchée que par un seul gamin, le petit Ollie. L’auteur a privilégié l’ambiance et l’action, et je crois que c’est judicieux car le rythme soutenu et prenant fait qu’on a toujours hâte de tourner la page.

Dans cet univers fermé, quasi hermétique, un échantillon de l’humanité se fait le miroir d’une société où les forces bonnes et mauvaises se livrent un duel sans merci. Portrait peu flatteur d’un microcosme humain. Un récit très actualisé où la technologie et la science sont omniprésentes, où l’auteur affiche ses positions et opinions sur l’armée, le gouvernement, les armes à feu et la religion. Un récit où on décide du sort de la liberté de presse, de la ségrégation, de la place de la femme, de l’environnement, du pouvoir de l’argent et du pouvoir pur et simple de domination. Une histoire où les pires instincts se dévoilent, s’enflent et se permettent tous les excès.

Une force de Stephen King de savoir maintenir un rythme haletant malgré quelques petites facilités que nous lui passons bien volontiers. Beaucoup, beaucoup de personnages, et heureusement qu’en début de livre ont nous fournit une liste qui aide à s’y retrouver. Une fin un peu abrupte, trop vite et trop facilement aboutie. Une bonne dose d’humour noir avec quelques clins d’œil métaphysiques rigolos.
Une bonne soupe à l’américaine avec gros vilains messieurs et golden boy qui nous est servie de façon intelligente et terriblement efficace, nous qui ne sommes que de petites fourmis dans un immense univers. Une brique impossible à lâcher avant le mot fin.

j atrrivve fini le premier tome

Je peux dire qu'au début je passais mon temps à me référer à la liste de noms. Ce n'est pas évident et comme j'ai mauvaise mémoire j'avais peur de passer à côté de quelque chose.

Selon moi, tu es mieux de ne pas trop attendre vu justement le nombre de personnages. Tant que les noms sont frais à ta mémoire ce sera plus facile de t'y retrouver, surtout si tu ne lis pas trop de trucs entre les deux tomes. Histoire de pas trop délayer la sauce.
Mais sinon, comme j'ai enchaîné les deux tomes, je ne me souviens pas trop où se fait la coupure dans l'histoire. Par contre deux semaines ça doit pas être majeure comme interruption et puis, y'a toujours la possibilité de se rattraper un peu avec la liste des noms au début du premier tome.

Je ne sais pas si tu as remarqué, mais j'ai voulu ne pas trop raconter l'histoire dans mon commentaire afin de ne rien éventer pour ceux qui étaient en cours de lecture.
Mon conjoint qui a lu mon commentaire m'a trouvé un peu "cheap" sur l'histoire.

petite remarque
cette histoire se passe en 2008 qa peu pres tout y est moderne cellulaire,PC etc. Mais il y      a undétail qui me titille Pour acheter leurs produits ils ont de l argent en papier alors qu on se sert beaucoup de carte débit          aujourd hui.Comment fonctionnnerait elle sans électricité.jen suis au premier tome

PETITE Question : j'ai oublié, est-ce que quelqu'un peut me répondre par MP ?

comment est morte la femme de Jack Evans?

merci !

Belle critique, Martine !
J'avais aimé BAZAAR....
...Hum ! J'ai un KEN FOLLETT à lire ! "le scandale Modigliani".

J'ai pu terminer ce roman pendant mes vacances.

Mon avis rejoint tout à fait la critique de ça qui est déjà bien étoffée.

J'ai trouvé la fin vraiment pas terrible: l'intérêt du roman ne se situe pas dans le dénouement final.
Il y a aussi des incohérences aussi qui m'ont sautées aux yeux, j'en suis déçue ...

Très bon King toutefois , mon préfére reste toujours Duma Key à ce jour

pour le dôme

J'ai littéralement dévoré les deux opus!! Je dois tout relire en fait et prendre mon temps cette foi! Tel que brillamment décris par Ça en début de discutions, la confrontation bien/mal est dominant au travers de l'histoire.. Comme toujours, SK nous plonge dans la tête de ces personnages pour nous faire cheminer vers l'apotéose finale... Des heures de plaisir..