Rarement pour ma part, mais je suis parfois obligé pour les études de lire des versions numériques de classiques libres de droit (moins coûteux que de tous les acheter). L'Ebook est très pratique aussi pour les articles, notamment universitaires, qui sont plus facilement accessibles, par exemple sur Persée.fr, Cairn.info ou Revues.org.

Lord_Akhen@ton

"L'Ebook est très pratique aussi pour les articles" (LORD)
Oui, moi aussi, je lis des articles sur le PC, mais là, je fais un sondage sur les LIVRES, c'est a dire, les volumes d'on va dire, plus de 100 pages.

" le livre format numérique ne remplacera jamais dans mon coeur le livre papier" (CA),
...eh oui, pour moi aussi !

"ce nouveau médium" (CA)
Lapsus ???

Le post où tu me renvoies est excellent, et répond a ma question...Je le complete par un sondage !

"Ce que j'aime c'est enrichir ma bibliothéque et pouvoir saisir une couverture, une page c'est tellement plus vrai !" (INDESICE)
Je pense tout a fait comme elle.
Et dans les réponses à son post, on parle un peu d'un livre comme d'un animal familier, ou meme un conjoint : les sens (toucher, odorat...) doivent être en éveil pour que le plaisir naisse !
Si je puis me permettre d'étendre la comparaison, lire un e-book serait un peu comme avoir une poupée gonflable (oh, tu deviens vulgaire, denis !)

C'est pas grave....

J'utilise "média".

J'espère que tu ne m'en veux pas, et que ma remarque n'est pas trop déplacée.

En fait, mon latin est un peu vieillissant mais bon, si je ne dis pas de bêtise, medium est le singulier tandis que media est le pluriel du même mot. Donc on devrait dire un medium, des media.

Lord_Akhen@ton

comment pensez-vous que l'introduction des liseuses comme le .kindle. peut modifier nos habitudes de lecture?

Moi je pense que beaucoup de choses vont changer. Nous pourrons par exemple nous promener avec notre bibliothèque dans la poche

Et vous?

Pour en revenir au fil des messages, je suis un peu comme tout le monde ici, c'est-à-dire que pour moi un livre ça se lit forcément sur du papier.

Il y a un contact physique particulier, une odeur, un bruit de page qui se tourne et cela créé une ambiance absolument irremplacable.

Malgré tout, et en parti parce que je suis informaticienne, je suis obligée de m'intéresser aux liseuses électroniques. Je ne pense pas qu'elles détroneront jamais le papier. De mon point de vue, les deux vont vivre de façon parrallèle, certains lecteurs passant de l'un à l'autre de façon régulière, d'autres se contentant de rester sur le papier ou de passer définitivement sur liseuses.

Elles ont un avenir, j'en suis sûre, mais sans pour cela sceller la mort des livres sur papier.

Pour finir, il est à noter que certains ebooks ont un avantage : un prix très bas. Ce n'est pas le cas de tous les ebooks proposés, certains étant presque au même prix que le papier. Cet avantage peut aider les jeunes auteurs inconnus.

Il faut parfois juste un petit quelque chose pour qu'on passe de "j'achéterais bien ce livre" à "j'achete ce livre". Un ebook à prix bas pourrait être ce petit quelque chose.

La question n’est pas de savoir si le bon vieux livre format papier va disparaître… mais bien quand??? Car c’est une espèce en voie de disparition! Il est condamné!
Bien sûr, il restera toujours quelques vagues éditeurs grisonnants et nostalgiques pour nous pondre quelques merveilles, rééditions en cuir, beaux petits bouquins fait avec amour, respect, de manière artisanale… et bien sûr, à prix prohibitif.
Mais les grosses maisons d’édition, les majors, comme on les appelle dans le jargon ont déjà tout prévu le coup, c’est beaucoup moins cher de mettre un livre en ligne… que d’en imprimer 100,00 en papier, beaucoup plus écologique, imaginez l’économie de carton, papier, d’encre, de main-d’œuvre, de réseau de distribution, etc. Et de plus, ils savent fort bien que la prochaine génération (disons : les jeunes de 20-35 ans), qui sont loin d’être pauvres quand vient le temps de s’acheter de l’électronique, sont né avec un ordinateur dans les mains, et de toute façon, ils en ont toujours un sur eux… donc le choix est vraiment facile à faire pour tous!
Non, l’avenir n’est pas jojo pour les bouquineurs, les dinosaures comme moi. C’est pour ça que lorsqu’un livre rentre chez moi…il n’en sort plus jamais!

Bien sûr, il restera toujours quelques utopistes, quelques opposants, comme lorsque le disque vinyle fut remplacé par le C.D. (qui le sera bientôt par le MP3 ou autres format numérique…) mais, hélas, on ne peut empêcher l’évolution, le progrès et la technologie…sinon nous serions tous, encore aujourd’hui, dans les arbres de la brousse africaine.
Il faudrait s’en reparler dans disons…20 ans, mais je ne me fais pas trop d’illusion, c’est toujours le fric, l’offre et la demande qui l’emporte, au détriment du bon sens et de la nostalgie. J’entrevois, très sombrement, l’avenir du livre et ce, à très moyen terme…et comme le disait si bien Jules César en franchissant le Rubicon, il y a de cela 2068 ans : Alea Jacta Est!!!
J’espère sincèrement que je suis dans le champ mais…

Je sens comme une pointe de sarcasme dans ces propos (peut-être me trompe-je?)
Je n'ai aucune crainte et encore moins de douleur face à l'avenir du livre, pour dire vrai, je m'en fous un peu, si je ne m'adapte pas aux liseuses numériques, hé bien, je n'aurai qu'à choisir parmi les tonnes de livres que j'ai chez moi ou alors aller faire un tour à la bonne vieille bibliothèque municipale.

Je n'était pas sarcastique ! Je me suis trompé, c'est tout.