LIVRE : La maison aux esprits, d'Isabel Allende.



Éditeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE
Collection : LIVRE DE POCHE
Sujet : LITTERATURE LATINO-AMERICAINE
ISBN : 9782253038047




Une saga sud-américaine, la famille Trueba, dont le pilier central est Esteban qu'on découvre jeune homme pauvre, et qui termine sa vie en patriarche nonagénaire et riche.

Isabel Allende, nièce du président socialiste assassiné, a écrit ce livre à la suite d'un double choc :

le putsch de Pinochet, le 11 septembre (tiens ?) 1973

la mort de son grand-père à 99 ans.

Esteban, jeune homme violent, puis vieillard irrascible, est entouré de plusieurs femmes :

sa femme Clara, légère, gaie, virevoltante, voyante,

sa fille Blanca, mariée a un comte d'opérette, mais amoureuse de Pedro Garcia III, fils du régisseur d'Esteban,

sa petite fille Alba qui aime son oncle Jaimes, médecin des pauvres qui a fort à faire lors du putsch...Elle aime aussi Miguel, révolutionnaire pur et dur.

Esteban Garcia, fils naturel d'Eseban Treba, et qui, quand la fortune se renverse en faveur des militaires, se venge sur Alba (tortures pour savoir où est Miguel) de ce que le patriarche ne lui a rien légué.

On sent l'amour d'Isabel pour son grand-père à travers la complicité qui unit Alba et le sénateur Trueba.

Ce livre que j'ai eu bien de la peine à démarrer à cause de sa lenteur, et les personnages un peu fous qui sont décrits au début, devient passionnant au fur et à mesure qu'il se politise. La fin est sublime !


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Bonjour Denis.
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Titre : La Maison aux esprits
Auteur : ISABEL ALLENDE
Éditeur : LIBRAIRIE GENERALE FRANCAISE
Collection : LIVRE DE POCHE
Sujet : LITTERATURE LATINO-AMERICAINE
ISBN : 9782253038047

Merci beaucoup Denis. C'est très gentil de ta part d'avoir fait aussi vite.

J'ai aussi beaucoup aimé ce livre. Je ne me souviens plus trop de la fin non plus (j'ai lu y a longtemps) mais il reste dans mes livres préférés. Je mets aussi 4 étoiles (c'est où les étoiles au fait ?)

Merci beaucoup. Ca y est j'ai trouvé. Je mets donc mes 4 étoiles à "la maison aux esprits".

Je l'ai lu il y a plusieurs mois et je me souviens que je n'avais pas partagé mon avis avec vous.

Je l'avais lu jusqu'au bout mais j'ai trouvé que vers la fin le style s’essoufflait un peu. On a le sentiment que l'auteur avait décidé le terminer et donc s'est dépêchée à le boucler et oubliait d'y mettre le style.

Bon, et puis pour moi c'est une très pâle copie de Garcia Marquez, du pompage de style mal fait: c'est bien de vouloir créer une dynastie loufoque, mais il manque l'humour et la sensibilité de Garcia Marquez. Ca m'a énervé tout le temps de ma lecture, donc je ne suis pas très objective dans mon avis.

Je mets 2 étoiles pour le contexte historique:

Il y a bien longtemps que je l'ai vu mais je n'avais pas trouvé qu'elle copiait le style de GGMarquez, plutôt qu'elle s'inscrivait dans la même lignée, le réalisme magique.

Mon premier contact avec cette auteure ne devrait pas être le dernier. J'ai été happé par cette épopée aux multiples dimensions et cette écriture, exaltée et réservée à la fois. Dès le début j'ai songé à « Cent ans de solitude » par l'ampleur du projet et cette prose exquise, aussi habile dans les descriptions que dans les dialogues. L'utilisation très modérée du fantastique contribue également à l'air de parenté, de même que le contexte sud-américain, mais chaque œuvre a sa personnalité propre, définie et réussie. Et le clin d’œil qu'envoie Allende à Gracia Marquez lors du choix des prénoms est savoureux.

Bien que centré sur le personnage d'Esteban Trueba, qui constitue le fil conducteur, ce sont les personnages féminins qui font ce livre; fortes, déterminées, elles traversent et définissent à leur manière autant les histoires familiales que de couples. Même dans l'aspect politique, où on tente de les reléguer au second plan, elles réussissent à occuper la place centrale, parfois malgré elles mais quand même. Les personnages masculins n'ont pas les beaux rôles, à part peut-être Miguel et Jaime et encore... Quant à Esteban lui-même il incarne ici une réalité qui a malheureusement dû exister, espérant qu'elle n'existe plus, mais j'aimerais en être certain. J'avoue qu'à la longue viols de paysanne, violence envers femme et fille, tentative de meurtre sur Garcia III, refus de récompenser le délateur, colère perpétuelle etc. m'ont exaspéré à un point tel que j'avais hâte que le destin le remette à sa place.

Quant à la dimension politique, tout en filigrane au début, elle prend progressivement de plus en plus d'espace pour constituer le cœur du récit à la fin. On comprend très bien ce qui passe mais même dans l'épisode d'emprisonnement, l'auteure a gardé une certaine pudeur quant aux détails, ce qui ne nous empêche pas de souffrir avec Alba. Et quelle belle réflexion sur le cycle de la violence et de la haine dans les toutes dernières pages. Un œuvre qui m'aura marqué autant par la forme que par le fond!

Je n'ai pas osé tout lire ce qui est écrit ici, de peur de me spoiler, mais, est-ce qu'il y a des esprits? Du paranormal? Ou bien c'est juste une métaphore?

Est-il mieux de lire garcia marquez avant ce livre?

Merci, je pense que je vais l'essayer un de ces jours.