Eh ben quels sujets, les vampires, le dernier homme, survivant d'une espèce désormais légendaire !!
WOuah, ça fait froid dans le dos tout ça

ce qui est encore plus intéressant c'est de savoir que cette nouvelle (de là sa longueur) a été écrite en 1954.

j'ai bien aimé cette lecture et on ne peut pas la comparer au film c'est totalement différent.

Le titre en français aurait du être Je suis Légende et non "une" légende... c'est pas la même chose!

Bien, bien je l'inscrit à la PAL alors !!

bonsoir,très peu pour moi,j'ai la trouille des vampires.Et quand tu as parlé de "je suis une légende" j'ai cru que c'etait le film avec will smith.bonne soirée.

Un roman qui m'a énormément marqué. Plein d'émotion: peur et espoir. Mine de rien, il à toujours l'espoir de trouver un remède au mal qui ronge ses semblables, alors que lui-même lutte à la fois pour ne pas l'attraper et pour survivre.
La fin du roman est l'une des plus surprenante que j'ai pu lire. A mes yeux la seule fin crédible.

Le film est un bon film pour qui n'a pas lu le roman. Seulement, si j'aime Will Smith je trouve qu'il ne colle aps au personnage. Et l'arrivée de la femme, qui n'a rien à voir avec ce qui se passe dans le bouquin, le rajout d'un enfant, Will Smith qui parle tout seul, les vampires qui sont ramenés au rang de zombies alors qu'ils sont bien pensant dans le roman, sans parler de la toute fin qui n'a rien à voir avec le roman, tout ça fait que le film n'est absolument pas la même chose que le roman. On dirait qu'ils ont pris une licence, un titre accrocheur pour faire ce qu'ils veulent du contenu.

De toutes les erreurs du film, c'est vraiment la fin qui est la pire. Dans le roman, c'est la fin qui donne un sens au titre, et même un sens a l'histoire (on ne sais absolument pas comment tout cela peut finir tout du long) Le roman évite les clichés du genre, alors que le film tombe en plein dedans. Et c'est dommage.

Si je conseil le livre à tout le monde, je déconseille le film pour ceux qui ont lu le bouquin, à moins del e regarder comme une ouvre à part.

Et voilà! Encore un autre à ajouter à la longue, très longe liste à lire.


J'ai appris un nouveau mot il y a peu. Une très longue nouvelle, mais un récit un peu trop court pour être appelé roman, on lui donne le titre de novella.

bonsoir c'est de l'italien?

bonjour

ca      vient du mot anglais scrap qui veut dire vil métal.Dont scraper voudrait dire défaire quelque chose de beau en laideur

eleanor

C'est pour ça que autant que faire se peut, j'essaie de lire le bouquin avant de visionner le film. Comme pour ceux qui ont été tirés des oeuvres de Stephen King. Plus souvent qu'autrement les films ont été de moyen à très poche sauf quelques rares exceptions.

Pour ma part, comme je n'ai pas vu le film, je ne serai pas influencée.

La terre se meurt.

Dès la nuit tombée, dans sa maison transformée en camp retranché, Robert Neville se retrouve assiégé par ses anciens voisins ou amis devenus vampires et qui tapent à sa porte ou grattent à ses murs, lui demandant de sortir.

Seul contre tous, mort de solitude, guetté par la folie, Robert Neville n'a plus que le whisky pour tenter d'oublier la perte des êtres qui lui étaient chers et trouver quelques heures d'oubli chèrement payées car, au matin,
devant sa porte, le cadavre d'une femme vidée de son sang est souvent là pour lui rappeler l'horreur quotidienne dans laquelle désormais il vit.

Parfois l'envie d'en finir le pousse à ouvrir sa porte ou peut-être est-ce le désir de rejoindre dans un dernier accouplement bestial une de ces femmes vampires qui tentent de l'aguicher pour l'entraîner dehors. Car le désir est là aussi, qui le taraude toutes les nuits.

Robert Neville ne sort de chez lui que le jour, en quête de nourritures ou de produits de première nécessité mais aussi pour essayer de diminuer le nombre de ses assiégeants en les retrouvant pendant leur sommeil pour leur planter un pieu dans le coeur.

Un chien malade capte un instant toute son attention avant que n'apparaisse en plein jour une femme. Une femme ... ou autre chose ?

C'est que dehors tout n'est pas si simple. Si une pandémie d'origine bactérienne a tranformé la population dans un état proche du vampirisme, une société parallèle s'est organisée. Les néo-vampires ne sont-ils pas la société de demain et Neville simplement une légende, la dernière légende d'une humanité désormais révolue ?

J'ai pensé parfois à la pièce de théâtre de Ionesco, Rhinocéros, où tous les êtres humains se transforment au fur et à mesure en Rhinocéros, sauf le héros, Bérenger. L'humanisme est périmé, dit-il car c'est maintenant lui l'être anormal.

Une légende, seulement une légende qui comme toutes les légendes doit disparaitre ...