... pour les amateurs de polar noir.

Qui est Michael Marshall (cf. http://polarnoir.neuf.fr/Marshall/Marshall_accueil.htm )                           
Natif de l’Angleterre, Michael Marshall Smith de son vrai nom a grandi aux États-unis en transitant par l’Afrique et l’Australie avant de revenir au Royaume-Uni. Études en philosophie et sciences sociale au Collège de Cambridge, il se passionne aussi pour la comédie, la radio et l'informatique. Amateur de SF classique il s'avoue plutôt fan d'horreur. C'est la lecture du Talisman de Stephen King et Peter Straub qui lui donne l'envie d'écrire à son tour. Il publie ses premières nouvelles dans le genre frousse et remporte à trois reprises le British Fantasy Award puis commet son premier roman. Il croyait avoir trouvé son registre dans l’horreur mais apparemment il fait plutôt mi science-fiction mi policier. On dit de lui que ses livres échappent aux étiquettes habituelles et je cite «il y trame souvent des intrigues policières dans des univers cyberpunk parsemés de scènes de terreur ! Mais ils sont appréciés par la critique, le public et même Hollywood ! Il semblerait que «Frères de chair», son deuxième roman, pourrait être adapté au cinéma par Dreamworks, le studio de Steven Spielberg, qui en a racheté les droits. Son troisième roman,« La Proie des rêves» , paru en 1998, a suscité l'intérêt des studios Warner Bros (cf. www.cafardcosmique.com).
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Les Hommes de Paille
Un groupe mystérieux, les hommes de paille, sème la terreur : exécution de plus de soixante personnes dans un fast-food en Pennsylvanie, disparition d'une adolescente en Californie, au Montana découverte d'un message annonçant à un fils que ses parents ne sont pas morts comme il le croyait...
J’ai lu ce bouquin la première fois en août 2003. Mes impressions de l’époque : J’ai adoré. Un des meilleurs suspenses que j’ai lu à ce jour. Aussi bon que du Stephen King. Sa façon d’écrire et de raconter ressemble d’ailleurs à celles de S. King. Il enchaîne les personnages et les mises en situation et d’un chapitre à l’autre tu es dans l’attente anxieuse de savoir se qui va suivre pour les personnages. Comme chez Stephen King, tous les personnages et les situations finissent par se recouper ou se rejoindre quelque part. D'Ailleurs c'est le reproche de leurs détracteurs, i.e., de donner l'impression de se lancer de tout bord tout côté mais moi j'y vois plutôt une grande maîtrise de l'écriture où on nous fait languir et désirer tout en redoutant la suite.
Un grand cynisme, beaucoup d’humour noir que l’on ne retrouve pas chez S. King mais j’aime bien ça. Ça c’était en 2003.En février 2005 je reprend sa lecture car pour pouvoir lire le livre suivant, j’ai besoin de me resituer et de refaire connaissance avec certains personnages. Toujours aussi bon comme intrigue mais bien sûr l’attente anxieuse est moins forte car des brides me reviennent. La plus grosse différence se situe au niveau de l’écriture, je n’avais pas accroché là-dessus la première fois mais là ça m’agace un peu. La traduction française est édité aux Éditions Michel Lafon et j’ai déjà remarqué chez un autre auteur traduit et édité également chez Lafon des lacunes et des erreurs grossières. L’écriture comporte un esprit très viril et même trop car je taxerais ça de macho pour ne pas dire machisme. Également les expressions européennes foisonnent et ça accroche un peu quand on est nord-américaine car ça ne coule pas de source.
En 2003 je l’aurais coté 10/10 mais aujourd’hui je lui donne 8,5 car ça demeure un excellent polar noir.


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Les Morts Solitaires
Un flic abattu à bout portant dans une ruelle de Los Angeles. Une jolie fille supprimée dans une chambre de motel. Une directrice d'hôtel exécutée à Seattle. Un restaurateur assassiné à Portland. Et des dizaines de cadavres amoncelés dans une cabane isolée sur les rives du fleuve Columbia. Autant de victimes qui n'ont rien en commun. Autant de meurtres que rien ne permet de relier entre eux. Mais Ward Hopkins a un secret. Un secret qui remonte à l'enfance, et qui explique ces morts solitaires. S'il n'entend pas connaître le même sort, il n'a d'autre choix que de se mesurer à ceux qui ont détruit sa vie.
M’a déçu. Une intrigue intéressante, peut-être un peu exagérée mais nous garde en attente de la suite mais le côté machiste roule à fond la caisse. Mais par-dessus tout ce qui m’a le plus dérangé c’est l’amertume des personnages. J’aime l’humour noir et une petite dose de cynisme me plaît bien mais là les personnages sont tellement écorchés et même aigris que s’en est presque déprimant. Je lui donne seulement un 7,5/10.