Bonjour,
Je ne sais si je fais une bêtise en déclarant ici que j'écris pour les enfants et que mes héros commencent à plaire, à me plaire et que je me complet de plus ne plus dans mes album.
Inconscience de l'être qui se pavane dans sa réussite! Pourquoi ne pas l'avouer cette réalité en voyant l'enfant votre livre sous le bras, s'arrêter pour le découvrir avec malice et bonne volonté ?
En fait je vais simplement expliqué comment d'auteur pour adultes on devient auteur pour enfants.
Au départ rien ne me disait qu'un jour j'allais voyagé ailleurs que dans des écrits pour les grands, mon monde, surtout envahi par l'envi de raconter des récits dont l'émergence principale était la souffrance de l'être.
Ainsi naquis des récits courts mais intenses, racontant ce que j'éprouvais, mes ressentis, mes colères, mes pleurs.
De "L'homme qui croyait être changé en serpent" à "Hilda" mon dernier récit, je parcourrais la littérature en essayant de comprendre la peur de vivre et le désespoir ne pas vivre.
La mort, compagne de mes écris, s'allongeais souvent entre les mots. Ainsi il en est de ces naissances de livres pour qui la page est un repos éternel.
Et puis un jour, vint le défi de rencontrer un autre monde; écrire comme un défi, écrire ailleurs que dans l'illusion perdue que l'on se guéri de par l'ouvrage jamais achevé, car repris inlassablement de livre en livre.
J'ose entreprendre une réminiscence dans mon enfance éloignée de moi, adulte de plus de cinquante ans et découvre avec stupéfaction que jamais il ne s'en était éloigné, marchant à côté de mon âge qui s'en vieilli, n'attendant que son heure pour me faire découvrir que je savais encore être l'enfant né avant d'être adulte.
Ainsi naquit le" Les aventures de Chlorenne" avec un voleur de billes et dont un des personnages était moi, un double de ce que je suis sans jamais l'avoir oublié.

Oui sinon je ferais de la peinture, ou du cinéma ou de la farniente, bref quelque chose qui me fait vivre l'intellect
Je n'arrive à laisser oisif un cerveau qui veut créer, en ce qui concerne la farniente, c'est de l'humour... bien que ...

bonsoir et bienvenu Dominick.et bravo,surtout