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Van Cauwelaert, Didier
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Le roman ne m'a pas fait hurler de rire comme le précédent, Rencontres sous X, mais cependant, il m'arraché plus d'un gloussement dans le métro.
En deux mots, il s'agit d'un homme qui meurt brutalement dans la trentaine et découvre qu'après la mort, on est toujours vivant sauf que l'on est détaché de son corps et que si l'on peut tout ressentir de ses proches, en revanche, on ne peut pas communiquer avec eux.
Le sujet est excellent et l'auteur l'exploite à merveille, qu'il s'agisse du registre de l'émotion (la femme froide qui se révèle plus sentimentale que prévu) ou de l'humour (la lecture cinglante du testament chez le notaire).
Outre la plume de l'auteur, simple mais élégante et actuelle, la plus grande réussite de ce roman est selon moi la description de la vie quotidienne au coeur d'une ville moyenne (Aix-les-Bains en l'occurence) et d'une jeune femme « arrivée », d'une commerçante.
Étant moi-même fille de commerçants esclaves de leur magasin (pardon maman si tu me lis!) et originaire d'une petite ville, j'ai retrouvé une description juste et ironique des petites mesquineries locales, des jalousies et du fameux « qu'en dira t-on ».
L'atmosphère légèrement ennuyeuse du quotidien, au sens routinier du terme, est admirablement restituée, un peu plus on se croirait dans une chanson de Brel. Le personnage principal est dans ce contexte totalement fantasque et attachant, bref très « Brel » également. Avis donc aux amateurs!
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La croquette
(138 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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10/1/2004
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