J'ai découvert Murakami avec Kafka sur le rivage. Puis j'en ai lu plusieurs du même auteur, mais La fin des temps est mon préféré.
C'est quand même le genre de livre réservé à ceux qui ont aimé Boris Vian (l'herbe rouge par exemple), et qui ne sont pas rebutés par des fins qui n'en sont pas...
Début surprenant, je ne pouvais plus le lâcher ; dès que le roman change du tout au tout, je me suis ennuyé. Et la fin me parut interminable.
Je m'explique : une fois que l'on est bien encré de l'histoire de SF, l'auteur arrête au moment le plus palpitant et à suspense, pour nous parler d'une histoire d'amour. Et finalement, toutes les découvertes que l'on aurait pu entrevoir nous échappe. Hyper dommage. Jusqu'à la page 204, l'histoire apparaît extraordinairement bien plantée.