ll ne se passe strictement rien dans ce petit bijou
minimaliste.
Une jeune femme de 30 ans n'arrive pas à dormir
pendant 17 jours. Comme elle ne ressent aucune
fatigue, elle passe ses nuits à relire Anna Karénine
de Tolstoï. L'angoisse monte à chaque page, et cela
se termine dans un état voisin de la schizophrénie.
Le papier glacé et les très belles illustrations en
noir et blanc renforcent l'impression de malaise du
lecteur.
Je lève mon chapeau nippon, et n'aurai de cesse de
lire Kafka sur le rivage du même auteur, qui traîne
depuis des mois dans ma bibliothèque.