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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Zweig, Stefan
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Cette nouvelle de Stephan Zweig évoque deux passions : celle, dévorante, d'un homme pour le jeu, et celle, fulgurante, d'une femme pour cet homme. Leur étrange relation, faite de malentendus, de désespoir, de tendresse, de violence et d'égoïsme durera 24 heures... Une nouvelle très agréable à lire, bien que très classique. Le style est particulièrement travaillé, tout en détails, et l'analyse psychologique est d'une finesse rare.
Un film, « librement adapté » de cette nouvelle de Zweig (avec Agnès Jaoui), est en ce moment sur les écrans français.
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Solenn Donnio
(13 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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1/1/2003
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ajoutez votre critique |
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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Zweig, Stefan
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L'histoire se déroule dans une petite pension de la Riviera, sur la côte d'Azur, au début du XXe siècle. Mme Henriette, une femme « comme il faut », délaisse tout ce qu'elle possède et s'enfuie avec un inconnu, un homme qu'elle ne connaît que depuis 48 heures. Tous sont d'accord pour porter « le » jugement disgracieux ultime à l'endroit de la dame. Une seule personne tente objectivement d'aller plus loin et de comprendre les motivations du geste de Mme Henriette : le narrateur. Ce geste inexpliqué touche beaucoup une dame âgée de « bonne famille » et incitera cette dernière à révéler au narrateur comment vingt-quatre heures ont pu changer le cours de sa vie à elle. Ce livre est vraiment bien écrit. Le rythme est excellent, commençant lentement et laissant défiler le mouvement peu à peu pour se déchaîner en une passion agréable. Passion du coeur, de l'inconnu, du jeu, ce petit livre du début du XXe siècle traite de sujets inépuisables qui sont toujours d'actualité un siècle plus tard! J'ai beaucoup aimé ce roman.
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Audrey
(51 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
6/1/2002
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ajoutez votre critique |
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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Zweig, Stefan
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Un charmant hôtel de la Côte-d'Azur, au début du siècle. Quelques couples sont là, se réunissant aux dîners et pour les conversations. Parmi eux, un célibataire, notre narrateur. Arrive un soir un jeune homme. Charmant et charmeur, toute l'assistance est sous son emprise. Et plus
particulièrement une mère de famille qui, une journée après cette rencontre, quittera sa vie formatée pour l'aventure avec le bel inconnu. Scandale dans l'hôtel fréquenté exclusivement par des gens de bonne éducation. Seul le narrateur va prendre la défense de la femme,comprenant que plusieurs années d'une certaine vie peuvent préparer à un
acte impulsif tel que celui-ci. C'est là qu'une dame d'une soixantaine d'années l'aborde et lui raconte son histoire. Vingt-quatre heures de la vie de cette femme pour appuyer la théorie du narrateur, celle qui veut qu'une brève journée
peut suffire à orienter le reste d'une vie.
Ce court roman de Stefan Zweig est un petit bijou. L'auteur y décrit avec une justesse et une sensibilité incroyables les tourments de cette femme. La puissance des sentiments qui naissent chez la femme sont dépeints avec minutie, et surtout avec un tact incomparable. Le chemin tortueux de
l'esprit qui amène une femme, à la vie bouleversée, à suivre un homme qu'elle vient de rencontrer, à bousculer toutes ses croyances au-delà des convenances de la société, est décrit avec une puissance qui ne laisse pas le lecteur indifférent. Comme souvent, on retrouve là la technique du récit enchâssé qui permet à une histoire de se justifier par la présence d'une seconde, procédé assez original.
Superbe!
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Zweig, Stefan
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Tout commence par un scandale : dans une petite pension de la Rivièra, une mère de famille quitte tout pour partir avec un homme qu'elle ne connaît que depuis quelques heures. Face aux autres pensionnaires qui ne voient dans cet acte que tromperie et perfidie, le narrateur va se retrouver seul à tenter de comprendre.
Intriguée par cette attitude singulière du narrateur, une vieille femme anglaise va se laisser aller à de troublantes confidences... La femme nous raconte un épisode de sa vie en prévenant qu' «il serait difficile de qualifier avec précision la nature de ce sentiment qui l'a entraînée», mais, poursuit-elle «comment expliquer que des gens qui ne
savent eux-même pas nager s'élancent du haut d'un pont au secours de quelqu'un qui se noie».
Alors la magie de l'écriture opère et Stephen Zweig va nous parler dans un style d'une limpidité étonnante d'une chose que la simplicité des mots a pourtant du mal à cerner : la passion (de l'amour, du jeu) avec tout ce qu'elle contient d'imprévisible, d'absurde et d'incohérent. On retrouve dans ce livre toutes les qualités de l'auteur du joueur d'échecs, de la confusion des sentiments et d'Amérigo.
Suggestion(s) de lecture : -Le joueur d'échecs ( livre de poche )
-Un mariage à Lyon ( Belfond )
-La confusion des sentiments ( Stock )
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Maurice
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Vingt-quatre heures de la vie d'une femme
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Zweig, Stefan
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L'histoire se passe au début du siècle dans une pension de famille respectable de la Riviera. Madame Henriette, épouse et mère jusqu'alors irréprochable, abandonne mari et enfants, sous le coup d'une passion effrénée pour suivre un jeune galant qu'elle ne connaissait pourtant que depuis quelques heures. L'incident fait grand bruit dans cette pension «bien comme il faut», les langues se délient et une discussion pour le moins véhémente s'engage entre les pensionnaires et notre narrateur, qui, seul contre tous, s'évertue à prendre la défense de «cette petite Madame Bovary». Le débat le rapproche toutefois d'une vieille dame anglaise qui lui confie «avec une entière vérité» le souvenir qu'a ranimé cette aventure...
L'écriture vive et dynamique de Zweig confère à ce très court récit un rythme rapide qui vous entraîne telle une valse de Strauss. Bref, un style qui est à la mesure de la passion qui a un jour ébranlé de manière foudroyante cette vielle dame anglaise, pleine de distinction. La Passion est au coeur de cette histoire presque intemporelle que chacun est susceptible de faire sienne un jour ou l'autre. Impulsion d'une émotion incontrôlable et irraisonnée, exaltation d'un sentiment violent et rapide, fascination hypnotique et extatique, asservissement... les qualificatifs sont légion pour décrire la Passion, et c'est avec discernement et justesse que l'auteur la met à nu.
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Théa Vox
(3 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Stefan Zweig critiqué(s) sur le Guide
Livre(s) de Stefan Zweig critiqué(s) sur le Club de lecture le BouquiNet
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