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Oksanen, Sofi 
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[ATTENTION: Cette critique révèle le contenu du livre.]
«Si vous ne devez lire qu'un seul livre cette année, lisez Purge.» ELLE (Danemark) (Sous-entendu, qu'un livre glauque et touffu.)
Une histoire nous est, au début, distillée, puis tout d'un coup vomie avec des non-dits, des sous-entendus au milieu de cauchemars, de suppositions, de questions, d'hallucinations et de recettes de conserves nordiques.
En gros, si j'ai bien compris; deux sours, Ingel et Aliide. Elles tombent amoureuse du même homme, Hans, qui épouse l'aînée Ingel et vient habiter à la ferme. Dans le pays, c'est l'occupation soviétique et Hans est pour l'Estonie libre. Bien sur le NKTruc le recherche et il doit s'enfuir dans la forêt. Les deux sours sont interrogées brutalement, violées, je crois, et lors d'un dernier interrogatoire, j'ai cru comprendre qu'Aliide avait dû torturer sa nièce Linda qui en deviendra taiseuse. Pour se protéger, Aliide séduit et épouse un ruskof propagandiste et devient un agent soviétique. C'est ainsi qu'elle apprendra que sa sour et sa nièce vont être déportées mais qu'elle ne fera rien pour elles afin de récupérer la ferme et Hans, caché dans un cagibi derrière la cuisine. Elle va, enfin, l'avoir tout à elle. A part qu'enfermé, le mec devient fou de douleur et qu'elle doit le tuer (étouffé lentement dans le cagibi scellé de toutes part) mais elle garde le corps. (C'est beau l'amour !) A l'avènement de Khrouchtchev, les déportés rentrent chez eux. Aliide fera des pieds et des mains pour que sa sour ne revienne pas. Comme elle avait dénoncé des gens, à la libération, elle est en bute à quelques représailles (bêtes tuées, grange incendiée, grêle de cailloux sur ses fenêtres, insultes...) Donc, elle a la trouille.
C'est à ce moment qu'intervient Zara, une fille paumée, maltraitée qu'Aliide trouve endormie dans sa cour. Oui mais..., Zara est la fille de la muette Linda et Hans et la petite fille d'Ingel qui lui avait parlé de sa sour sans en dire du mal. Elles vivaient misérablement à Vladivostock et, entraînée par une amie, Zara va «faire fortune à l'Ouest». C'est-à-dire qu'elle sera violée et réduite à faire la pute de bas étage dans une chambre sordide d'Allemagne. Sévices, coups, blessures, alcool la marquent définitivement. Son mac à la bonne idée d'aller faire fortune à Tallinn et c'est de là que Zara, après avoir tué son client, pourra s'enfuir et se réfugier chez sa grand-tante. Toutes deux se méfient et ont peur mais pour des raisons différentes. Quand les deux macs viennent chez Aliide, elle prend peur et cache Zara dans le fameux cagibi où elle a bien envie de la laisser mourir, elle aussi. Réflexion faite, à la 2ème visite, elle tue les deux mecs, piquent leur argent et le passeport de Zara et la renvoie chez elle.
Il me semble qu'Aliide à l'intention de brûler la ferme pour que sa sour ne l'ait pas et de mourir à côté du corps de Hans, faisandé depuis 41 ans.
S'ensuivent plusieurs pages de rapports, copie n° 2 d'une écriture maladroite et répétitive sans grand intérêt sinon que je crois avoir reconnu l'agent «X» comme étant Martin (l'époux ruskof) et l'agent «mouche» comme étant «son petit champignon chéri», Aliide. Le fait est que l'auteur est obsédé par les mouches qu'elle met dans toutes les sauces et tous les trous possibles.
Mais si le corps de Hans est dans le cagibi, comment Zara ne l'a-t-elle pas trouvé? Au moins les os, non? Ah ben ça doit faire partie des pages que j'ai sautées.
J'avais bien dit que c'était touffu.
Les 2 étoiles sont pour les 4 dernières pages : «Chronologie» de l'Histoire de l'Estonie.
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médée66
(173 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Stock, 2005, 405 p.
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| | | Date :
2/1/2011
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Oksanen, Sofi
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A mon avis, ce n'est pas le style qui est lourd, mais la narration qui
est très lente; est-ce la raison pour laquelle l'auteur s'amuse à
morceler la chronologie, baladant sans cesse le lecteur d'une période à une autre, comme si l'histoire de ce pays n'était déjà pas assez
compliquée en elle-même?
Quoi qu'il en soit, ledit lecteur doit se sentir bien intelligent quand
il a réussi à reconstituer le puzzle! Moi, je fais des vrais puzzles, et c'est autre chose que je cherche dans la lecture...
Bon, maintenant, je sais tout (ou presque) sur l'Estonie et la
perversité féminine (enfin, j'ai cru comprendre que...), mais je me
serais passée de quelques scènes hard, bégueule comme je suis.
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Milcat
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
1/1/2011
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Oksanen, Sofi
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Encore un vent frais du nord. L'Estonie, la plus nordique des 3 républiques baltes, se trouve au sud du golfe de Finlande. Tallinn (capitale culturelle européenne 2011), se trouve à peu près en face d' Helsinki. Sofi Oksanen est née en Finlande en 1977, de mère estonienne et de père finnois.
Tous ces détails pour comprendre la genèse de ce livre déroutant.
En 1992, l'Estonie se libère du joug soviétique. Le roman commence le jour où la vieille Aliide découvre dans le jardin de sa ferme une jeune femme inconnue plus morte que vive. Elle parle russe, mais connaît aussi l'estonien. Au fil des pages, on découvre une série de secrets de famille datant de l'occupation russe.
Tout cela est fort bien ficelé, et mené comme une histoire policière. J'en ai pourtant modérément apprécié le style assez lourd (traduction?). Le lecteur découvre en tout cas un monde totalement inconnu chez nous. La jeune Sofi jouit d'une importante célébrité en Europe du Nord, par son talent, et par son aspect gothique. Son rouge à lèvres n'a rien à envier à celui d'Amélie Nothomb
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | | Date :
1/1/2011
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Livre(s) de Sofi Oksanen critiqué(s) sur le Guide
Livre(s) de Sofi Oksanen critiqué(s) sur le Club de lecture le BouquiNet
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