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Abbott, Jeff
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Tout va pour le mieux pour Evan Casher : sa carrière de documentariste est en train de décoller et il file le parfait amour avec Carrie. Jusqu'au jour ou sa mère lui demande de venir la retrouver toutes affaires cessantes. Lorsqu'il arrive chez ses parents, sa vie bascule : il trouve sa mère sauvagement assassinée et échappe de peu à un meurtre. Poursuivi par les mystérieux assassins de sa mère et ne pouvant faire confiance à personne, Evan découvre peu à peu que beaucoup de choses dans sa vie ne sont que mensonges. Il s'engage alors dans une quête périlleuse pour découvrir la vérité sur lui-même et sur son passé afin de se réapproprier la vie qu'on lui a volée. Les coups de théâtre et les rebondissements s'enchaînent à un rythme étourdissant dans ce roman qui tient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page et qui impose d'emblée Jeff Abbott comme le nouveau maître du suspense.
Le nouveau maître du suspens, je ne peux pas dire le contraire! Ce livre, est, comment dire, énorme!
L’auteur sait très bien expliqué les choses, et nous laisse jusqu'à la fin du livre, pour savoir le fin fond de cette histoire.
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Yohann Abadia
(3 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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| | Date :
5/15/2012
* nouveauté *
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Sorente, Isabelle
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Le quatrième roman d'Isabelle Sorente, Panique (Grasset), emporté et fantastique, rappelle parfois Le maître et Marguerite de Boulgakov : une sorte de Diable ironique vient semer l'effroi dans un Paris contemporain. Ses personnages, jeunes, enflammés, ressemblent aux étudiants qui criaient leur rage contre l'arbitraire et une vie sans rêve ces derniers mois, mais le livre traite d'un mythe d'actualité : la panique... À travers les libres amours d'Adèle et Roman le cinéphile, comme le canular télévisé en prime time imaginé par leur ami Jérôme, polytechnicien et hacker, nous éprouvons tout au long du livre combien la panique menace nos actes quotidiens. Qu'elle soit désirée en secret ou suscitée par le stress et le trop-plein d'ordre, la panique nous agite, révélée par les révoltes des étudiants, les créations inquiètes du peintre Slut - génie conçu pendant un gang bang... - les cauchemars collectifs des parisiens, les émeutes aux portes de la ville, la menace d'actions terroristes... et l'annonce d'un bouleversement climatique! La panique semble nous guetter tous, partout - et, chose si rare en littérature, vous la ressentez : elle nous rappelle que nous vivons désormais dans une espèce de « chaos rampant », comme l'appelle Haruki Murakami dans son livre sur l'attentat de Tokyo.
Dans le roman, cette panique souterraine - qui se transforme peu à peu en une ambiance de fin du monde, précipitée par un changement de la composition de l'air... - semble obéir à l'extraordinaire personnage de Mandés. Ce colosse aux réparties féroces, toujours entouré d'artistes inquiétants, qu'un des héros croit être la réincarnation du dieu Pan - il rappelle parfois Wotan, le satan joyeux du Maître et Marguerite - dévoile l'incertitude des plus solides expertises, voit les passions qui sous-tendent les vies affligées, annonce les cataclysmes qui nous guettent - et que nous déclenchons. Plus on avance dans le livre, plus on s'interroge : Mandés n'est-il pas vraiment le dieu de la panique, réveillé par nos soins? Ne vient-il pas la répandre dans Paris, multipliant les prodiges, déstabilisant une capitale dirigée par un inquiétant président de la République (un sosie de Berlusconi dirigeant toutes les chaînes de télévision)?
Dans ce roman mené à cent à l'heure, Isabelle Sorente s'amuse page après page à relever les paradoxes minant la raison économique, éreinte nos calculs cyniques, révèle combien notre croyance dans l'humanisme et les Lumières s'est transformée en un calcul d'échelle. Sans dévoiler ici l'intrigue du livre (qui ferait un film assez cinglé), sachez qu'il s'achève dans une catastrophe planétaire jubilatoire, tandis que le héros - devenu un « acéphale », un homme sans tête omniscient inspiré par Georges Bataille - chante la panique.
Un roman d'époque.
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Frédéric Joignot
(première critique)
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Genre : Fiction
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Édition : Grasset, 400 p.
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| | Date :
5/1/2006
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Livre(s) de Jeff Abbott critiqué(s) sur le Guide
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