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Hesse, Herman
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Livre chiant par bien des aspects, plombé, redondant, des anachronismes; la peste et l'arquebuse, des ficelles vues mille fois ailleurs et mille fois mieux utilisées, des petits côtés Rousseau dans sa jeunesse vagabonde. Un vieux loup des steppes emmerdant comme pas un qui nous parle de la vie, tour à tour belle, légère, sanglante et sans issue. Mais voilà, c'est du Hesse, c'est tudesque, on prend ou on prend pas, moi j'ai pris. Plutôt rare comme comparaison, mais ça m'a fait penser aux Anges vagabonds de Kerouac. Mêmes thèmes : la vie triste et belle à en mourir, l'art défini comme mode de vie et non comme production quantitative, et maman. Et pour finir cette nostalgie, coucher de soleil, les hirondelles qui partent, la mort la mort toujours recommencée, cette certitude de l'issue finale inéluctable, qui donne toute sa valeur a une vie pleinement vécue.
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Fysdfj
(première critique)
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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| | Date :
9/1/2006
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ajoutez votre critique |
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Hesse, Herman
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Je viens de terminer Narcisse et Goldmund et je suis un peu déçue car le livre m'a laissée sur ma faim. Herman Hesse développe certains de ses thèmes favoris : solitude, errance, incommunicabilité, etc., mais bien que soulevant des interrogations d'ordre philosophique, il ne suggère aucune réponse, se bornant à un simple constat. Nous sommes en présence de deux types d'humanité radicalement différents : Narcisse, qui a trouvé sa voie, qui a un but, une finalité, et Goldmund, l'éternel errant, l'éternel insatisfait qui jusqu'à sa mort ne se découvre aucune raison d'être.
Ceci dit, il y a quand même dans ce roman de grandes qualités d'analyse psychologique, c'est pourquoi je lui donne 4 étoiles sur 5.
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Catherine M.
(première critique)
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Hesse, Herman
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Publié en 1948, Narcisse et Goldmund est plus qu'un roman; c'est une sorte de
conte philosophique. Hesse raconte l'itinéraire de deux personnages dans
un Moyen Âge de convention. Le premier, Narcisse, est un étudiant si
brillant qu'on lui confie des tâches d'enseignement au monastère de
Mariabrone. Goldmund, lui, malgré sa grande beauté, voudrait devenir
moine et il recherche la philosophie et le savoir. Bientôt, pourtant,
Goldmund connaît les tentations de la chair. Les deux jeunes hommes
deviennent amis parce que, selon Narcisse le lucide, ils sont très
différents. L'amitié consistera pour Narcisse, maître exigeant, à révéler
à Goldmund sa vraie nature. Il va mener alors une vie errante de
séducteur, à la recherche de sa voie, qu'il trouvera après bien des
aventures.
Cette uvre est riche - c'est le but qu'elle se propose. On y
discute du sens de la vie, des rapports entre l'existence et l'œuvre
d'art, entre l'art et la philosophie. Mais elle intéresse aussi parce que
ce roman d'initiation côtoie aussi parfois le récit picaresque.
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Alain Rotko
(54 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Philosophie, Religion et Spiritualité
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Herman Hesse critiqué(s) sur le Guide
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En ligne : 32311 visiteur(s)
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