J'ai lu ce livre comme on dévore le steak frites après deux jours
d'abstinence : avidement, avec gourmandise. L'écriture poétique et
fortement descriptive me plaisait au plus haut point.
Puis, vers les trois quarts du livre, ma passion s'est essoufflée...
sans doute en partie dû à un excès de cuba libre et à un amour qui
s'effritait tout doucement.
Mais tout de même, les personnages m'ont semblé tout à coup perdre de leur éclat, tirer le diable par la queue alors qu'il leur était presque dédié un avenir plus doux.