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Mankell, Henning
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Oui: les écrivains de polars suédois sont à la mode et ce, qui plus est depuis l illustre saga Millénium de Stieg Larsson.
Ici, il s agit d'un autre grand, très GRAND auteur de romans noirs scandinave.
Dans son premier roman de la saga des Kurt Wallander, il nous entraîne dans la campagne suédoise où les nuits sont longues, les hivers rudes et éternels.
Dans ce cadre peu idyllique, on assiste à l'assassinat brutal d'un couple de fermiers totalement sans reproches.
L'intrigue est bien ficelée, le héros principal est dépeint avec ses faiblesses et ses doutes. Son fort étant la ténacitude puisqu'il ne lâche pas avant d avoir trouvé la solution à son enquête.
Bref, du grand polar, très bien écrit et dans un style propre à Mankell que l'on retrouve dans ses autres ouvrages tout aussi bons!
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Christophe Somoscarrera
(première critique)
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Genre : Mystère et Policier
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3/1/2011
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Mankell, Henning
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Dans la campagne suédoise, un couple de fermiers est sauvagement assassiné. Kurt Wallander mène l'enquête. Seul indice de départ, la femme, quelques minutes avant de rendre le dernier souffle, a prononcé le mot « étranger ».
Ce qui m'a d'abord sauté aux yeux, c'est que le roman était terriblement mal écrit : style lourd, longueurs, dialogues sans originalité, quelques phrases qui ne veulent rien dire, fautes de français et nombreuses coquilles y compris dans l'orthographe même du nom « Wallander ». Cela m'a d'autant plus surpris que je venais de lire « les chaussures italiennes », le dernier opus de Mankell que j'ai trouvé d'une grande beauté poétique. Dans les 100 dernières pages, on retrouve un peu du style des « chaussures ».
Quelles explications donner ? Tout d'abord, il y a sans doute une question de traducteur : Philippe Bouquet, le traducteur de « Meurtriers sans visage », n'est sans doute pas aussi bon qu'Anna Gibson qui traduira presque tous les autres romans de l'auteur (je me demande même si elle n'a pas traduit la dernière partie de « Meurtriers sans visage »).
Une explication aussi peut venir de Mankell lui-même puisque ce roman, écrit en 1991, figure en tête de la série des « Wallander » et, de manière plus générale, en tête de sa bibliographie : presque 20 ans se sont écoulés entre les deux livres.
Pour apprécier le roman, il faut se replonger dans l'immédiate après guerre froide, pleine de craintes et d'incertitudes…Un monde oublié, un monde sans téléphones portables, sans internet et qui commence à peine à utiliser les tests ADN : le moyen-âge.
La personnalité de Wallander ressemble à celle de beaucoup d'enquêteurs de polars : le flic solitaire, alcoolique et divorcé qui a des problèmes relationnels avec son père et sa fille et qui drague le procureur (une femme : on n'est pas chez Almodovar). Les autres personnages ne sont pas non plus très marqués et semblent interchangeables (la fille et le père de Wallander sortent tout de même du lot).
Alors quoi ? Une dernière partie qui fait basculer le tout dans le roman noir avec une poursuite lugubre et sous la pluie au milieu d'une foire de la campagne suédoise ? Un engagement politique sans manichéisme qui préfigure un peu Stieg Larsson ? On sent un frémissement et, sans se l'expliquer vraiment, on a envie de lire la suite de la série, ne serait ce que pour savoir comment les personnages principaux vont évoluer.
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Charles
(25 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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| | Date :
8/1/2010
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Mankell, Henning
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En pleine campagne suédoise, dans une ferme isolée, un couple de paysans retraités est torturé et sauvagement assassiné. Avant de mourir, la vieille femme a juste le temps de murmurer un mot : « étranger ». Il n'en faut pas plus pour qu'une vague de violence et d'attentats se déclenche contre les demandeurs d'asile d'un camp de réfugiés de la région. Les médias s'emparent du fait divers et lui donnent une résonance nationale. La pression augmente sur les épaules de l'inspecteur Wallander, chargé de mener l'enquête. Il va devoir agir vite, avec sang froid et détermination, et sans tomber dans le piège de la xénophobie ambiante qui brouille les pistes...
Cette première enquête du célèbre Kurt Wallander, personnage phare des romans de Henning Mankell, était une première pour moi aussi : premier polar suédois...
J'avais tellement eu de bons échos de ces romans que je suis un peu déçue. Mais l'inspecteur Wallander est vraiment très attachant, un peu du Harry Bosch de Connelly. Un personnage seul - il vient de divorcer et sa fille ne vient plus le voir - qui aurait tendance à se laisser aller (alcool, embonpoint...), donc loin d'être parfait et loin de l'étiquette du super héros.
Quant à l'intrigue, elle n'est pas véritablement palpitante et traîne en longueur. Mais rien que pour Wallander, je me replongerai dans ces polars suédois.
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agnes.b
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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| | Date :
8/1/2007
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Mankell, Henning
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Kurt Wallander enquête sur le meurtre d'un couple âgé. Les deux personnes ont été tuées sauvagement, et cela fait peur à toutes les autres personnes âgées du village, d'autant plus que le tout semble être un meurtre violent, complètement gratuit.
Au départ, j'ai bien aimé le livre. Le tout commence rapidement, et l'auteur vient nous chercher tout de suite. Malheureusement, au fil des pages, j'ai perdu de l'intérêt. J’avais l'impression que l'auteur nous embrouillait, nous perdait dans de multiples détails qui n'avaient pas nécessairement de lien avec l'affaire en cours. Peut-être avais-je trop d'attentes quant à cet auteur ? Ou simplement, je n'étais pas dans une bonne période de lecture. Je n'en sais rien, mais c'est avec beaucoup de difficulté que j'ai lu ce roman. Ce n'est toutefois pas exclus que je me frotte au second volet dans les prochains mois, parce que j'aime bien la série télé qui a été inspirée des livres de Mankell.
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Bourgeois, 385 p.
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| | Date :
7/1/2007
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Mankell, Henning
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J'ai lu, lors de sa parution, le premier Henning Mankell qui fut traduit en français. C'était en 1999, Le guerrier solitaire. Jean Fugère, critique littéraire, en avait fait une critique très élogieuse. J'avais beaucoup aimé. Je m'étais promis de lire les suivants lorsqu'ils seraient publiés en français, mais ne lisant pratiquement pas de romans policiers, je n'ai pas suivi les parutions et j'ai oublié!
Après une petite recherche sur Internet, j'ai noté les titres dans l'ordre de parution en suédois (on conseille de les lire dans cet ordre chronologique) et je suis allée chercher le premier. Je m'en félicite aujourd'hui.
La première histoire mettant en vedette l'inspecteur Kurt Wallander raconte l'enquête visant à retrouver les responsables du meurtre d'un couple de vieillards, des fermiers qui ont été torturés puis laissés pour morts. La femme n'est pas morte et lorsqu'elle sort brièvement du coma avant de mourir à l'hôpital, le seul mot qu'elle prononce et répète plusieurs fois est : « étranger ».
L'enquête piétine jusqu'à la fin, faute d'indices. On dit que ce n'est pas le meilleur livre de Mankell, mais il y fait la présentation de ses personnages, dont bien sûr le principal, soit l'inspecteur Wallander. C'est un homme dans la quarantaine, qui fait de l'embonpoint (sa femme vient de le quitter et il s'alimente n'importe comment), qui est souvent maladroit dans ses gestes et ses propos mais qui est réellement sympathique. Il tolère mal sa nouvelle solitude et boit beaucoup trop de whisky. Le climat scandinave semble vraiment déprimant (si on se fie à Mankell et à Staalesen). Il fait froid, il pleut presque constamment, les vents sont violents et quand il ne pleut pas c'est parce qu'il neige! Je ne me souviens pas d'une seule mention d'une journée ensoleillée. Je suppose que cela explique l'ingestion d'alcool en quantité industrielle. J'ai aussi découvert une Suède dont la xénophobie est dénoncée par l'auteur (qui partage sa vie entre la Suède et le Mozambique). J'ai donc autant apprécié la description d'une société que le récit de l'enquête.
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Libellule
(63 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Mystère et Policier
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Édition : Seuil, 386 p. , ISBN : 2020555549
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| | Date :
6/1/2005
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