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Barbeau, Manon 
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Facile à résumer cette histoire. Une femme passe d’un homme à l’autre (du mari compréhensif à ses amants) et décrit ses apogées orgasmiques sur une période de quinze ans. Toute sa vie ne dépend que des hommes qu’elle aime. Ils définissent ce qu’elle est. S’ils l’aiment moins, elle n’est plus rien. Merlyne a le tempérament des femmes de il y a 50 ans qui ne vivaient que pour leur homme. Ses enfants, son métier de photographe, font partie du décor mais c’est la quête d’amour masculin qui reste le centre de sa vie. «Mon existence se résume au désir qu’il a de moi, je n’existe que pour ce désir, pour qu’il me prenne, m’imprègne, me jette et me reprenne.» Mais cette dépendance finit par lasser le lecteur, disons, surtout la lectrice. Pour ma part, c’est le raffinement de l’écriture, pleine de trouvailles poétiques, qui m’a retenue jusqu’à la fin du roman.
Manon Barbeau est la fille du peintre Marcel Barbeau qui a signé Le refus global. Elle a réalisé nombre de films documentaires (dont Les enfants du refus global) qui ont mérité de nombreux prix.
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Noëlla Lessard
(20 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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8/1/2009
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