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Shakespeare, William
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Ma passion pour le théâtre shakespearien a été beaucoup plus forte près ma lecture de Macbeth.
Cette pièce m'a enchantée par la diversité des genres. Au départ, on voit ici une pièce historique. Mais ce dernier aspect ne sert en fait que de toile de fond et laisse la place au côté psychologique. Cela évite d'ailleurs que la pièce soit trop académique. D'ailleurs, l'histoire a été un peu modifiée, notamment dans la durée du règne de Macbeth, écourtée dans la pièce, qui a été longue de 17 ans.
Macbeth est avant tout une étude de la nature humaine. On ne reste pas sur le constat mais on analyse. Macbeth est plus une victime au début de la pièce. Car à cause de quelques éléments, il arrive à commettre un crime horrible, qu'il n'aurait jamais commis s'il avait été seul. Macbeth ouvre son âme au Mal, il commet d'autres assassinats, par l'intermédiaire d'assassins, et va consulter les sorcières, qui sont pour lui un oracle. Ildevient ambitieux. Le Mal s'est emparé de lui, contre son gré. Et c'est cela que Shakespeare veut faire comprendre. De plus, il est bien mis en évidence l'importance de la conscience, qui pousse aux hallucinations d'une part de Macbeth, lorsqu'il croit voir le spectre de Banco, et d'autre part de lady Macbeth lorsqu'elle a l'impression d'avoir du sang sur ses mains. Elle prononce d'ailleurs la célèbre réplique «qui aurait cru que le vieux homme eût en lui tant de sang?». Elle sombre en pleine folie et en meurt.
Et puis, c'est du Shakespeare, plus baroque que jamais, sans limite aucune, où le délire et le surnaturel sont permis. C'est un ensemble de répliques qui ont marqué le panthéon littéraire.
Chapeau, monsieur Shakespeare.
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Romain Amoric
(4 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Théâtre
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7/1/2003
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