|
|
|
|
|
Le Clézio , Jean-Marie Gustave
|
|
L'auteur nous communique sa grande passion pour le cinéma et compare avec la littérature : « j'aime cette liberté d'écriture qui ne dépende que de moi mais le cinéma c'est différent c'est une incantation, une fascination »
Comme le titre du roman l'indique. Ballaciner est une ballade de cinéphile de visage à visage, de films à films et au moment de la commencer c'est aux larmes que le Clezio pense « le Cinéma a en commun avec la musique de nous arracher les précieuses gouttes, les seules vraiment salées de toutes les créatures vivant sur cette terre à la dérobée sans prévenir, sans qu’on puisse y résister ».
Le Clezio analyse quelques films de son panthéon cinématographique vus dans les salles d'art et d'essai de Nice où il passa son enfance et adolescence : L’Atalante de Jean Vigo, Ordet de Carl Dreyer, L’Avventura d'Antonioni. « Salles de ciné où l'on se cale dans son fauteuil, éprouvant le grain de velours, le bois des accoudoirs, où on cherche sa place pour dormir où rêver, parfois pour une session d'auto-érotisme, les pieds passés par-dessus le dossier du rang de devant. »
Il manifeste aussi sa détestation d’Hollywood « machine à fric produisant d'innombrables navets ».
|
|
Alfred Van Roey
(68 critiques, cliquez pour les voir)
|
|
Genre : Arts et littérature
| |
| | Date :
12/1/2007
|
ajoutez votre critique |
Livre(s) de Jean-Marie Gustave Le Clézio critiqué(s) sur le Guide
|
|
|
En ligne : 3933 visiteur(s)
|