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Djian, Philippe
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Apparemment, l'auteur est entré en littérature comme on entre en religion. Un livre de coups de gueule et de coups de coeur.
Son bouc émissaire : Nabokov.
Ses préférés : les Américains. Il y en a beaucoup.
Dans la foulée, j'ai sauté dans la baleinière de Moby Dick.
Quelques chapitres seulement : Salinger, Céline, Cendrars, Kerouac, Melville, Henry Miller, Faulkner, Hemingway, Brautigan, Carver.
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Romance
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| | Date :
11/1/2005
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Djian, Philippe
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Si Philippe Djian est devenu l'écrivain que l'on connaît, c'est grâce à la découverte de la littérature et de ceux qui l'ont fait vibrer. Dans ce livre, il essaie de dire ce qu'il doit à chacun, ce qu'est la littérature pour lui. Étrangement, il remarque que ses goûts le portent vers la littérature américaine et que c'est cette culture qui l'attire. Il partira donc et exercera divers petits boulots pour marcher dans les pas de ses idoles. En quelques pages, il raconte ses rencontres littéraires avec Kerouac, Hemingway, Salinger, Faulkner, Miller, Carver mais aussi Céline et Blaise Cendrars.
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Romance
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| | Date :
10/1/2003
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Djian, Philippe
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J'ai trouvé ce livre en bouquinant vendredi dernier. Je l'ai acheté sur-le-champ car le sujet était intéressant: un auteur qui présente les dix oeuvres de la littérature l'ayant le plus marqué. J'ai toujours été fascinée par le rapport entre l'écrivain et le livre.
Dans sa liste, on trouve une majorité d'oeuvres américaines (Hemingway, Miller, Salinger, Melville, Kerouac). Il exprime d'ailleurs sa préférence pour la littérature américaine. Il place aussi dans sa liste Mort à crédit de Céline, sans oublier de mentionner qu'il ne connaissait pas la vie de l'auteur avant de commencer sa lecture. Et comme il a immédiatement aimé ses bouquins, il n'a pu se résoudre à détester Céline par la suite.
Écrit dans un style très décontracté, il s'agit vraiment d'une conversation entre l'auteur et le lecteur, un peu à la manière de Dernier inventaire avant liquidation de Beigbeder. Il arrive parfois que Djian s'éloigne du sujet proposé. Il le mentionne d'ailleurs lui-même quelques fois dans le bouquin.
En lisant Miller (La crucifixion en rose), il a découvert la pornographie, la vraie, qui n'est pas, selon lui, gratuite, mais porteuse d'un message d'actualité. J'ai relevé une question qu'il pose, car elle se rattache bien au débat houellebecquien que nous avons eu il y a quelques jours:« ... et si la seule réalité, le meilleur moyen de "penser notre époque" était contenu dans une scène de baise? Si le miroir le plus juste de notre société s'y trouvait concentré? »
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Stéphanie Dubois
(74 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Romance
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Édition : Julliard, 2002, 127 p.
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Philippe Djian critiqué(s) sur le Guide
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