Ce n'est pas un film tiré d'un livre, mais un film dont le héro est écrivain,( pour une fois au lieu de les lire on les voit en action ! )aussi je ne savais pas trop où le mettre...

Il est absolument superbe. Les images sont typiques des film de Singapour cela vous fera peut être penser à Hero de Zhang Yimou. Un film sur l'amour, le desir, l'impossibilité d'avouer ses sentiments, le temps et la mémoire...

Genre: Drame Durée: 2h05

Réalisé par: Wong Kar-Wai
Avec: Tony Leung, Gong Li, Zhang Zihi, Chan Chen, Faye Wong, Maggie Cheung, Carina Lau, Takuya Kimura, Lau Kar-ling,

Hong Kong, 1966.
Dans sa petite Chambre d'hôtel, Chow Mo Wan, écrivail en mal d'inspiration tente de finir son livre de science fiction situé en 2046.
A travers l'écriture, Chow se souvient des femmes qui ont traversé son existence solitaire.
Chacune on laissé une trace dans sa mémoire et nourri son imaginaire. L'une d'elle vient constament hanter son souvenir : Su Li Zhen, la seule qu'il ait sans doute aimé et qui occupait la chambre voisine : la 2046

Je vous laisse savourer (une partie de )la critique de Jean Luc Douin, du journal le Monde qui donne un très bon apperçu de l'atmosphère du film :

...2046 explore l'empire des sens et les jeux de la séduction. La forme poétique est la meme, hypnotisante, orchestrant le déplacement des corps sur un tempo lancinant, fixant des volutes de fumée, des cigarettes, cultivant une obsédante ritournelle de robes à motifs floraux, des chaussures à talons, airs d'opéra, ou romances de crooners. Musiques, vêtements flamboyant font écho aux états d'âme de ces maudits nés dans le culte de Nat King Cole ou des cha cha cha de Singapour. Il s'agit encore de frustration, de rapprochements trops fugitifs. ...
Nous sommes là en présence d'un créateur dont les images marquent l'inconscient. Sa caméra imprime une sorte de danse, sa virtuosité esthétique fait sourdre une émotion instinctive.
Tous les actes même au comble du déchirement paraissent doux, ralentis, figés dans le temps, même lorsqu'ils laissent deviner une douleur extrème.
S'il est des sanglots longs, jamais l'expression du chagrin ne s'éternise. La solitude perdure, la confusion des sentiments s'exacerbe.



Pour les critiques :
http://www.cinemovies.fr/fiche_info.php?IDfilm=4492&typ=pres se

Édité par Lilou

Ben ce serait vraiment dommage...
pour vous reste plus qu'à attendre la sortie en DVD...

Il avait été en compétition lors du festival de Cannes cette année et en général les films des festivals sortent à l'étranger ; reste à espérer qu'il sorte en salle ces prochains jours...