Salut à tous!   
Je suis en train d'écrire une histoire fantastique assez longue (je suis rendu à la page 320 et c'est pas fini ) dont voici un extrait, en espérant que vous aimez. N'hésitez pas à commenter! Si vous la voulez au complet, dites-le moi par courriels!

Extrait:
______________

Les terres de Sidrex-Rune étaient dévastées, désolées, brûlées, vides. Aucune plante n’y poussait, aucun animal n’y vivait. Rien ne voulait y naître depuis des temps anciens comme si la mort elle-même s’était emparée de ce territoire.
Des histoires morbides et terrifiantes, presque devenues des légendes, étaient racontées à propos des terres stériles et abandonnées de Sidrex-Rune. On avait ainsi renommé ce territoire pour ne plus à avoir à prononcer le nom de la créature qui y avait vécu autrefois, un monstre qui, par sa folie, avait répandu le Mal et la destruction de par le monde libre.
Jadis, deux armées colossales s’étaient affrontées à Sidrex-Rune pour déterminer le sort du monde. Deux armées qui étaient esclaves de leurs maîtres respectifs; les deux pires démons que le monde n’ait jamais connu: Méfisto et Bael. Deux armées qui avaient été prêtes à s’anéantir, à se massacrer pour le sort de tout ce qui vivait, de tout ce qui existait…
Les elfes et leurs alliés, parmi lesquels il y avait, en ce temps lointain, les humains, n’avaient pas été de taille face aux démons sur le champ de bataille. Heureusement, les luttes entre ces derniers avaient permis à un petit groupe d’elfes d’approcher les démons et de les tuer alors qu’ils étaient trop préoccupés à se détester. Le monde avait ainsi été sauvé de leur sauvagerie et rien n’avait repoussé sur ces terres depuis. C’était là l’histoire réelle.

On racontait cependant que si on venait à Sidrex-Rune, on pouvait encore entendre les hurlements des blessés, le son des épées s’entrechoquant comme si la bataille titanesque se poursuivait dans le monde des morts ou comme si elle se répétait en écho pour l’éternité. On se perdait alors dans ces terres couvertes de brouillard, de cendres et de squelettes pour ne jamais en revenir, et on devenait inévitablement fou jusqu’à notre mort.

Méfisto avait survécu à l’attaque des elfes mais son esprit vital avait été emprisonné dans les profondeurs de la terre car telle avait été la volonté de cette race. Un tunnel très étroit devait mener de la surface à des dizaines et des dizaines de kilomètres de profondeur au cœur de cavernes où coulaient des rivières de lave et de magma.

Par la suite, Bael, alors qu’il mourrait, utilisa ses derniers pouvoirs pour emprisonner les elfes. Une onde puissante enferma cette race noble dans les montagnes d’Arasmoth dans le royaume de Dalfoh.

Puisque crues maudites, les terres de Sidrex-Rune étaient craintes et plus personne n’y était venu depuis des siècles et des siècles … avant cette décennie…

Des centaines d’esclaves creusaient en même temps le sol. Le son des pioches heurtant la roche se faisait entendre dans la nuit obscure. Des nuages gris foncés roulaient comme des vagues au-dessus du désert aride au sol sec et craquelé. Il éclairait mais ne pleuvait pas. Le sol tremblait à chaque coup de tonnerre comme si la nature tentait de prévenir les intrus du danger qui les guettait. Des coups de fouets étaient administrés aux esclaves trop lents. Des torches éclairaient le site des fouilles.
-Travaillez plus fort! hurla une créature de sa voix rauque et mauvaise, un être de douleur, hideux, défiguré qui fouetta des esclaves.
Sur une colline avaient été montées des tentes et une construction toute particulière pour le maître de tous ces esclaves.
-Cela tarde trop, dit le seigneur Mordref, celui auquel tous obéissaient. Les esclaves sont trop lents. La Porte Noire aurait déjà dû être trouvée. Qu’on accélère, commandant Drenec.
Un enfant arriva derrière le comte. C’était Sérik Dantéo, un jeune qui pouvait se métamorphoser en loup; c’était un loup-garou, un humain qui cachait en lui une bête sauvage, une créature aux instincts sauvages.
-C’est long, Seigneur Mordref.
-Nous trouverons cette Porte, mon petit guerrier.
-Il me tarde de le voir.
-Descendre au cœur des cavernes de lave ne sera pas aisé. De plus, il faut trouver un nouvel hôte pour notre Seigneur jusqu’à ce qu’il devienne suffisamment fort pour pouvoir vivre librement en ce monde. Je me fais trop vieux, Sérik. Ce doit être quelqu’un de beau, de jeune, de fort et d’intelligent, un hôte exceptionnel. Il reste à le trouver.
-Votre fils, Seigneur?
-Je ne suis pas sûr. Éodrec est encore trop jeune. Il faut se hâter ou le temps jouera contre nous. Pour le moment, nos actions sont encore invisibles. Les autres peuples ne sont pas encore conscients de ce qui ce que nous faisons ici. Cela pourrait bientôt changer cependant. Aucun peuple ne doit pas être prévenu du retour du Maître. Tout ce que nous planifions doit rester secret. Il faut procéder insidieusement, lentement. Lorsque nous porterons le coup fatal, personne ne le verra venir. Il sera alors trop tard pour les peuples ennemis. Ceux qui serviront le Maître auront alors gagné. Le Maître sera vengé.
Il regarda les centaines d’esclaves au travail. Les lumières des torches brillaient dans la nuit.
-On l’a trouvé! hurla alors une voix.
Tous les esclaves se précipitèrent au même endroit. Un sourire diabolique déforma le visage du comte de Mordref, faisant de sa face un masque sinistre.
-Enfin, murmura-t-il entre ses dents. Son retour est pour bientôt.
Caché parmi les ombres, un peu plus loin, se trouvait un homme à la peau noire, encapuchonné. Ses traits étaient masqués tout comme sa présence. Nul ne le vu. Il observa les esclaves, par centaines, les trolls et les autres êtres qui se trouvaient devant lui. Il savait qu’on recherchait la Porte Noire. Il lui restait à savoir ce qu’il y avait derrière. La rage grondait en lui. Cette fois, il ne serait pas faible. Cette fois, il n’aurait pas peur. Il devait agir sans tarder avant qu’il ne soit trop tard, avant que ne soit libéré ce qui se trouvait derrière cette Porte.

Merci pour tes commentaires, j'en prends bonne note! Si tu veux que je t'envoie la suite de mon histoire n'hésite pas!

C'est plutôt de la fantasy que du fantastique non? Je sais, je joue sur les mots mais c'est pour mieux cerner le type de choses que tu écris.
A bientôt

Je suis certaine qu'en fouillant sur le net on trouverait quelque chose de plus élaboré mais vite fait comme ça, je te dirais de lire    cette page dans Wikipedia    qui en cause un peu.

Oui, c'est plutôt bien expliqué, disons que le fantastique a toujours pour référence le réel commun où le surnaturel ne va pas de soi (alors que la fantasy se déroule dans un univers où le merveilleux a sa place dans l'ordre des choses). Le fantastique en théorie est basé sur la mise en spectacle de l'inexplicable. Est-ce que tes écrits rentrent dans cette catégorie?
Je n'y connais rien en fantasy, alors je ne peux guère t'en dire plus.
A bientôt!

Oui tu as raison, j'ai cru que c'était acquis. Mais c'est idiot, vu que je n'ai jamais lu de Victor Hugo ou de Nietsche, qui sont pourtant des incontournables.
Mais je me disais que si notre ami écrivait de la fantasy, c'est qu'il connaissait un minimum le genre et j'imagine que s'il n'a pas lu Tolkien (il devrait tout d'abord y remédier ^^), il a au moins lu Moorcock, et bien c'est également de la Fantasy.