merci analeck

c est juste la fille de mon imagination je suis un reveur

est ce que cest bon comme poeme

Bien sûr qu'il est bon ce poème puisqu'il touche celui qui lit !

on a envie de répondre à Eleanor

J'aimerais que tu nous livres d'autres textes
J'aimerais que tu nous dises encore
j'aimerais que tu écrives encore

et merci encore

Disparition de Guismo

     Sûrement hier au soir, après avoir mangé au lieu d'aller se pelotonner devant la cheminée, il a demandé, posté face à la porte, dans son miaulement de baroudeur, à ressortir.

   Le jardin alentour l'attend, le presse dans la nuit qui vient juste de tomber. Les branches basses des buissons lui offrent des passages secrets que lui seul sait ouvrir. Il a fait sien ce territoire truffé de possibles, de fuites, de voyages. Les arbres dressés vers un ciel tantôt bleu, tantôt noir, se font fort tentants et relèvent en permanence le défi d'accrocher la liberté, comme un drapeau qui claque au vent.

   Quand le jour se retire, dans le crépuscule du soir, le chat s'applique à suivre des pistes; les odeurs montent, la terre les libère et le chasseur fin limier est à son affaire. Lui très jeune, planté sur ses quatre pattes aux coussinets délicats, n'allonge pas encore la démarche déliée et aisée de ses aînés. Il relève souvent la tête de gauche à droite aux bruits suspects. Il découvre le monde, il lui faut le temps, mais comment savoir le temps réellement imparti ?

   Deux mondes sont ses royaumes : le jardin et la maison. Le premier est celui de la maison qui l'accueille. La douceur de la cheminée avec ce soleil artificiel qui par mimétisme le trouve enroulé sur lui-même dans un sommeil impénétrable. Les jeux dans le jardin avec la chienne haute sur patte et lui petite boule soyeuse devant elle maladroite, craintive, révélée soudain par l'instinct maternel.
Ces moments ont lieu, ils s'impriment en essences éthérées sur les fluctuations du temps à jamais et pour toujours.

          La vie fait penser à une partition sur laquelle s'entrecroisent les chemins multiples que prennent nos destins. Et les signes qui régissent ce ballet s'orchestrent inlassablement en un code dont nous ne percevons pas le dixième.

          Un peu comme les deux petites tâches brunes dessinées au-dessous des moustaches de Guismo, dans un pelage couleur crème. Le peintre créateur est passé par là.

Pourtant ou à cause de cela, la nuit fraîche a fourragé son corps encore chaud puis au fil des heures a tissé son voile noir non parsemé d'étoiles.

Pourtant ou à cause de cela, tous les signes propres à ce compagnon resteront dans nos mémoires à la manière du tableau retouché sans cesse par le maître.

Je me sens faible et fatiguée,
J'aimerai m'asseoir et me reposer,
Un beau coin de nature pour me poser,
Et voir mes problèmes s'envoler,
Pour pouvoir lire,dormir et souffler,
Pour imaginer des histoires et rever,
Pour sourire à mes souvenirs ou en pleurer,
Avoir mon petit chien pour m'accompagner,
Pour,avec lui,pouvoir aller me promener,
Juste entendre les petits oiseaux chanter,
Un petit ruisseau que j'entendrai couler,
Oui,un petit coin vert pour me délasser,
Et pendant quelques jours tout oublier,
Pour y vivre tranquillement en liberté.

ahhhhhh que c est beau

Ce soir là,où tu es parti,
Je n'ai poussé aucuns cris,
Dans mon coeur ils étaient prit,
Et ils ne sont jamais sortis.

Onze ans,que j'en souffre,
Onze ans,que maman t'attends,
Onze ans,que tu as pris cette route,
Onze ans et pourtant tu es parti souriant.


Pourquoi nous as tu fais ça?,
Surtout à elle,pas aux autres ni à moi,
Je sais parce que tu n'as pas eu le choix,
Cette maladie à été plus forte que toi.

Tout les jours je pense à toi,
Même si tu n'es pas là,
Tout les jours je te parle,
Car toujours dans mon coeur tu sera.

Je sais que dans tout les moments,
Tu es là à mes cotés,je le sens,
J'aurai voulu te garde beaucoup plus longtemps,
Pour nous tous,mais surtout pour maman.

Continue ta route,papa.
Mais ne la laisse pas,
Elle a toujours besoin de toi.
Dis lui l'importance qu'elle à pour toi.

Je t'aime papa.

A mon papa.

Coucou élodie,tu sais je fais des poèmes comme une gamine de douze ans,quand tu lis ceux de jocy ça c'est du poème.
Mais je me dis que c'est en forgeant qu'on devient forgeron,alors essaye....ça aide des fois.
Merci jocy.

merci.

merveilleux,je me suis sentie pousser des ailes et j'ai eu le sourire tout le long de la lecture....
tu utilises le mot violette,j'ai décidé que si j'avais une petite fille(ce qui n'arrivera pas vu mon age)c'est comme cela que je la prénomerai,Didier n'aimait pas trop,mais je lui ai donné les raisons et il a trouvé cela superbe.Merci Monsieur D'arvor de la description de la violette....