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Jardin, Alexandre
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« Le Zubial » est le nom qu'Alexandre Jardin et ses frères donnaient à leur père, Pascal Jardin, écrivain et scénariste mort d'un cancer en 1980. « Le Zubial », aux dires de l'auteur qui avait 15 ans au moment de sa disparition, était un être hors normes; un personnage extravagant qui refusait toute barrière sociale ou morale susceptible de brider sa créativité : un personnage de roman échappé dans la vraie vie, comme l'explorateur de « la rose pourpre du Caire » de Woody Allen.
Je n'ai suivi que distraitement les polémiques autour du dernier livre d'Alexandre Jardin dans lequel il parle du passé vichyste de son grand-père et je ne ferai donc pas d'analogie entre ces deux ouvrages.
Ce que je peux dire, c'est que ce bouquin m'a beaucoup énervé. Enfin, c'est plus l'auteur que l'ouvrage qui m'a énervé. Il y a quelque chose d'assez incroyable chez Alexandre Jardin. Sa naïveté et son immaturité sont d'autant plus désarmantes qu'il ressort tout de même quelque chose d'intéressant du livre : une réflexion sur le poids du père, sur le poids d'une famille et sur l'identité d'une famille résumée à l'image du père. Ces éléments, il les évoque pourtant bien mais on a le sentiment que c'est par hasard et qu'il n'y fait pas vraiment attention.
On comprend que l'auteur a écrit cet ouvrage pour se soulager du chagrin consécutif à la perte de ce géniteur écrasant à côté duquel il s'est toujours senti « petit garçon » ; de ce père qu'il a tenté d'effacer de sa mémoire pendant de nombreuses années sans jamais y arriver.
Qu'on puisse être fasciné par son papa à 15 ans, ce n'est pas anormal, mais qu'à 32, on dise « il m'a légué une certaine idée de l'amour, tant de rêves et de questions immenses que, parfois, il m'arrive de me prendre pour un héritier », je trouve que s'est inquiétant.
Comme s'il lui était impossible d'imaginer sa vie autrement qu'en la mesurant à l'aune de celle de son père. Ses préoccupations sont peut être finalement celles de tous les « enfants de… » qui ont du mal à exister à côté de l'aura laissée par leur père ou leur mère (Charlotte Gainsbourg, Paul Belmondo, Anthony Delon, Thomas Dutronc…) mais elles n'en restent pas moins effrayantes !
On a envie d'appeler Alexandre Jardin et de lui dire : « Mais qu'est ce que tu sais vraiment de ton père ? Qu'est ce que tu sais de quelqu'un que tu n'évoques qu'à travers ses cabrioles ? Ne serait-il pas temps de te demander qui il était vraiment ? Mais peut-être qu'au fond de toi tu as envie de continuer à te persuader qu'il n'était pas vraiment humain, qu'il était autre chose ; qu'il était un « Zubial » ? ».
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Charles
(25 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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| | Date :
2/1/2011
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Jardin, Alexandre
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Le zubial.... Bon ou mauvais? Difficile à dire. Tout dépend si vous en êtes à votre première lecture d'Alexandre Jardin! Moi, j'en suis à mon troisième, et sûrement à mon dernier. J'ai déjà lu Le zèbre et Fanfan, et disons que l'idée principale de ces deux livres se ressemble étrangement. J'en ai aussi discuté avec des amis qui eux avaient déjà lu L'île des gauchers et Le petit sauvage... bizarre mais ils ont eu exactement le même avis que moi.... Malheureusement, l'auteur n'est pas très original dans ses histoires, il tourne constamment autour de l'amour infini et de la volonté de toujours reconquérir. C'est, bien entendu, une idée qui ferait rêver n'importe qui, mais quand le sujet revient de livre en livre, ça devient monotone. Le zubial ne fait pas exception à cette boucle, disons-le, sans fin! Mais, cette fois-ci, c'est le père d'Alexandre Jardin qui souffre de cette maladie d'amour et de cette fantaisie qui sort de la réalité. Un père qui est, à mon avis, égoïste et qui a une drôle perception de la vie, puisqu'il se croit tout permis en ayant de multiples conquêtes et trouvant des amants à sa propre épouse afin de ne jamais perdre l'amour de celle-ci... Je ne veux pas avoir des idées simplistes et conservatrices, mais je crois qu'une vie comme ça, c'est pas une vie... Mais, bon je ne suis pas là pour faire le procès de Pascal Jardin. Bref, pour revenir au Zubial, le livre et non le père, c'est une histoire déjà vue, lue et écrite par Alexandre Jardin, une histoire sans vraiment de suprise.
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Isabelle
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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| | Date :
2/1/2003
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Jardin, Alexandre
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Le zubial... Bon ou mauvais? Difficile à dire. Tout dépend si vous en êtes à votre première lecture d'Alexandre Jardin! Moi, j'en suis à mon troisième, et sûrement à mon dernier. J'ai déjà lu Le zèbre et Fanfan, et disons que l'idée principale de ces deux livres se ressemble étrangement. J'en ai aussi discuté avec des amis qui eux avaient déjà lu L'île des gauchers et Le petit sauvage, bizarre mais ils ont eu exactement le même avis que moi... Malheureusement, l'auteur n'est pas très original dans ses histoires, il tourne constamment autour de l'amour infini et de la volonté de toujours reconquérir. C'est, bien entendu, une idée qui ferait rêver n'importe qui, mais quand le sujet revient de livre en livre, ça devient monotone. Le zubial ne fait pas exception à cette boucle, disons-le, sans fin! Mais, cette fois-ci, c'est le père d'Alexandre Jardin qui souffre de cette maladie d'amour et de cette fantaisie qui sort de la réalité. Un père qui est, à mon avis, égoïste et qui a une drôle de perception de la vie, puisqu'il se croit tout permis en ayant de multiples conquêtes et trouvant des amants à sa propre épouse afin de ne jamais perdre l'amour de celle-ci... Je ne veux pas avoir des idées simplistes et conservatrices, mais je crois qu'une vie comme ça, c'est pas une vie... Mais, bon je ne suis pas là pour faire le procès de Pascal Jardin. Bref, pour revenir au Zubial, le livre et non le père, c'est une histoire déjà vue, lue et écrite par Alexandre Jardin, une histoire sans vraiment de surprise.
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Isabelle
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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| | Date :
7/1/2002
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ajoutez votre critique |
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Jardin, Alexandre
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Alexandre Jardin nous raconte la vie de son père, Pascal Jardin
dit «le Zubial». En lisant ce roman, vous vous demandez si son père
était vraiment tel que décrit, car cela semble tellement
invraisemblable! Ce fut un personnage hors du commun, qui vivait
comme si demain était son dernier jour, sans contrainte, sans
pudeur. Il dédiait sa vie à améliorer son art, qui était celui d'aimer
les femmes. À travers ce bouquin, si vous avez lu d'autres livres
d'Alexandre, vous reconnaissez son père a peu près partout. Il fut
une très grande source d'inspiration pour Alexandre, et ce livre est
un hommage rendu a celui-ci.
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Johanne Julien
(21 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Jardin, Alexandre
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Le Zubial, c'est Pascal Jardin, le père d'Alexandre, surnommé ainsi
par ses enfants. Dans ce livre, Alexandre Jardin nous fait connaître
ce père vraiment pas comme les autres, qui a vécu chaque jour de
sa vie comme s'il s'agissait du dernier.
Autant pour émerveiller ses enfants que pour épater ses
nombreuses conquêtes féminines, mariées ou pas, pour lui, rien
n'est impossible. L'argent ne l'intéresse pas et il dépense sans
compter, entraînant souvent ses enfants, Alexandre surtout, dans
ses folles aventures.
C'est un grand séducteur qui se targue d'être né pour être amant et
tente d'inculquer cette philosophie de vie à son fils à qui il fait
d'ailleurs partager certaines de ses frasques amoureuses. Moi qui
ai fait tout un plat parce que mon fils de douze ans voulait
accrocher un poster de Pamela Anderson dans sa chambre et
habillée des pieds à la tête de surcroît (eh oui il en existe!), j'en ai
pris pour mon rhume!
Mais malgré toutes les histoires abracadabrantes qui ont jalonné
la vie de Pascal Jardin, ce livre est aussi un cri d'amour déchirant
d'un fils à son père disparu très tôt d'un cancer alors qu'Alexandre
n'est âgé que de quinze ans. Le jeune homme a peine à vivre sans
la présence de cet homme qui a marqué de façon indélébile, par sa
forte personnalité, sa jeunesse et le début de son adolescence. Il
cherche depuis sa véritable identité et tente, par cet écrit,
d'exorciser le souvenir de ce père qui mordait dans la vie à pleines
dents, peu soucieux des convenances, mais qu'il a aimé plus que
tout.
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Lyne Legault
(70 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Biographie
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Alexandre Jardin critiqué(s) sur le Guide
Livre(s) de Alexandre Jardin critiqué(s) sur le Club de lecture le BouquiNet
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