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Hastoy, Gracianne 
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Eric Grasset est un jeune homme pas très sympathique, égoïste, mufle, violent avec les femmes, ne pensant qu’à lui et vivant sa vie en la brûlant par les deux bouts. Un soir de fiesta un peu trop arrosé, il a un accident de voiture et meurt.
Il se retrouve dans “l’antichambre” de la mort, devant un tribunal constitué de personnages décédés qu’il a croisés dans sa vie et qui viennent faire avec lui le bilan de sa vie: son père, ses grands-parents, une ancienne petite amie...
Petit à petit, le personnage d’Eric Grasset devient plus sympathique, on s’implique pour lui, on attend, il nous inspire une certaine tendresse.
Ce tribunal est présidé par Azahar, un personnage charismatique, «parfait» mais humain et on lit avec énormément de plaisir cette ode à la vie, à l’espoir menée par une écriture pétillante, légère, pleine d’humour et pleine de profondeur.
En allant plus loin que l’histoire elle même, ce livre est porteur de plusieurs messages dont celui que tout être peut s’améliorer, toute personne parfaite peut également avoir ses doutes et faire des erreurs et surtout que la vie est immensément belle.
Ce livre, que j’ai lu il y a dix jours, me trotte toujours dans la tête, il y aura une suite je l’attends.
L’auteur, Gracianne Hastoy, originaire du Pays Basque est plus connue pour ses romans historiques ayant pour cadre le Pays Basque comme Le chêne de Guernica ou Le solstice des maudites. Avec Une vie plus loin, elle s’attaque à un autre style qui lui va très bien. Cette histoire, qu’elle a écrite il y a 10 ans déjà pour soulager la peine d’une amie qui venait de perdre son père, a trouvé son éditeur chez nos amis canadiens et moi je les remercie car grâce à eux j’ai lu un livre qui va me hanter longtemps.
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Carine
(première critique)
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Genre : Fiction
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Édition : Cogitoz, 2011, 280 p.
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4/1/2011
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