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Lodge, David
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Desmond est presque sourd, il a d'ailleurs tout un tas d'appareil pour tenter de pallier à son problème, sans compter les piles... C'est un universitaire à la retraite, il est marié à une femme plus jeune que lui qui s'est fait de surcroît une cure de jouvence dans la déco d'intérieur... Bref, il déprime. Nous suivons à travers son «journal» trois mois de sa vie et notamment sa rencontre et relation avec une américaine doctorante es suicides... Ses visites régulières chez son père...
Le dernier David Lodge est drôle et délicieux comme à son accoutumée mais il est aussi plus grave, plus mélancolique, que les autres. Le père de Desmond déclinant, fait un peu le bilan de sa vie, de l'héritage qu'il va laisser, des choses qu'il souhaite transmettre à ses enfants... C'est beau, c'est triste, c'est drôle!
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Amélie Rossi
(2 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
2/1/2009
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Lodge, David
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Titre original Deaf sentence: les anglicistes apprécieront le jeu de mots, mais le titre français est assez bien trouvé.
Le narrateur, sourd et appareillé, évoque sa vie conjugale, sociale et professionnelle, enfin ce qu'il en reste, du fait de son handicap.
Le ton est humoristique, avec pas mal de plaisanteries verbales (mots mal entendus et confondus avec d'autres, absurdes par rapport au contexte. Mais par définition, c'est difficilement traduisible, et il faudrait le lire en v.o...
Il doit de plus gérer sa vie de retraité alors que son épouse connaît au contraire un regain de jeunesse et une véritable ascension sociale et affronter la déchéance progressive et la mort de son vieux père; le tout en échappant de justesse aux griffes d'une étudiante perverse et manipulatrice.
Il n'y a pas vraiment d'intrigue, on vit son quotidien, parfois un peu répétitif («Mon Dieu, que la vie est quotidienne!» disait...???), mais sauvé par un humour libérateur.
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Mildcat
(118 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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| | Date :
11/1/2008
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Lodge, David
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David Lodge est un conteur. Il est aussi pipelette. C'est pourquoi je qualifierais ce roman de "concierge distingué".
Desmond est atteint de surdité évolutive. Il enseigne dans le département de littérature de son université imaginaire du nord de l’Angleterre. Retraité pour raison de presbyacousie (j'adore faire le malin), il passe son temps entre sa nouvelle épouse, la lecture du Guardian, et les visites à son emmerdeur de père qui vit à Londres. Débarque une certaine Alex, Américaine fourvoyée en Angleterre, qui lui demande de diriger un doctorat sur les lettres de candidats au suicide. Drôle de bonne femme indeed. Desmond aura bien du mal à conserver sa vertu. Dès les premières pages, on apprend qui était Etienne Lombard, celui de l’effet Lombard http://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Lombard
qui vous incite à parler de plus en plus fort quand les autres autour de vous haussent le ton. Par l'effet en boucle toute conversation devient impossible, surtout pour les durs d'oreille.
Tout cela est fort bien raconté, on s'amuse bien, on ne se casse pas la tête…
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Guy Capelle
(559 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Fiction
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Édition : Rivages, 411 p.
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| | Date :
11/1/2008
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En ligne : 5291 visiteur(s)
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