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Zola, Émile
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Le ventre de Paris, c'est le centre, les halles, ce grand marché où grouillent de multiples personnages, tous plus haut en couleurs les uns que les autres. Le ventre de Paris, c'est aussi le ventre de l'humanité, là où pousse le mal, c'est là d'où vient le mal de la goinfrerie, le désir de posséder autrui, le goût de la vengeance, et surtout la haine.
Zola nous raconte dans ce troisième tome l'histoire de Florent, ce grand maigre qui, évadé du bagne, revient chez son frère, le charcutier des Halles. Comme on ne veut pas être sali par le passé douteux de Florent, on lui invente un passé. Mais la haine et le désir de vengeance de Florent sont plus forts que tout, il veut se venger de l'Empire. Aussi, la curiosité des autres marchands et les multiples commérage font tout basculer.
Le tout est peint par Zola dans une multitude de descriptions de nourriture et d'odeurs. C'est vraiment très détaillé, à tel point que nous avons la nausée, un peu comme si nous étions au sein de la chaleur écrasante et odorante des Halles.
Ce n'est pas mon préféré de Zola, j'ai même dû résister à maintes reprises pour ne pas m'évader de ces trop nombreuses descriptions. Mais quelqu'un qui aime les aliments, les histoires de marché, adorera. Je crois malgré tout que Le ventre de Paris vaut le détour.
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
12/1/2003
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Zola, Émile
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Le « ventre de Paris », c'est les Halles; marché immense par où transitent tous les matins les denrées périssables de Paris. Marchands, revendeurs, fleuristes, maraîchères, tous racontent leurs étalages, leurs anecdotes, potins. Dans Le ventre de Paris tous les sens sont provoqués. Les trottoirs orangés des potirons, les barricades rouges saignantes des tomates, les montagnes brillantes des moules, le bruit des criées et de la marée humaine, un délice pour les yeux, les oreilles et le nez. t Avec ses romans, Zola fait revivre son époque toujours par tranche intéressante, il raconte la vie telle qu'elle était et nous explique les façons de penser, de gérer, de vivre de toute une génération de gens. Chacun de ses romans sont des cours très documentés en sociologie, des chefs-d'œuvre.
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Marie K.
(51 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
4/1/2002
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Zola, Émile
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Florent vient de vivre plusieurs années en déportation, condamné pour avoir
soi-disant tué cinq gendarmes. En rentrant en France, il nourrit le rêve de se
venger de l'Empire, qu'il considère coupable de ses années de galère. De
Paris, il commence par découvrir les Halles, nouvellement construites, là où
toutes les marchandises de Paris s'échangent dans une atmosphère très
particulière. Il y retrouve son frère et va vivre sous sa coupe. Très vite,
il va s'intégrer dans le monde des commerçants des Halles, mais il ne s'y
fait pas que des amis. Et les commerçantes non plus ne se font pas de
cadeaux lorsqu'il s'agit de « business » et de rivalités de femmes.
Et pendant ce temps Florent continue de penser vengeance à l'égard de
l'Empire.
S'il y a une chose très marquante dans ce livre, ce sont les descriptions.
O.k, je sais bien que, généralement, dans un livre, les descriptions, bien
que nécessaires, ne sont pas les pages préférées des lecteurs. Et pourtant
ici l'auteur nous transporte littéralement. On marche en compagnie de Zola
au gré des étalages des bouchers, des poissonniers, des maraîchers. L'auteur
transforme chaque élément des Halles en une véritable chanson pour les
papilles, pour les yeux. La musique se fait au gré des commerçants vantant
leurs produits et leurs prix. Le lecteur ne cesse de découvrir de nouvelles
saveurs, de nouvelles comparaisons, et sans mauvais jeu de mots, je peux
dire que c'est un régal!
Et l'auteur nous entraîne aussi au milieu de cet univers des petits
commerçants, et de ces femmes qui font la vie du marché. C'est un milieu où
tout le monde se connaît, où tout se sait très vite (ah! les commérages!) et
l'auteur illustre cette idée avec le pauvre Florent qui sera la victime de
toutes ces femmes qui veulent renverser le monde pour une botte de radis
payée un sou de trop. En plus des couleurs des marchandises, ce sont des
personnages eux aussi hauts en couleurs que l'auteur nous offre au passage.
Et c'est de manière savoureuse qu'il nous dépeint la cruauté de ceux qui
réussissent, de ceux qui échouent et des batailles payées au prix fort,
entre les « maigres » et les « gros »..
À lire après un bon repas sinon vous allez vous jeter dans votre frigo;)))
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Classique
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Émile Zola critiqué(s) sur le Guide
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