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Werber, Bernard
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Difficile de décrire ce livre : cours magistral sur le fonctionnement du cerveau (avec, à mon avis, quelques menues erreurs), mais documenté et même érudit, sur une vague intrigue policière. Suspens raisonnable, explications physiologiques de moments de la vie courante...
Un neuropsychiatrique meurt d'amour le soir même où il a battu l'ordinateur champion du monde d'échecs. Peut-on mourir d'amour ? C'est en tout cas entre les bras de sa compagne, top model, qu'il exhale son dernier soupir... Au passage, l'auteur rappelle que c'est ce qui est arrivé à Félix Faure, président de la République, mais il oublie le cardinal Daniélou, mort dans les mêmes circonstances et retrouvé au petit matin dans une poubelle : l'Église parla alors d’« épectase »...
Mais bon, une paire de journalistes n'y croient pas trop et commencent une enquête, un peu farfelue et rocambolesque.
Une scène d'amour vaut son pesant de cacahuètes : ni très érotique, ni vraiment romantique, mais décrivant ce qui se passe sur le plan neurophysiologique.
Je sais que cet auteur est très apprécié, qu'il vend beaucoup de livres, mais j'ai eu du mal à aller au bout de celui-ci : un progrès, car pour Les fourmis, je me suis arrêté très vite…
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Jean-Louis Roche
(101 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | Date :
6/1/2007
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Werber, Bernard
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Tout commence par une partie d'échecs entre Samuel Fincher, le champion du monde, et l'ordinateur Deep Blue IV. Fincher gagne et dans son discours, il déclare avoir découvert un « ressort secret » qui lui a permis la victoire. Samuel Fincher est neuropsychiatre et dirige un hôpital psychiatrique aux tendances nouvelles. Il croit qu'il faut mettre en application les névroses des gens plutôt que de les faire disparaître.
Le soir même de sa victoire, Samuel Fincher meurt dans les bras de sa fiancée top modèle. Celle-ci dit qu'il est mort durant l'orgasme. Que s'est-il passé? C'est ce que tentent de découvrir Isidor et Lucrèce, deux journalistes. Werber nous propose leur enquête.
En parallèle, nous retournons dans le passé et nous assistons à l'ascension de Fincher jusqu'à sa découverte.
J'avais découvert cet auteur dans Les fourmis, et déjà, je lui reconnaissais un talent inégalé. Cet auteur nous propose un roman qui regroupe la psychiatrie, la neurologie, un suspense, un peu de notion d'hypnose et beaucoup de philosophie sur l'être humain et sa conscience. De plus, il nous porte beaucoup à réfléchir sur l'intelligence artificielle et ce que celle-ci peut entraîner dans notre société.
Vraiment, cet auteur est très documenté et très original. J'ai adoré!
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Dytal
(516 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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Édition : Albin Michel, 410 p.
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| | Date :
8/1/2003
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Werber, Bernard
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C'est à chaque fois la même chose : je me laisse littéralement aspirer par Bernard Werber. Le livre à peine commencé, je savais déjà que je ne pourrais plus le poser; et pourtant des restes de préjugés qui veulent que les best-sellers ne puissent être des ouvrages de qualité (ainsi qu'une petite rancune personnelle envers l'auteur) me maintenaient sur mes gardes! Mais j'ai plongé dans les méandres de cette nouvelle enquête menée par Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, personnages qui ont fait leur première apparition dans Le père de nos pères.
Le docteur Samuel Fincher est mort dans les bras d'un mannequin suédois, mort de plaisir! C'est arrivé à d'autres, mais cette mort devient suspecte lorsque à son tour meurt le chirurgien qui a pratiqué l'autopsie! Quel secret se cache là, sur quel projet travaillait le docteur Samuel Fincher? Est-il mort parce qu'il avait réussi à vaincre aux échecs un ordinateur?
Comme dans Les fourmis et dans ses autres romans, Werber mène son récit sur deux fronts et le lecteur passe sans cesse de l'un à l'autre. Comme dans Les fourmis, on évoque l'Encyclopédie du savoir relatif et absolu!
Si le décor change, le fond est toujours le même; Werber s'interroge sur la nature humaine, sur son devenir, sur ses facultés et capacités! Il connaît bien les mythes de l'histoire humaine; ici, c'est sur celui d'Ulysse qu'il s'appuie. Il en offre une interprétation qui peut agacer mais qui pourtant est crédible!
Bernard Weber est un scientifique qui s'est entouré des plus grands pour se documenter et il réussit à expliquer simplement les mécanismes complexes du cerveau!
Seule ombre au tableau : je n'ai pas aimé la fin à la James Bond! Un sauvetage in extremis évite au héros la trépanation... et elle et lui se retrouvent amoureux dans un lit à baldaquins! Champagne!
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Christelle Divry
(832 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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Édition : Albin Michel, 410 p.
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| | Date :
avant 2001
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Werber, Bernard
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Après Le père de nos pères, Lucrèce Nemrod et Isidore Katzenberg, les deux héros de l'ouvrage,
reprennent du service dans cette aventure au confins de la machine la plus complexe jamais
créée, le cerveau humain. Une galerie de personnages mystérieux ont chacun leurs secrets, car
que ce soit le malade du L.I.S, qui fait de lui un esprit emprisonné dans un corps, les malades
mentaux d'un étrange asile, une top model veuve d'un psychiatre devenu champion du monde
d'échecs, tous les personnages ont quelque chose à cacher, ce qui fait de ce livre une nouveauté
dans la galaxie Werber, car il se rapproche plus encore du polar que son illustre prédécesseur.
Je dois avouer que j'ai trouvé plus d'intérêt aux très nombreuses références culturelles et
scientifiques qui étayent l'ouvrage qu'à l'intrigue elle même.
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Norman Ajari
(6 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | Date :
avant 2001
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Werber, Bernard
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Pas son meilleur, mais L'ultime secret reste un excellent bouquin. À chaque fois que je lis un livre de Werber, je me dis que les questions que le livre pose sont les
questions qui devraient être posées à chacun de nous. C'est pour cela que j'ai toujours autant
de plaisir à lire ses bouquins. Ce livre, comme tous les autres, m'aura un peu changé; il
m'aura ouvert dans des domaines (la neurologie, la neuropsychologie, bref tout ce qui est en
lien avec le cerveau et ses mystères) qui depuis me passionnent vraiment. J'ajouterais un bémol
en remarquant que dans tous les livres de Werber, et particulièrement dans celui-ci, les
situations, les personnages sont parfois clichés : les enquêteurs qui ne se ressemblent pas et qui pourtant vont s'allier.... ça a été déjà vu mille fois. Et puis des fois les situations sont
un peu idéalisées : on se rend compte que c'est vraiment de la fiction!!! Mais ce livre reste
un excellent livre qui vous changera... peut-être... je l'espère...
Merci Bernard Werber.
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Jo Dog
(première critique)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | Date :
avant 2001
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ajoutez votre critique |
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Werber, Bernard
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Si je vous dis Isidore, Lucrèce? Je réveille en vous de bons souvenirs
werbériens? C'est tant mieux, car les deux héros du père
de nos pères sont de retour pour une autre aventure aux frontières du
savoir - trois ans après avoir découvert les origines de l'humanité, rien que
cela, voilà que nos amis sont poussés sur le chemin de l'Ultime secret, la
partie la plus secrète de notre cerveau. Tout commence par la mort d'un
champion d'échecs hors norme qui surpasse un ordinateur surpuissant. Sa femme
le récompense bien sûr comme il faut le soir même, mais elle le récompense
si bien qu'il ne résiste pas et meurt dans ses bras, au moment
le plus fort. Un destin - présidentiel si j'ose dire! Mais Isidore devine
qu'il se trame quelque chose de pas normal sous cette mort. Lui et Lucrèce
vont alors enquêter et découvrir un institut qui effectue des recherches
très avancées sur les capacités du cerveau, sur une capacité insoupçonnée.
En parallèle, nous suivons à travers la vie d'une personne atteinte du
« locked-in syndrom » (syndrome de l'emmuré vivant), qui ne peut plus bouger qu'un seul il, les découvertes qui vont permettre à l'homme de voyager sur un
territoire que nous ne connaissons que mal : le cerveau humain.
Mélangeant science, suspense, aventure, humour, l'encyclopédie du savoir
absolu et relatif et une plume diablement efficace, Bernard Werber nous
envoie à nouveau dans une histoire fascinante où tout comme avec Les
thanatonautes ou Les fourmis l'on découvre un monde si proche du nôtre et
pourtant étonnant. On se laisse porter par ces personnages qui inventent la
révolution de demain, celle qui passera par la maîtrise des capacités
incroyables de notre cerveau. L'auteur rêve de changer notre monde en
comprenant notre cerveau. On pourrait prendre l'auteur de haut à lire les
choses ainsi, mais l'auteur a un tel talent de perception... Et à lire le
livre, on se demande si l'auteur ne serait pas le seul à avoir eu vraiment
accès à son ultime secret. Il mélange très bien les styles selon les
personnages, puisque à nouveau l'on suit le roman sur deux plans, décalés
chronologiquement, ce qui permet d'augmenter le suspense. De plus, la
référence à la maladie du « locked-in syndrom » est très bien utilisée.
Un chef d'uvre, tout simplement.
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Cédric Blanchard
(308 critiques, cliquez pour les voir)
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Genre : Science fiction et Fantaisie
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| | Date :
avant 2001
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Livre(s) de Bernard Werber critiqué(s) sur le Guide
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